jeudi 29 juin 2017

Télérama supplément 2017 Festival IN d'Avignon et OFF

Le théâtre et l'Opéra vont être obligés de plus en plus se démocratiser et non pas par les forces révolutionnaires mais par l'offre et la demande dans un monde occidental libéral... par les rois cela a été protégé jusqu'à la petite bourgeoisie, mais là maintenant, il n'est plus possible de rester entre soi.
Il faut que tous aient un accès à la culture de son choix, tu imagines... 
alors bien sûr il va y en avoir des détournements spéculatifs mais en attendant c'est cela chaque théâtre doit être rentable et donner la possibilité au public de pouvoir en faire à n'importe que âge et pas encore gratuitement ou avec aides ou subventions pour les amateurs.

Je vous le redis ici ne vous laissez pas impressionner par le côté chasse gardée contrit de références "mais tu ne connais pas ," procurez vous un programme et lisez le à fond et laissez vous conduire par vos goûts vos questionnements vos envies de découvrir et avec le public du in il y a souvent l'occasion de discuter à Avignon d'aller à des rencontres au Cloitre St Louis déjà pour prendre les places ou en échanger,  ensuite de partager avec les intervenants lors d'entretiens culturels et je vous assure que vous serez plus dépaysé que par un voyage touristique...

http://www.festival-avignon.com/fr/

"je n'ai rien contre les effets, mais il y a une grande vanité dans le spectaculaire. Il doit rester un outil, ne pas être une fin en soi. Si le théâtre se transforme en grand huit, autant aller à la fête foraine. Le spectaculaire, c'est comme du pop corn. "
"nous sommes au théâtre deux cents ou cinq cents qui rêvons côte à côte et (osons) parfois dormir ensemble. Nous vivons une aventure collective et pourtant intime."
"je veux que le spectacle se passe dans la tête des gens. Pour laisser place à leur imaginaire, je dois favoriser la présence du vide laisser au public le loisir de remplir ce vide comme il le souhaite et lui permettre de descendre en lui-même pour y découvrir des choses inconnues."
Pascal Kirsh metteur en scène de la Princesse Maleine de Maurice Maeterlinck. Supplément Télérama Festival Avignon 2017


"le théâtre c'est un bouquet de significations composé de manière collective, où le public peut, chaque soir, choisir son angle comme s'il se promenait autour d'une statue pour regarder les détails caches... Irremplaçable par rapport au cinema où le point de vue est imposé !" Simon Stone Ibsen Huis, d'après Henrik Ibsen. cour du Lycée St Joseph du 15 au 20 juillet à 21h en néerlandais surtitré.

http://www.avignonleoff.com

Pour le Off c'est encore plus facile la carte d'abonnement et après on coche les lieux les horaires et on téléphone pour réserver et dans les files d'attente on se renseigne...

mon montage via Florence Le Corre et vous pouvez le partager.... 
"N'étant pas au Festival d'Avignon en 2016, je me rattrape en 2017 ! Bonheur absolu de retrouver un des succès de cette saison "Une maison de poupée" d'Ibsen, adapt. et mes P. Person, joie de participer à la création du "Paradoxe amoureux" de P. Bruckner et fierté de savoir que "Peau d'âne" d'après Perrault, mes de P. Lucbert et très librement adapté par mes soins enchantera le tout nouveau Théâtre des 2 galeries. Pendant ce temps-là, à Paris, "Le Dindon" de Feydeau poursuivra sa route au Lucernaire jusqu'au 20 août. Une année particulière..." via Florence Le Corre


/


CINÉMA à la télé Des nouvelles de la planète Mars et au cinema Grand froid


Des nouvelles de la planète Mars à la télé et Grand froid au cinéma, il faut respecter cet ordre chronologique
Des nouvelles de la planète Mars à la télé, voila une fois et demi que nous revoyons ce film et donc cette dernière fois jusqu'à la fin c'est un hymne au veganisme ou simplement au bon sens de choisir d'être heureux ensemble... les acteurs sont tous in-croyables il y a une scène de baiser de cinema qui casse coupe renouvelle tous les genres... grâce à Vincent Macaigne et aussi surtout grâce au film et à sa partenaire... le moindre rôle est construit les dialogues entre les adultes et les ados sont-ils improbables ou très justes ?! à vous de voir... Une mention spéciale pour Philippe Laudenbach qui joue le rôle de l'ex-chauffeur de Giscard d'Estaing. J'adore ce sera un de mes films doux drôles amères qui m'accompagnent comme Monsieur Sim ou Un éléphant ça trompé énormément.
https://www.senscritique.com/film/Des_nouvelles_de_la_planete_Mars/17507592


 Grand froid au cinéma, j'ai profité du Festival du Cinema  au moins une journée pour voir "Grand froid"  avec ce cher grand JP Bacri, je ne vous raconterai "rien de rien" car vous pourriez le regretter, allez-y ! c'est un premier film, ça c'est impressionnant...
Il y a des films où il faut rester naïf
la bande annonce n'est pas affolante ,me dit mon cinéphile de beau-frère, oui parce q'elle annonce, elle ne raconte pas...

oui mais c'est cela qui est bien, le rythme, la température, les silences, sont comme étranges et au bout d'un moment, on est plongé sans bouée dans cet univers... et on rit intérieurement, puis...mais j'en dis déjà trop. 

j'ai ri au stade exact de ma vie c'est à dire comme un peu versée vers sa fin bien-sûr je remonte la pente comme je peux, car aussi, tout y est invraisemblable comme le décor mais à la bonne température réelle du grand froid comme nous n'en voyons plus... sous nos latitudes et tellement évident  comme le jeu de JP Bacri, le coup de théâtre de ce film, jamais je ne l'oublierai...

vendredi 23 juin 2017

École d'art dramatique du Lucernaire : PRÉSENTATION DES SCÈNES DES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE

le 23 juin 2017
Nathalie Feyt a ajouté 4 photos.
43 min
Alors quoi de neuf ! je suis allée voir les cadets de l'école pro du Lucernaire à 11h à cette heure ce n'était pas plein, mais il y avait du monde, il devait y avoir des pros quelques uns que je reconnais, la famille les aînés de la promotion de deuxième année, mais qu'est-ce que c'était bien et pourtant je sors juste d'un traitement assez lourd. J 'ai même mis ma perruque un peu vite, on a du voir l'étiquette sur l'arrière, mais eux je peux vous dire qu'ils ne manquent pas de professionnalisme avec les accessoires et les costumes, y en a à foison, même un nuage....-On s'en fout de ta perruque !?
-oui mais c'était vivant une génération de vivants que ces acteurs "car le théâtre c'est pas comme le cinema où l'on peut se repaître des films
de Humphrey Bogart, c'est entre des vivants !"
leurs profs et metteurs en scène ne sont pas taillés dans le même moule et ça fait kaléidoscope du théâtre et de ses possibilités ; ils avaient une telle énergie et les textes étaient beaux bien enchaînés et mis en scène, je n'ai pas vu le temps passer.
Et puis j'ai revu deux scènes de deux pièces très exigeantes, une que j'ai jouée moi même en cours : qui a peur de Virginia Wolf et une autre que si elle est admirablement jouée me fait pleurer immanquablement : La ménagerie de verre de Tennessee Williams, la scène du baiser, et de la brisure de la petite corne en verre de la licorne, scène que j'ai jamais pu jouer car j'étais distribuée dans les rôles de femmes fortes.
Comme je vous cite deux auteurs que l'on travaillait à mon époque, je peux vous en citer des très modernes que je ne connaissais pas Victoires de Wadjdi Mouawad et Répétition de Pascal Rambert.
Et l'intermède clownesque dirigé par Frédérique Charpentier, j'ai cru que j'allais y rester, j'ai pensé à Giuletta Massina. Merci aux autres intervenants Marie Pontegani à la direction si physique, à Philippe Person qui sait mélanger tous les genres, chapeau entre parenthèses à son Richard lll et à Nathalie Boutefeu à qui je dois cette merveilleuse scène du baiser de la Ménagerie de Verre et à son Atelier de jC Grumberg et à l'extrait magique du songe de Calderon. C'était une des plus belles matinées de ma vie. Vous savez ce qui nous fait tellement aimer les photos à nous artisans du théâtre c'est notre conscience farce burlesque et tragique de l'éphémère et aussi tant aimer l'amitié. Je voulais féliciter tous les acteurs mais j'ai du rentrer vite pour ne pas espacer trop mes horaires de repas c'est cela les bébés ou les grands malades.







lundi 12 juin 2017

Touch et Designated Survivor, mes Séries préférées : Kiefer Sutherland, acteur et producteur...

Quand j'étais adolescente je rêvais que Julien Clerc viendrait me chercher à la sortie du lycée mais voilà maintenant Maurice Vallet son premier parolier pour moi le meilleur l'originel vient de mourir Adulte déjà assurée et ayant passé quelques années d'apprentissage de l'actrice je rêvais de rencontrer Harvey Keitel sur un lieu de tournage, par exemple un film d'Angelopoulos et maintenant je rêverais de pouvoir entrapercevoir Kiefer Sutherland sur un lieu de tournage de Série.


kiefer-sutherland-de-l-antiterrorisme-a-la-maison-blanche_5042490_1655027.html
http://www.telerama.fr/series-tv/kiefer-sutherland-designated-survivor-donne-une-image-moins-rigide-de-la-politique,149322.php
http://www.cinechronicle.com/2013/05/serie-touch-saisons-1-et-2-critique-77819/

Je viens de découvrir sur Netflix : Touch qui était sorti en 2013 sur M6 après la dernière saison de 24h chrono...
et j'aime beaucoup,
cela m'aide là maintenant à vivre, la poésie des chiffres et le lien secret entre les êtres si subtil qu'il n'est perçu que par des mutants, des êtres exceptionnels comme un enfant autiste.
Quant à Designated Survivor, j'espère seulement que Monsieur Macron aura eu le temps d'entendre, le dernier discours du dernier épisode de la Saison 1.

Kiefer Sutherland sans et avec lunettes...

Cet homme est canadien, Pascal après ma guérison on ira au Canada ?
J'aime beaucoup Touch, je ne comprendrais jamais pourquoi certaines Séries sont considérées comme trop coûteuses ou n'ayant pas rencontré leur public... 
C'est très intelligent sur les méandres du cerveau humain et si les malades mentaux étaient non seulement des élus de Dieu mais des mutants? Ayant vu travailler au théâtre des adultes autistes, j'ai pu m'apercevoir du plus connu des aspects de leur mémorisation : colossale et surtout de leur inextinguible énergie quand ils aiment ce qu'ils font... comme s'ils nous devançaient. 
C'est aussi Touch comme un promontoire, supplantant les différentes religions et interprétations des théologies, de leurs points de connexions.
J'admire l'opiniâtreté de cet acteur dans ses choix, sa façon d'avancer pour comment dire changer le monde par le virtuel, une sorte de chirurgien en douceur de nos âmes dépassées. 
Et puis cette expression sur son visage quand il est contrarié, aux commissures des lèvres avec ce clignement des yeux et c'est tout juste si je ne fais pas non de la tête en le regardant jouer comme un enfant ou un jeune chien qui secoue son jouet.
Et puis c'est le digne enfant acteur de son père aussi exigeant exerçant sur d'autres écrans son métier.

mercredi 7 juin 2017

Columbo la pièce vue sur France 4

Eh bien j'ai presque tenu tout le long et pourtant cette décalcomanie de Martin Lamotte-très bon, par ailleurs dans le rôle- au lieu de Peter Falk est bien-sûr incomplète un peu comme la différence entre les restaurations à la française et celles en Italie où le temps est poreux et où toutes les strates sont comme sensibles... Quelle idée de lui avoir mis un imper propre et repassé...
Cela est bien mené et la pièce est l'un des épisodes le plus conflictuel entre le meurtrier et le lieutenant Columbo.... Inculpé de Meurtre Pilote 1 de la Saison 1
http://sortir.telerama.fr/evenements/spectacles/columbo.-meurtre-sous-prescription,219120.php 

lundi 5 juin 2017

On n'arrête pas le théâtre fête ses dix ans à l'Étoile du Nord

http://www.etoiledunord-theatre.com/on-n-arrete-pas-le-theatre
https://vimeo.com/219526921
https://www.facebook.com/events/1519654351399495/permalink/1527864133911850/
en 2 clics vous saurez mieux que ce que je pourrais vous dire car là présentement je suis dans l'incapacité d'y aller....
je l'ai moins manqué qu'Avignon ce festival c'est vous dire !
Pour ceux qui savent que le théâtre est bien plus vaste que notre esprit qui regarderait le monde et qui chercherait où et avec qui l'artiste peut convaincre en étant là vraiment et avec qui il aurait envie d'être, allez-y faire un tour pour vous et pour moi.... jeunes ou moins jeunes et saltimbanques dans l'âme....
Il y a du théâtre et aussi du cinéma et même cette année de l'Opéra, c'est cela l'exigence toujours devant, Stéphane Auvray-Nauroy en est empreint et épris.

le chat la belette et le petit lapin de Raouf Raïs
que je ne connais pas n'ai jamais vu parce que c'est à découvrir....


une visite innopportune de Copi mis en scène par Stéphane Auvray-Nauroy
que j'aurais revu car le théâtre c'est toujours recréé

..........