dimanche 18 novembre 2007

Festival D'Automne Théâtre, Danse... Rodolphe Dana et les autres....

Bon j'ai pris du retard. Une amie m'a parlé d'un spectacle à la Cartoucherie au théâtre de L'AQUARIUM, d'un travail très fort alors qu'en cours, un "working progress" une première mouture, j'ai reçu un message trop tard et voilà... C'était sur Jean-Luc Lagarce... on m'en a dit le plus grand bien avec un jeu d'acteurs exceptionnel.
Et il y avait dans le cadre du festival à l'Odéon "l'Homme sans but" de Claude Régy(que je n'ai pas vu et qui selon mon amie, une autre moi-même par rapport au théâtre, était tout aussi exceptionnel. Il ne s'agit pas de lenteur...il s'agit d'entrer dans un autre monde, fonctionnement, rythme, pensée).

Bon je vous ai trouvé là un lien vers tout le programme
Festival d'Automne 2007
et un récapitulatif
et je vous en ai copié quelques bribes ... sur aussi Jean-Luc Lagarce
mais mis en scène par Rodolphe Dana Les Possédés,

Il m'avait contactée pour un rôle de Mère dans sa précédente mise en scène du Pays Lointain du même Jean-Luc Lagarce et puis cela ne s'est pas fait...
et bien-sûr je suis allée voir la pièce et j'ai été déçue par rapport au travail collectif dont il m'avait parlé et dont il m'avait montré une vidéo pour Oncle Vania
j'étais bien incapable d'aller le voir ensuite
si peu d'objectivité donc je persiste et j'y retournerai pour lui dire combien j'aime ou pas...
En tous les cas ils fonctionnent comme une vraie troupe et leur jeu est proche pour pas dire palpable... un théâtre qui aurait appris dans le jeu du cinéma...

Derniers remords avant l’oubli
Théâtre de la Bastille
23 octobre au 25 novembre 19h30, dimanche 15h30
relâche 25 octobre et lundi
13 € et 20 € – Abonnement 13 €

La Ferme du Buisson / Scène nationale
de Marne La Vallée, Noisiel
27 novembre au 1 décembre à 20h45, 2 décembre
17h, relâche Jeudi – 13 € et 20 € – Abonnement 13 €

La Scène Watteau, Nogent-sur-Marne
6 au 8 décembre 20h30
7 € à 20 € – Abonnement 7 € et 13 €
Les personnages de Jean-Luc Lagarce aiment revenir en arrière, retourner sur leur pas, se retourner sur leur passé. Et la mort prématurée de l’écrivain, acteur, metteur en scène et éditeur (1957-1995) n’incite que davantage à lire ses pièces comme des rétrospectives, comme autant d’exercices du deuil des souvenirs. Derniers remords avant l’oubli est l’évocation d’un amour de jeunesse ayant uni une femme et deux hommes dans une demeure emplie des parfums de l’été. Désormais, le temps de l’inventaire a succédé à celui de l’invention ; Pierre habite seul la maison que ses amis, accompagnés de leurs conjoints, sont venus le convaincre de vendre. Il est ici question « d’argent, donc de passion(s), donc d’utopie(s), donc d’amour(s) », souligne le jeune metteur en scène Rodolphe Dana, dont c’est la troisième mise en scène, après un Oncle Vania remarqué et, l’an passé, un touchant Pays lointain du même Jean-Luc Lagarce. Il est question aussi, comme souvent chez Lagarce, d’amours et de souvenirs lessivés, d’histoires de famille(s), de règlements de comptes ; de sentiments hantés, incommunicables.
C’est tout cela qui passe dans la langue, la fameuse et singulière langue de Jean-Luc Lagarce. Ces phrases répétées qui ne sont jamais des ratiocinations, simplement des désirs de traquer les sentiments au plus près, au plus juste – plutôt se taire que se trahir. Des sentiments auxquels la parole pourrait redonner tout leur poids si seulement la pensée pouvait lui en laisser le temps, se décider à la suivre, et si seulement la parole était réellement capable d’une telle précision chirurgicale. Les mots de Lagarce sont frères des fêlures et des échecs, ce sont eux qui créent l’atmosphère sombre, étoufante et pourtant tellement lumineuse qui nimbe son théâtre. Pour évoquer cette recherche du temps perdu, Rodolphe Dana cite justement Proust : «On ne guérit d’une douleur qu’à condition de la vivre pleinement.» Et ajoute : «Cette phrase s’applique aussi à l’amour. Et chez Lagarce, ces deux versions résonnent.»
Il y a de la Danse

Théâtre de la Ville
2 place du Châtelet
75004 Paris
04 DÉCEMBRE au 09 DÉCEMBRE

Métro : Châtelet-RER : Châtelet-Les Halles

4 au 8 décembre 20h30,
9 décembre15h
14, 50 € et 26 €
Abonnement 14, 50 €


CRWDSPCR (1993)
Musique, John King, Blues 99
Décor, costumes et lumière, Mark Lancaster

Crises (1960)
Musique, Conlon Nancarrow, Rhythm Studies #1, #2, #4, #7, #6”
Costumes, Robert Rauschenberg
Lumière, Megan Byrne

EyeSpace (2006-2007)
Création
Musique, Mikel Rouse, musiques pour iPods, International Cloud Atlas
Décor, Henry Samelson
Lumière, Josh Johnson

Chorégraphie, Merce Cunningham

Merce Cunningham Dance Company
Interprètes Cédric Andrieux, Jonah Bokaer, Lisa Boudreau, Julie Cunningham, Brandon Collwes, Emma Desjardins, Holley Farmer, Jennifer Goggans, Rashaun Mitchell, Koji Mizuta, Marcie Munnerlyn, Daniel Squire, Robert Swinston, Andrea Weber



À 88 ans, Merce Cunningham n’en finit pas de s’abandonner aux vertus du hasard pour continuer à nous surprendre, et à se surprendre lui-même, pour déjouer et stimuler son propre imaginaire. Comme il le faisait jadis avec les jets de dés ou de pièces de monnaie, le chorégraphe américain – toujours à la pointe, toujours ailleurs – utilise aujourd’hui l’iPod pour inviter chacun à intervenir librement sur le contexte musical de la pièce qui se joue sous ses yeux.
Pour EyeSpace en effet, sa dernière création, la musique composée par Mikel Rouse (utilisant notamment des samples de piano préparé de John Cage) est distribuée à chaque spectateur sur un baladeur numérique : de la sorte, chacun est libre, durant le spectacle, de laisser la musique se dérouler à sa guise. « Chronologiquement » ou suivant un mode de lecture aléatoire.
Les duos, trios et quatuors exécutés par les 13 danseurs esquissent ainsi un temps à la fois collectif et privé, commun et individuel – et l’expérience théâtrale se fait ici véritablement expérience de la liberté.
Également au programme, deux pièces qui couvrent trente années d’une création qui a bouleversé le XXe siècle chorégraphique : Crises, de 1960, où les intonations jazz des compositions pour piano mécanique de Conlon Nancarrow scandent un face à face à fleur de peau entre cinq danseurs – quatre femmes et un homme – dont les membres sont reliés entre eux par des bandes élastiques. Et CRWDSPCR (1993), dont la frénésie incessante se déploie sur des accents proches du blues.

Coréalisation Théâtre de la Ville ; Festival d’Automne à Paris

La saison 2007-2008 de la Merce Cunningham Dance Company est financée en grande partie grâce au soutien des Carnegie Corporation of New-York, Ford Foundation, Andrew W. Mellon Foundation, Robert Rauschenberg, The Starr Foundation et Save America’s Treasures.
Ce projet a bénéficié d’une aide du National Endowment fort The Arts. Ces représentations sont rendues possibles grâce à des fonds publics provenant du New York State Council on the Arts, agence d’État.
The Eleanor Naylor Dana Charitable Trust, Gladys Kreible Delmas Foundation, The Harkness Foundation for Dance et The Fan Fox and Leslie R. Samuels Foundation ont généreusement contribué à cet engagement.

Il y a
de la Musique et encore du Théâtre avec Une seconde surprise de l'Amour de Marivaux au théâtre de Chaillot et aussi Abbas Kiarostami à Beaubourg des expositions...
Une rétrospective intégrale des films de Abbas Kiarostami est présentée au Centre Pompidou à l’occasion de l’exposition Érice-Kiarostami :
correspondances du 19 septembre au 17 janvier.

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