lundi 11 décembre 2006
le temps la consommation le temps le théâtre en réaction La Réaction....
La consommation, le temps, le théâtre, en réaction : La Réaction....
Trois piéces je pense à trois piéces dont deux récentes que je viens de découvrir sur.... indirectement le temps, il est temps de vivre autrement d'accepter que nos enfants soient différents en continuité ou en réaction de ce que nous sommes ou de ceux que nous avons été jusqu' à quand jusqu'à où jusqu'à quoi...
Il est temps, tout le monde ou presque s'affiche pratiquant de la fête de Noël, dont moi, je dois le dire, dont moi ?! Car j'aime être dans la foule qui se presse devant les vitrines en fête, les gens... avec leur liste de cadeaux prêts à donner, s'endetter, particper à toutes ces oeuvres carricatives qui emballent, qui peuplent tout notre trajet de la boîte aux lettres du matin aux caisses du soir de la plupart des magazins petits ou grands.
Pourquoi ?! Parce qu'on a le droit exceptionnel de participer ensemble à un don d'acter à la générosité, dans une liberté, celle de regarder la lanterne magique où ce que tu touches tu vois tu rêves étincelant sensuel électronique pleins de jeux insoupconnés, tout cela tu peux te l'acheter ou l'offrir et les enfants sont là avec nous ils rient ils crient ils sont fatigués mais motivés car c'est Noël, c'est l'hystérie de la consommation... mais en même temps c'est une fête un spectacle d'éclairages à tous vents... c'est la promesse d'une semaine de liesse, d'oubli de bien des rancoeurs de bien des déceptions c'est un carnaval de l'achat , et pour cela pour ces yeux pétillants il faut se culpabiliser et se déculpabiliser, instantané religieux, en versant son aumône, son obole aux petits frères aux associations aux bénévoles qui se preoccupent des rejetés des illetrés des vieux des esseulés des malades des affamés...
Car quand enfin serons-nous le plus grand nombre presque tous en paix, en fête, tous à la joie de se rencontrer sans s'exclure, de se faire des cadeaux même un peu ploucs... car excusez-nous, mais c'est aussi une fête très populaire, avec ce vieux mensonge du père Noël et sa tronche de "vieil alcoolique..." (ça je l'ai entendu dans un spectacle en train de se faire "une scène de méninges", un vieil enfant personnage qui dit qu'il auraitpréféré savoir que ce sont les parents qui font les cadeaux et pas le père Noël avec sa tronche de "vieil alcoolique.")
JE VOUS EN REPARLERAI des spectacles en train de se faireje pense déja à deux très importants pour moi, de Shakespeare "Le songe d'une nuit d'été" monté par JM Rabeux et ce spectacle de deux amis Luigi Cilenti et Eric Sala, écrit joué et mis en scène par eux deux : "Scènes de méninges". L'un dans le temple du théâtre MC93 Bobigny et l'autre sur une petite scène de 12m2... je ne sais plus où et quel nom ? mais je le retrouverai je vous en abreuverai, car pour les deux ça promet ... c'est, ce sera en Février-Mars...
Oui voilà le temps comment le court-circuiter ? En retard comme en avance en parler, annoter,
commenter, retenir abandonner puis retrouver ? il y a bien des moyens....
Mais au départ de cette rubrique, je voulais vous parler de trois pièces... que j'avais vues et en passant je vous rappelle le petit bijou du Lucernaire sur Proust ne manquez pas ce RDV ... temps perdu, temps retrouvé ?! quel bijou fantaisie d'orfèvrerie exquise au LUCERNAIRE : Délivrez Proust... voir plus bas.....
Les trois pièces
c'est IN NOMINE de Antoine Pickels avec Christophe Garcia
Il fallait le voir le ressentir un acteur exceptionnel seul en scène un auteur metteur en scène belge, un vertigineux théâtre qui vous réanime du fond de soi.
c'est Torch Song Trilogy de Harvey Fierstein m.e.s. par Christian Bordeleau avec une excellente distribution, celle que j'ai vue en alternance avec Emmanuel Barrouyer.
D'ailleurs à bien réfléchir cette pièce dans le miroir des pensées, ressurgies certaines de l'inconscient, je crois que c'est grâce à lui à son élegance rouse et en filigrane à son autorité subtile, quej'ai la marque en mes souvenirs de cette pièce.
Je le connais comme comédien, mais je ne l'ai jamais vu aussi longtemps sur scène dans un rôle et je me demande ce que foutent certains metteurs en scène avec leurs distributions et ne parlons pas du cinéma ou les hiérarchies restent intangibles : il y a les premiers rôles et puis la friture des autres. Cela reste du théâtre à l'américaine, qui des fois vous reconduit dans une ambiance série télé-vérité avec conversation dans la salle à manger, l'émotion passe soit, mais c'est proche de la manipulation télévisuelle alors qu'au début et toute la première partie, on est dans tous les sens du termes, au théâtre avec plein d'idées originales et sous un claquetis de lumières
c'est Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce monté par Rodolphe Dana
Un texte très écrit intime singulier et tenu à distance. Un projet généreux et le public s'y précipite.
Pas de mise en scène un collectif, les acteurs se présentent en face du public et se calent là, face à face avec un jeu froid quelques accents de blague et d'hystérie. Sinon tout le monde le public y compris est dans un rapport banal celui d'être sous une lumière ni belle ni glauque, des anonymes...
Doit-on épingler le théâtre de Rodolphe DANA ?
une sorte de Woody Allen du théâtre plein de choses qui sont dites et suggérées il a choisi une bonne pièce c'est hyper réaliste, actrice comme il en a été question dans ce projet, j'aurais défendu mon rôle et j'aurais joué différemment j'aurais tenté... ma mère, une mère touchante et digne...
Au dehors quand je vois la pièce, je suis furieuse, je ne suis pas touchée par ce jeu et je me dis qu'ils jouent mal, notamment les rôles des homos, ils sont trop extérieurs, c'est délicat pour un hétéro de jouer un homo, plus fin, peu s'en sortent.
Philippe Noiret s'en était sorti...
Des jeux froids extérieurs et subtils peuvent toucher voir Christophe Garcia voir Frédéric Aspisi
Et beaucoup d'acteurs homos sont subtils de fait car eux ça leur est obligé de jouer les hétéros.
Toute interprétation doit-être subtile car tous les êtres sont complexes voir les plus vils... voire l'interprétation d'Hitler par Bruno GANZ.
Donc, vous avez compris, c'est la première de ces trois pièces, qui ne se joue plus que je préfère (vous le savez le théâtre est extrèmement volatile) ; toutes trois ont un lien essentiel avec la liberté d'être homosexuel, avec l'élan vital que cette liberté donne à l'être, tous les talents... celui du don de l'écriture du jeu de la fête de l'entraide de l'amitié de l'entrain de l'art de vivre ...
c'est le temps de l'accomplissement avec ou contre ses parents, à moins que l'extrême violence jusqu' à la destruction ne soit, n'arrive par...
dans une vie d'enfant retrouvé perdu devenu adulte, ne soit, n'arrive par...
jusqu'à l'éxécution quand on casse du PD, par "l'homophobie".
Le terme est médical mais y a rien tant qui me révolte et qui me fait pleurer devant toutes les fêtes, quand on exclut ceux qui ont été mes meilleurs amis pendant tous ces presque vingt ans où j'étais esseulée... jusqu'à la rencontre de l'ami avec qui je vis, à l'âge de 50 ans,
Le théâtre en réaction La Réaction.... c'est la pièce au théâtre de la Bastille : Le Pays lointain...
Pas le texte mais la mise en théâtre....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire