Sur France-Inter "il commence à pleuvoir sur le Roussillon...", "Nos enfants nous haïssent".
La glaneuse, c'est un joli mot résurgent "résilient" (la Résilience en psychologie "ce qui ne tue pas rend plus fort" Nietzsche, voir aussi les livres de Boris Cyrulnik) par le film d'Agnès Varda.
Je glane du malheur comme de l'espoir mais j'ai marché dans les vert tendres et jaunes ces derniers jours, les jardins au sein de la campagne ruisselants de fleurs, les grands arbres encore nus permettent de voir loin sous le soleil.
Je reviens sur Paris et j'entends des informations, comme les dernières déclarations de Nicolas Sarkozy sur, excusez le titre ! "Philosophie Magazine"... "sur les gènes de la pédophilie et les faiblesses génétiques du suicide".
Je me demande pourquoi pas extrapoler, pour attirer les électeurs de tous bords pourquoi pas reprendre les mises en scènes monumentales d'Hitler, la harangue revancharde haineuse et hystérique. Cet homme est donc sans aucune probité pour lancer ce genre de débats...
Je me souviens de ces mots de Vaclav Havel qui regrettant certainement des courants séparatistes, déclarait : "Il ne faut pas tirer sur une plante pour qu'elle pousse".
S'éffacer, écouter, séduire, éclairer... Je ne peux en aucun cas voter pour un tel homme car ainsi nos enfants, vos enfants (car je n'en ai pas) nous haïront.
Le film "Ensemble, c'est tout" dans un genre périlleux m'a redonné le gout de la psychologie, certes hâtive mais humaine ! On a tellement peu de connaissance de soi et des autres, à rester auprès d'eux.
Mais le miroir les hasards de la vie l'entraide de quelques amis, la transformation lente avec rechutes grâce aux rencontres au théâtre m'a donné du soleil au coeur. Et ce personnage à tiroirs interprété par un excellent acteur de la Comédie Française, Laurent Stocker haut en finesse et en couleurs de noble décadent aux poches pleines qui casse la vaisselle et qui aux côtés de Françoise Bertin, Audrey Tautou et de Guillaume Canet sont excellents
Et si nous devenions tous artistes... ou vivions avec les artistes (voir le personnage interprété par Dany, dans Fauteuil d'orchestre) proches et accessibles comme dans ces ateliers ouverts à Belleville. Il y a trop d'artistes... les faux, les profiteurs, les sans talents et alors ? ça change quoi, un art, une passion, un hobby, un violon d'Ingres, ça se travaille comme la mémoire...
car quoi ? il va falloir un ministère de l'IDENTITÉ ARTISTIQUE.
Autour de la Méditerranée le temps commence vraiment à se dégrader... c'est aujourd'hui le jeudi d'après Pâques, mort et résurrection du Christ... la dernière tentation du Christ de Martin Scorcèse... Marie de Abel Ferrara sur l'autre film de Mel Gibson ; hier je n'ai pas eu le temps de recueillir toutes les pistes, il faisait déjà si beau, je recueille j'enregistre en brouillon avant de publier.
Ne rien perdre ne rien oublier Alain Cavalier a filmé pendant un an sa compagne avant il notait tout, tout qui lui fait penser à elle : La rencontre
Alain Cavalier à propos de croyance de joie de textes judéo-chrétiens à la base de notre civilisation occidentale comme a dit le prof de français de ma chère nièce "il vous faut lire la Bible" il faut absolument voir Thérèse d'Alain Cavalier.
Et "un étrange voyage" avec Jean Rochefort qui perd sa mére et retrouve sa fille lors d'un voyage en train , entre Paris et Troyes, l'adolescente est boulimique...
Mais puisque Monsieur Sarkozy a précisé que nous n'avions pas le choix de l'hérédité et qu'il voulait faire réfléchir entre l'Inné et l'Acquis...
"Liberté, j'écris ton nom..."
sortons nous de ces faux débats convertibles...
parle à mon corps ma tête est malade... "si vous êtes heureux soyez contagieux" comme souffle une Agnès journaliste de France Inter, qui souhaite des abords de la mer de Bretagne, à St Malo, la bienvenue sur les ondes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire