dimanche 9 décembre 2007

le théâtre des Quartiers d'IVRY/ Les blocages à aller sur scène/ Un FEYDEAU monté par Alain Françon à la Colline/24h CHRONO mes 1ères impressions...


Ces deux photos sont ANTOINE VITEZ Bérénice d'ANTOINE VITEZ avec ANTOINE VITEZ
et le masque et la main d'ANTOINE VITEZ

Quand on me demande où faut-il aller jouer et apprendre à faire du théâtre, j'oublie de proposer
à Ivry le THÉÂTRE DES QUARTIERS D'IVRY, le théâtre d'Antoine Vitez.
Sous la direction et la responsabilité artistique d'Adel HAKIM et d'Élisabeth CHAILLOUX, ils ont depuis des années une programmation singulière, des Ateliers et des Partenariats courageux et très professionnels.
C'est d'un rapport qualité prix rare, avec des perspectives de jouer dans des spectacles professionnels.

J'ai quelques amis qui en ont fait partie pendant plusieurs années et qui ont pris leur passion, à bras le corps, ont créé des spectacles, en faisant appel à des metteurs en scène, ont loué des salles et ont joué jusqu'à un mois de suite, tout en travaillant bien-sûr à côté. Ils sont rentrés dans leurs frais.

Certains vous diront, que c'est un théâtre engagé, et alors ? "Tout est politique", Olivier Py à L'ODÉON, Jean-Michel RIBES au Théâtre du Rond-Point, également... s'ils deviennent des alibis, ils sauront le dire comme Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie.

Je voulais parler des blocages si marquants, marqués quand on aime...
Par exemple, on aime le théâtre, la musique, en connaisseur, la littérature en pratiquant et lorsqu'on prend la parole ou lorsqu'on joue sur scène, on bloque, on pleure, on rit, on rougit, on quitte la scène, la pièce en courant, on s'écoute, on s'auto-évalue mauvais, on chante comme à l'école, on n'arrive pas à exprimer ses émotions, on bute toujours au même endroit etc... Chacun ses blocages.
À ces moments, on lâche, on fuit et c'est bien et c'est une forme "d'acter" et de réagir.
Les répétitions c'est fait pour cela.

Et des années après qui s'en souviendra quelquefois pas même les protagonistes.

Je pourrais vous raconter que je ne savais pas respirer que je ne savais donc pas courir et que mes premiers stages intéressants de théâtre, il y avait jogging, foot, initiation aux arts martiaux d'obligatoires.
Dans ces cas-là bien-sûr on ne voit que les doués en sport et qui sont toujours devant.

Après des années je peux vous dire que c'est seulement maintenant que je parviens à tenir assise sur mes pieds au yoga sans me relever au bout de 5 mn.
Il faut donner du temps au temps et pour le théâtre, c'est plus facile, plus rapide, car il y a toujours des moments en spectacle où en jeu où l'on s'affranchit de ses peurs de ses blocages, pour le plaisir de jouer avec les autres où l'on s'oublie et ça marche...

Les blocages, le trac, ça revient mais ça passe, on respire, on rit, on se trompe et personne ne le voit ça continue, le spectacle va inexorablement tout seul vers sa fin. Le point de chute est ailleurs hors soi, et cela fait du bien, d'autant qu'il faut faire attention à plein d'autres choses que soi, à la suite, aux changements, aux accessoires, aux costumes... à la lumière. La mise en lumière lave et répare, les plus démunis ne sont pas ceux qu'on croit et/ou qui l'étaient au début, timides introvertis ou au contraire extravertis toujours dans un jeu qui sonne un peu faux, de "chieur" ou de grande gueule qui interrompt empêche toujours les plus intelligents ou différents de s'exprimer.

JE NE SUIS PAS EN TRAIN DE VOUS DIRE QU'ON EST TOUS ÉGAUX SUR SCÈNE...
mais c'est une autre vie où l'on est obligés le temps de jouer, d'être solidaires pour le meilleur de tous.
Être sur scène c'est une "Autre Scène" que la vie.
Les yeux brillent plus facilement dans la lumière.


L'HÔTEL DU LIBRE - ÉCHANGE va bientôt se produire au théâtre de la Colline dans une mise en scène d'Alain FRANÇON. C'est un FEYDEAU moins connu que le DINDON ou LA DAME DE CHEZ MAXIM... les situations sont toutes aussi drôles et cruelles. Alain FRANÇON est un grand faiseur du théâtre au collectif étincelant : Tchékov, Feydeau, Strinberg, Ibsen...
Il doit laisser sa place à la direction du Théâtre de la Colline en 2010 à Stéphane Braunschweig.

Pour finir 24H CHRONO


Qu'est-ce que je cause et combien... sont découragés de revenir nous voir, mon théâtre et moi, je vois bien, je n'ai pas tous les commentaires espérés...

Pour conclure et là vous allez rire, Jack Bauer est pour moi encore mieux dans la saison VI.
Oui jusque là, je porte toujours aux nues l'acteur, les acteurs et les scénaristes.
D'autant que c'est moins bon, en quelque sorte moins propre, le vaisseau est fissuré, la tragédie fricote avec la vulgarité, les effets sentent le carton pâte, les murs se fissurent, les familles, c'est du joli ! La torture, les mesures d'urgence, les intimidations, la torture encore et encore, tout est au même niveau, tout est justifié, la confusion, la mise au niveau le plus bas pour enrichir quelques individus sans aucun scrupules et qui misent très gros sur la simulation, la confusion.
Explosions nucléaires, gouvernement avec un président intègre mais qui ne peut rien diriger ni rien contrôler.
Et Jack, il est en cendres et continue vaille que vaille à faire son boulot malgré tout et envers son frère...
Ah ! le frère de Jack quand vous découvrirez qui il est, vous ne serez pas déçu, les terroristes à coté... ont plus de morale. Son frère il a une famille, une très belle maison et un gros 4/4.
C'est immédiat on l'avait aperçu dans la saison précédente, on ne peut pas le sentir et dès le début.
KIEFFER SUTHERLAND est de la même famille d'acteurs que MATT DAMON
et comme dit l'autre, ils ont un peu la même bouche que l'homme de ma vie.
Jouer avec l'apparence de l'indifférence est une belle gageure c'est un jeu qui permet toutes les ruptures de jeux en sous-sol en non-effets et il ne faut jamais couper le fil de la relation à l'autre par la caméra sur le regard.
Ils ont tout dans les mirettes ces acteurs là, ce sont des chats, des félins, ces clowns blancs, tout le contraire des AUGUSTES.

Quelques réactions capturées dans un site suite à une critique qui trouvait déjà la SAISON V
nulle...
Chers critiques, ce sera avec joie que je me plongerai dans ce sixième opus des aventures de Jacques Bauer puisque vous en dites du mal et que vous traitez d'affligeante la saison 5 qui m'a beaucoup plu, même si cela devient un peu lassant de supporter une Amérique seule au monde entourée d'alliés européens traitres dans l'âme, une Amérique, seule véritable démocratie (hum ! hum!) prise pour cible par le monde entier, peuplé de terroristes, sauf peut-être les Russes (cher Poutine, les Américains t'adorent et voient en toi un vrai petit démocrate). Ce n'est donc pas pour le message politique véhiculé par la FOX que je me laisse capturer par 24h Chrono et que je ne décroche plus avant l'image finale ! C'est le rythme et les rebondissements (tirés par les cheveux, certes) qui me collent dans le fauteuil et me font perdre toute notion de temps. Messieurs les critiques, critiquez ! Chers spectateurs ne vous laissez point influencer, jugez par vous-mêmes !
Lionchauve, le 28/11/2007
24
Non mais vous êtes complètement barré ou quoi ? "Après une saison 5 calamiteuse", vraiment n'importe quoi. Alors que cette saison 5 est considérée, pour beaucoup, et à juste titre comme la meilleure. Personnellement, Jack Bauer ne m'a jamais déçu. Y'a des trucs invraisemblables, mais c'est ce qui fait le charme de cette série et j'attends avec impatience cette saison 6.
Puyau, le 24/11/2007

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