jeudi 25 juillet 2019

Avignon In et Off : le nôtre car ici chacun le sien...

 






Off Disparu
Nous y étions, inoubliable partage comme c’était beau.! C’est une claque de jouer ainsi devant tous et chacun à la fois, on ne peut pas pleurer car on a peur qu’elle le voie... La lumière nous isole complètement avec l’actrice puisque tout le reste de la salle est dans le noir absolu. Cette histoire c’est notre histoire à tous car nous avons aimé ou  avons été aimé par notre mère  et quand se dessine t’il le premier deuil de cet amour là ? quand notre corps a changé.... L’actrice nous restitue tout comme un puzzle inévitable.
Il faut marcher sur un fil  sans faux pas sans le moindre faux pas comme quand on joue du Nathalie Sarraute ou même certains Duras et rester nu impassible pour que le fil qui nous blesse nous chahute ne se coupe pas. Qui sait se dit-on ne faut-il mieux pas disparaître quand on a trop aimé quelqu’un... sa mère en l’occurrence.  Le soir ici c’est très beau dehors mais au théâtre on se sent vraiment bien quand on est lié dedans... à l’obscurité l’obsession des amours insensées c’est une beauté comme retournée, elle nous a tous effleuré au moins a l’adolescence.  Merci beaucoup pour cette poursuite de nos amours au travers de cette histoire si réelle.

Off Paradoxe amoureux  et Sextape de Darwin

2 spectacles très différents dans le off : Le Paradoxe amoureux théâtral à souhait touchant qui se destine comme une lettre jetée à la mer de l’indifférence un petit bijou d’intelligence d’élégance vous pouvez faire confiance aux protagonistes écrivains adaptateur metteur en scène et acteurs, -oui mais ce sont vos copains justement quelque chose d’exceptionnel c’est d’exiger une fidélité à soi, au théâtre, de ses amis et il en a la trempe et il s’adresse à tous et on sort regonflé comme pour dans un autre genre plus

dansé : la sextape de Darwin au Théâtre de l’Oulle des limaces des concombres de mer des bonobos ne faites pas dire à la Nature ce qu’elle ne dit pas

Laissez cela à la religion


In Vive le sujet ! Série 4
1er spectacle du In : Vive le Sujet ! Série 4 : J’ai laissé ce message au Monsieur espagnol qui nous a revendu ses places :
Merci cela nous a beaucoup plu « c’était trop bien ! » comme disent les jeunes, c’était plein pour la dernière beaucoup de gens étaient sur liste d’attente. Le 1er spectacle était à juste titre acté dansé et la plus grande part dansé en silence, un corps à corps avec l’art mais à deux, une liaison de confiance et d’amour aux mains bleues.. La deuxième partie : certaines personnes sont parties et d’autres à contrario se sont levées à la fin pour faire tonnerre d’applaudissements car comment aller toujours plus loin hors les barrages d’idées comme celles de la colonisation,  plus loin que l’interdiction de croire ou de manger de la viande, avec comme personnages une vierge noire pardon une bouchère noire, un simplet qui devient un christ alors qu’il voulait sauver un faon... lui qui est aussi metteur en scène et un acteur qui demande pardon de s’être embourgeoisé et pourtant....Les deux spectacles étaient scéniquement étincelants et si tous un jour nous commencions véritablement à vivre ensemble comme dans une troupe, un village mais à l’échelle un peu élargie du Monde. Dis-nous petit cochon vivant qui était lui aussi sur scène et que la merveille d’actrice noire appelait « mon cochon » et lui parlait comme je parle à notre chat.....Merci à vous de nous avoir donné l’occasion de voir ce spectacle dans le In  au jardin de la Vierge du Lycée St Joseph Vive le sujet série 4  Ce jardin : Ina Mihalache et Madeleine Fournier 1ère partie et Sa bouche ne connaît pas de Dimanche (fable sanguine) de Pierre Guillois et Rebecca Chaillon interprétés par eux deux et tant pis pour ceux qui sont partis...

In le concert !!!
Le concert d’Arnaud Rebottini mon Chéri n’aime pas « la techno » pour moi c’était avant tout la musique de 120 battements pour retrouver la vie danser jusqu’à en mourir.... Il a dit Arnaud Rebottini que nous étions un public attentif et aussi dansant, ce qui n’était pas toujours le cas. Pascal est resté assis et moi avec ma jeune voisine nous dansions à notre place sans pouvoir nous arrêter comme à un dernier concert....

dimanche 21 juillet 2019

Vacances 2019

On part demain matin pour des vacances qui nous ressemblent à moitié, mais qui sont le résultat de compromis, d’habitudes à y retrouver des amis.  En train pour Avignon et sur place nous louons une voiture. La musique c’est plus Pascal.  Le théâtre c’est plus moi pour ces festivals c’est moi qui choisit le programme car ils sont plus Théâtre Opéra.  Nous emmenons notre chat bien-sûr mais les gîtes locations qui acceptent les chats sont rares c’est cela avant tout qu’il faudrait changer pour réduire le pourcentage d’abandons. RNB pour ne pas les citer... prennent 10€ par jour pour un chat.... Après nous allons chez ma mère, elle le réclame à juste raison même si elle n’est pas avare de réflexions blessantes tout le long du séjour. Je dois bien-sûr choisir de rester en France pour un long séjour car je dois prendre aussi mes médicaments piqûres, ces dernières doivent être conservées au frigidaire... Notre premier séjour la semaine à Avignon Pascal doit rentrer 2 jours pour une signature importante chez le notaire. Dans le Lot nous avons trouvé une chambre d’hôtes  sans équipement ménager, le petit déjeuner sera servi de 8h30 à 9h... nous sommes à 30 km des sites du festival de Figeac St Céré. La prochaine fois nous donnerons à garder à regrets notre minette une petite semaine pour partir en baie de Somme où en Ecosse. Voilà aussi pourquoi je ne prends pas de chien en plus, les amis.... avant d’habiter ailleurs si nous y arrivons un jour. Ces vacances sont bien sûr très coûteuses tout  cumulé.... et source de petits soucis désaccords multiples. 

Il va sûrement y avoir  encore des travaux chez nous car nous avons appris que le mur mitoyen de la douche était devenu spongieux.... manque d’étanchéité des joints du carrelage depuis la pose d’une cabine de douche... L’appartement d’à coté était fermé et vide depuis un an innocupé, il a été enfin investigué par une entreprise de maçons peintres pour sa rénovation, commanditée par les propriétaires de l’immeuble.  

Et bien-sûr nous partons à Avignon une semaine de canicule, assommé d’informations de prévention. La joie ne fait pas recette même l’été aux infos, car elle est source de remue-méninges!!! La peur sclérose.....

Que de paradoxes concentrés dans notre mode de vie...



vendredi 19 juillet 2019

L’amour est une fête

Vu sur Canal + L’amour est une fête j’ai bien aimé et j’ai trouvé Michel Fau exceptionnel, comme il se doit, très convaincant dans son rôle de patron de peep-shows de Pigalle quartier où, il a habité longtemps « il faut être gentil avec les filles être leur père leur frère leur mari..... » La reconstitution de l’époque les années 80 de la VHS avec cette chanson interprétée  par Murray Head : Say it Ain’t So Joe où je dansais moi aussi ivre de la musique et de la fête un peu désespérée mais joyeuse qu’elle promettait....

J’ai aimé aussi l’interprétation de Xavier Beauvois qui joue le rôle du réalisateur de films pornos.

Ce film n’est pas nostalgique point final plutôt point de suspension point d’exclamation c’est quoi la liberté sexuelle, la pornographie, l’érotisme...Il y a des réflexions telles :  « un acteur beau au milieu des filles c’est érotique, un acteur pas beau c’est porno... » Les tournages, les photos, la famille du peep-show, est montrée comme une marge de liberté... et c’est un peu nul d’y plaquer les changements féministes actuels contre le harcèlement, l’agression sexuelle #BalanceTonPorc... Ce qui est évident c’est que la liberté libertine n’est plus ou s’est réduite cristallisée en une peau de chagrin....

https://www.senscritique.com/film/L_amour_est_une_fete/26541638






mardi 16 juillet 2019

Yesterday

Un film à voir pendant ses vacances pour comprendre, réentendre le génie des chansons des Beatles et dans ce film il y a de l’humour et une histoire d’amour qui existe entre un artiste qui peut être aussi -autre chose-... et une manager-assistante qui peut être aimée.... : Yesterday... bien-sûr au retour du film on n’a qu’une envie, celle d'écouter les chansons des Beatles pour que le monde redevienne bon...... Il est très bien fait ce film avec des scènes très justes par exemple quand il essaie de jouer une chanson chez ses parents au piano et qu’il est interrompu sans cesse.... 
Peut-être quelques longueurs.... mais vraiment on passe un véritable beau moment.
C'est le genre de film qui vous donne l'envie de parler juste après avec vos voisins de rang de salle  de ciné, là c'était au Gaumont Convention et j'ai retrouvé en faisant les courses avec Pascal ma jeune voisine de ciné avec son casque audio sur les oreilles, mais bon on s'est reconnues et nous étions d'accord dans le même sourire sur l'effet positif du film et le besoin ensuite d'entendre mieux les chansons originales dans leur intégralité....



«YESTERDAY», DYSTOPIE POP ET POT-POURRI
— 2 juillet 2019 à 20:26
Postulant un monde actuel sans Beatles, le film de Danny Boyle se borne à conjuguer rom-com banale et satire faiblarde de l’industrie musicale.

C’est une histoire qu’on nous a déjà racontée. En un claquement de doigts, des génies de la musique populaire disparaissent de la mémoire du monde - registres et cerveaux - à l’exception inexpliquée de la tête d’un veinard, qui s’attribue leurs chefs-d’œuvre pour sa propre gloire. Dans le Temps du twist, du romancier SF Joël Houssin, un ado est projeté dans un monde parallèle qui n’a jamais entendu une note de Led Zeppelin. Dans Papy Superstar,téléfilm de Serge Pénard (1991), un retraité joué par Jean Lefebvre pond un tube de variété avec une mélodie que lui a soufflée le fantôme d’un compositeur baroque. Dans la BD Yesterday, de David Blot et Jérémy Royer, un jeune homme renvoyé sans raison à New York en 1960 fait un tabac avec son groupe en enregistrant les hits des Beatles avant que ces derniers n’aient eu le temps de les composer. Le film de Danny Boyle, également titré d’après la première grande ballade de Paul McCartney pour la seule et unique raison que son protagoniste découvre la grande amnésie mondiale qui l’a épargné en la jouant à ses amis, emprunte aussi, par dessein ou accident, à cette bande dessinée publiée en 2011 le nom de son héroïne (Eli devient Ellie) et l’idée d’un succès délirant permis par le pillage artistique qui n’aurait pour conséquence que de plonger le héros dans des affres de mélancolie ou de culpabilité.

Rentabilité
A part ça, Yesterday ne parle que d’aujourd’hui. C’est son originalité et son principal intérêt, pour peu que l’on s’intéresse à l’état de la musique populaire de notre ère, soumise à l’obsession nostalgique et aux folies esthétiques d’une industrie toujours plus obnubilée par la rentabilité à court terme. Jack Malik,«celui qui n’a pas oublié»dans le scénario de la star Richard Curtis (Love Actually, Quatre Mariages et un enterrement),est d’abord un musicien typique des années 2010, incapable de faire entendre sa musique banale dans l’océan de boucan médiatique (ce qu’on entend est fade et transparent, à égalité avec le jeu de l’acteur Himesh Patel, connu au Royaume-Uni pour sa participation au soap opera EastEnders). Aussi la proposition indécente que lui fait le destin après un black-out magique est plus qu’un bon coup, une solution à tous les problèmes de la musique pop contemporaine - tout du moins telle que la perçoit la cohorte grandissante de réacs qui n’en finit plus de déplorer le bon vieux temps du rock’n’roll : quoi de mieux pour profiter de la musique du groupe le plus populaire de tous les temps en Occident que de faire comme s’il venait de commencer sa carrière ?

Karaoké
Un accès d’amnésie pour guérir un monde hypermnésique et le décoincer du cul-de-sac de la fin de l’histoire, voilà ce que raconte Yesterday entre les lignes de sa rom-com très basique et de sa satire infiniment ringarde de l’industrie musicale, tout en charriant quelques arrière-pensées plus subversives qu’il n’y paraît. Le souci, c’est que le film refuse d’arriver à la conclusion logique de la fable qu’il tisse entre ce qu’il vénère (les chansons des Beatles, traitées comme des objets d’essence divine, supérieures par essence à tout le reste) et ce qu’il dénonce (un monde où personne n’a le temps d’écouter une chanson en entier). Pour aboutir, en lieu et place de la comédie feel goodannoncée, à la simulation des effets d’un AVC doublée du karaoké le plus triste de l’histoire, puisqu’on nous demande pendant près de deux heures d’oublier à notre tour ceux dont on nous ordonne de fredonner les mélodies bien aimées. Si c’est un accident philosophique, il est vertigineusement maladroit. Si c’est pervers et pensé, c’est une révolution dans notre époque d’entertainmentminée par les biopics qui photocopient l’histoire de la musique pour nous la faire oublier. L’un ou l’autre, ce film médiocre donne étonnamment beaucoup à penser.

https://next.liberation.fr/cinema/2019/07/02/yesterday-dystopie-pop-et-pot-pourri_1737626
une autre critique Avoir-alire.com  qui n'assassine pas le film comme celle de Libération
https://www.avoir-alire.com/yesterday-fiche-film

Le choix d'Ed Sheeran comme musicien connu(même si je ne le connaissais pas, mais je ne suis pas une référence en matière de musique pop anglaise) est judicieux c'est son 1er second rôle au cinéma...
http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-yesterday-chris-martin-de-coldplay-a-refuse-de-participer-au-film-explication-31856.htm



lundi 15 juillet 2019

Exposition permanente à L'orangerie Les Nymphéas et temporaire devenue permanente la collection de Jean Walter et Paul Guillaume



C'est intéressant de savoir pourquoi Renoir a voulu installer ses Nymphéas, -il souhaitait offrir aux parisiens un havre de paix en les invitant à une contemplation devant la nature peinte à l'infini : « les nerfs surmenés par le travail se seraient détendus là, selon l'exemple reposant de ces eaux stagnantes, et, à qui l'eût habitée, cette pièce aurait offert l'asile d'une méditation paisible au centre d'un aquarium fleuri », écrit-il en 1909 alors qu'il commence à méditer son projet. Véritable testament artistique de Monet, ces « Grandes Décorations » constituent l'aboutissement de toute une vie. Conçues de 1914 à sa mort (1926), Elles s'inspirent du jardin d'eau de sa propriété à Giverny. Dès 1886, Monet s'attacha à représenter son jardin au rythme des variations de la lumière. Les huit panneaux représentés dans ces deux salles évoquent la marche des heures depuis le matin à l'est jusqu'au couchant à l'Ouest. Monet ne représente ni horizon, ni haut, ni bas. Les éléments –l'eau, l'air, le ciel, la terre– se mêlent dans une composition sans perspective et rythmée par les fleurs de nymphéas. Le peintre donne ainsi « l'illusion d'un tout sans fin, d'une onde sans horizon et sans rivage".
Ouvertes au public en 1927, quelques mois après la mort de l'artiste, les nymphéas ne trouve pas leur public, les critiques étant alors plus intéressés par les recherches de l'avant-garde. Après la seconde guerre mondiale sous l'influence de théoriciens de l'abstraction lyrique qui voient dans les nymphéas les racines de l'art abstrait, l'Orangerie gagne un public de plus en plus nombreux.-

La collection Jean Walter et Paul Guillaume devenue permanente depuis 1984.










Paul Derain


https://www.musee-orangerie.fr/fr/article/histoire-de-la-collection-jean-walter-paul-guillaume

vendredi 12 juillet 2019

Dora Maar et Préhistoire une énigme moderne


Centre Pompidou
Dora Maar et les squelettes






recherche pour crème anti-rides






Les frères Prévert















Leonor Fini

Frida Kahlo

Dora Maar par Picasso












Dora Maar (1907-1997) 
cette exposition démontre comme il était facile de se retirer pour une femme de la scène artistique malgré une œuvre colossale elle a été réduite au rôle de « la muse de Picasso ».
toutes les peintures paysages sont très marquantes alors que de petits format, singuliers et aussi fortes que celles de Nicolas de Staël.

Quelques souvenirs de Dora Maar

DORA et PABLO
Dora Maar (Henriette Théodora Markevitch) est née à Paris le 22 novembre 1907, d’un père architecte croate et d’une mère catholique de Tours. Après quelques années passées à Buenos Aires, la famille rentre à Paris en 1926.
Dora Maar, comme elle s’appelle maintenant, suit les cours d’une école d’art avec Jacqueline Lamba, future femme d’André Breton, avant de devenir photographe, principalement de mode.
Liée avec Georges Bataille, elle fréquente les surréalistes, qui adoptent son Portrait d’Ubu comme icône.
Quand elle désire rencontrer Pablo Picasso, elle demande conseil à Jacqueline, qui lui suggère d’aller dans un café où il a ses habitudes -ce qu’elle fait sur le champ-. Un après-midi, au début de 1936, au café des Deux Magots, elle sort un petit canif et le plante dans la table plusieurs fois entre ses doigts, en égratignant de temps en temps ses doigts, et une goutte de sang vient tâcher ses gants de dentelle noire, avec des roses...
Le geste attire Picasso, qui demande à Paul Eluard de le présenter à la jeune femme, qui lui parle espagnol... le reste de l’histoire est bien connue.
Ils partent ensemble, dans le sud de la France, à Mougins, avec Paul Eluard et Nusch, (autre muse du surréalisme) Man Ray et son amie Ady. A Paris, c’est elle qui lui signale l’immeuble où Picasso installera son atelier : 7 rue des Grands Augustins, l’immeuble où est situé Le chef d’oeuvre inconnu de Balzac, et où avaient lieu les rencontres du group Contr-attaque dont Dora a fait partie.
Elle réside dans son appartement 6 rue de Savoie, à deux minutes des Grands Augustins, arrivant dans l’atelier de Picasso uniquement quand il le lui demande. Au moment de l’événement terrible de Guernica, c’est Dora qui photographie Picasso en train de peindre son grand tableau à ce sujet. C’est aussi Dora à laquelle est identifié « la femme qui pleure » dans le tableau. On dit que, bien souvent, passant dans la rue de Savoie, Picasso avait l’habitude de dire « là-dedans réside Dora qui ne s’arrête pas de pleurer. »
Il y avait de quoi : non seulement du fait des rapports continus du peintre avec Marie-Thérèse Walter, mais également à cause de ses accès de cruauté. Finalement, en 1942, lors du commencement des rapports de Picasso avec la jeune Françoise Gilot, Dora commence à montrer des symptômes de folie, cause de son traitement à l’asile de Sainte-Anne, d’où Jacques Lacan la sort à la demande d’Eluard et de Picasso. Lacan raconte qu’il aurait pu la mettre dans une camisole de force ou entre les bras de l’Eglise.
Cette dernière solution sera la bonne, et elle se retira petit à petit dans sa maison de Ménerbes, en Provence, que Picasso lui avait donnée, et dans son appartement rue de Savoie.
De la rue de Savoie viennent les livres et objet de la vente, livres-témoins de ses relations constantes avec
l’avant-garde parisienne, et de sa liaison avec Picasso, qui ne peut s’empêcher d’exercer sa créativité sur tout, êtres ou choses, qui passent à sa portée. Un peu comme s’il ne voulait pas d’une vie autonome pour son amante, Picasso appose sa marque jusque dans l’intimité d’un envoi, ou d’un petit portrait de Dora, si reconnaissable avec ses longs cils, que l’artiste l’a répété à l’envi.
Et que pensait Dora Maar de ces portraits? « Ce sont tous des Picasso, pas un n’est de Dora Maar.... Croyez-vous que cela m’importe? Madame Cézanne s’en soucie-t-elle? Et Saskia Rembrandt? »
Mary Ann Caws
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Préhistoire une énigme moderne,
Et pour se donner des pistes des ouvertures un avenir interroger la préhistoire en tant qu’artiste... « aujourd’hui à un tournant anthropologique majeur, la quête des origines aide à mieux questionner le futur de l’humanité »






Vénus des Eyzies 

figure féminine dite Venus de Lespugue 23000 ans ivoire de mammouth





Richard Long 1991 Snake Circle