De ces quatre films comme dirait une très bonne amie quel est ton classement ?!
Elle me fait rire quand elle me dit cela car juste après, elle établit une liste de précautions : elle sait bien que l'on ne peut pas comparer, que les moyens, les visions, les réalisations, les origines, les cultures, les acteurs sont différents, mais quand même quel est mon préféré ?
Raisonnable, je lui répondrai que je les mettrais par 2 : dans le peloton du haut : Versailles et "The Dark knight" et dans le peloton arrière : "L'empreinte de l'Ange" et "Wall.E".
Et aussi si j'étais l'écho seulement de mon plaisir et de mes gouts cinématographiques, je mettrai loin devant en échappée : "Versailles".
Parce que pour moi, c'est un film qui vous chamboule profondément, qui part d'une révolte d'une colère et qui est adouci et comment dire, sublimé* par sa dignité et sa simplicité. C'est un film étonnant : inoubliable par le choix des acteurs, des non-acteurs, c'est un film comme cela que je rêverai de faire et dans lequel j'aimerai tourner.
* j'utilise le mot "sublime" trop souvent, par goût des extrêmes, du paradoxe, du manque... avec l'excuse, le bémol de l'expression placée devant : "comment dire"
Parce que "Versailles" est sur l'humanité, sur la misère, qu'il combat à la racine toutes les généralités sur les exclus, les SDF, les gens de la rue, les clochards à chiens, un peu, beaucoup, passionnément comme le film d'Agnès Varda avec Sandrine Bonnaire ; "Sur la route" (film indispensable à emporter sur son île ou dans son cercueil...), "Versailles" combat l'idée insinuée, infiltrée qui se répand comme quoi ce sont : ces exclus, le rebus de la société !
Parce qu'aussi, ce film, c'est avec Guillaume Depardieu, et que cet homme est mon Harvey Keitel français. Je peux l'aimer, lui alors que son père devient absent oublieux de sa rage et de ses idéaux (mais je vous rappelle que pour moi, Gérard Depardieu demeure un prodigieux colosse du travail d'acteur, je l'aime pour son génie et sa générosité depuis "les Valseuses", Duras, "Sept morts sur ordonnance"...)
Parce que... disais-je,
Guillaume Depardieu, que ce soit avec Rivette ou dans ce film, ou dans "les apprentis" de Pierre Salvadori, il est d'un seul bloc, une pierre précieuse. Il joue comme on ne joue plus dans le cinéma français, il est capable de toutes les nuances d'émotions et de sentiments, de fureur animale sans le moindre faux-semblant, c'est un mutant, un hors-normes, c'est mon champion d'autant qu'il a du respect pour tous les êtres à commencer pour son public. Son sourire et son cri sont les deux extrêmes opposés d'un grand octave. C'est un acteur qui contrairement à son père tourne peu et semble scrupuleux pour trier ses rôles.
Il s'est brûlé et s'est choisi.
Le dernier Batman, "The Dark knight" je l'ai apprécié et puis je l'ai un peu oublié, parce que j'ai abusé de la fête du cinéma, voir trop de films nuit ?!
J'ai apprécié les héros défaits hués qui se muent en violents en vengeurs ou en simples observateurs.
J'ai adoré l'acteur Heath Ledger depuis décédé qui interprète le personnage du Joker, Joker qui a conscience de son rôle de Démon meurtrier, Implacable.
Batman n'est plus qu'un veilleur, comme dans les tragédies antiques. Le film est un peu long, l'histoire reprend les personnages s'inversent Joker est arrêté emprisonné enfin...
"Wall.E "contrairement au Batman resurgit, alors qu'après l'avoir vu, j'étais comme un peu déçue du film. Il est un peu délicat de voir deux films l'un après l'autre. Surtout, si on est comme imprégnée du précédent aux antipodes et là "Wall.E" c'était juste après "Versailles".
Dans ce film d'animation la difficulté : c'est que... c'est une comédie poétique philosophique et romantique...
Beaucoup trop de lièvres chassés à la fois.
Mais l'univers du petit robot déglingué son refuge son animal de compagnie, tout cela est très agréable à regarder, ressentir. Et une scène insignifiante m'a faite beaucoup rire ou il doit choisir entre ses cuillères et ses fourchettes... pour ranger un hybride un mutant des deux... une cuillère fourchette, un peu comme on utilise pour tourner la salade.
"Il faut retrouver son regard d'enfant"...
"L'empreinte de l'Ange" est très bien construit pensé interprété et n'oubliez-pas ce film mérite le déplacement d'une soirée au cinéma. Surtout que lui aussi est construit sur une idée disons inattendue, pour ne rien dévoiler.
Mais je ne sais pas, c'est un peu guindé par le rythme et aussi une volonté de fabriquer de l'inquiétude... comme si le réalisateur avait réalisé sous haute surveillance.
Il aurait du être, ce film, plus écran-écrin des deux portraits de femmes.
Mais attention car là je dérape sur le film que j'aurais voulu voir (faire) pas sur le film que j'ai vu. D'autant que j'ai été très touchée et j'ai pleuré bien après être sortie du cinéma en replis sur moi... J'aime pleurer et rire avoir peur au cinéma et cette fête du cinéma a été très réussie.
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Dans ce film d'animation la difficulté : c'est que... c'est une comédie poétique philosophique et romantique...
Beaucoup trop de lièvres chassés à la fois.
Mais l'univers du petit robot déglingué son refuge son animal de compagnie, tout cela est très agréable à regarder, ressentir. Et une scène insignifiante m'a faite beaucoup rire ou il doit choisir entre ses cuillères et ses fourchettes... pour ranger un hybride un mutant des deux... une cuillère fourchette, un peu comme on utilise pour tourner la salade.
"Il faut retrouver son regard d'enfant"...
"L'empreinte de l'Ange" est très bien construit pensé interprété et n'oubliez-pas ce film mérite le déplacement d'une soirée au cinéma. Surtout que lui aussi est construit sur une idée disons inattendue, pour ne rien dévoiler.
Mais je ne sais pas, c'est un peu guindé par le rythme et aussi une volonté de fabriquer de l'inquiétude... comme si le réalisateur avait réalisé sous haute surveillance.
Il aurait du être, ce film, plus écran-écrin des deux portraits de femmes.
Mais attention car là je dérape sur le film que j'aurais voulu voir (faire) pas sur le film que j'ai vu. D'autant que j'ai été très touchée et j'ai pleuré bien après être sortie du cinéma en replis sur moi... J'aime pleurer et rire avoir peur au cinéma et cette fête du cinéma a été très réussie.
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- C'est tout ! En précisant le jeu, le visuel, le son, les lumières ?
- Oui et non car le texte est un prétexte et le metteur (c'est pas loin de "me tuer" metteur...) en scène et les acteurs y font leur cuisine.
Donc quand tu écris, ce que nous avions fait, pour une création, nous avions choisi une idée un thème et Philippe Person me demandait sur ces thèmes, d'écrire, ou après avoir choisi les personnages, nous écrivions des dialogues. Toujours pour une création nous avions à plusieurs écrit au fur et à mesure, la trame était fixée, mais pas figée.
Et pour finir, le dramaturge et metteur en scène, comme un cinéaste retire coupe rejette rajoute.
-Et maintenant ?
-Maintenant dans les faits, que fait-il, que faisons-nous ? il fait tout, seul où confie totalement l'adaptation à Philippe Honoré. Nous ne sommes pas devenus Bacri et Djaoui...
Pour les spectacles d'élèves nous avons une collaboration de trapézistes... lui tient et soutient le projet et moi je m'élance et lui passe quelques figures, et surtout à deux on vérifie que le tout ne tombe pas...
- J'ai écrit une adaptation sur un cas psychiatrique, cette femme se faisait appeler Madeleine, les deux personnes les plus enclines à m'en parler furent le ministère (mais je n'ai pas reçu d'aide ou subvention, mais ils ont tenu à m'avertir par courrier et par téléphone -genre- que j'avais 15/20 par le jury et qu'il fallait 18).
Et ils m'ont conseillé de rencontrer Madeleine Marion. Ce que j'ai fait, j'ai passé un excellent moment mais le rôle n'était pas pour elle du tout et elle ne voulait pas faire de mise en scène.
Et j'ai confié ce texte à Jean-Michel Rabeux qui m'a téléphoné pour me dire que c'était une très bonne adaptation mais qu'il ne s'intéressait plus à ce genre d'adaptation.
C'était un pieux mensonge, puisqu'il a repris Onanisme avec troubles nerveux chez deux petites filles... c'est c'était un peu sur le même mode d'écriture(en toute modestie). Partir de l'écriture clinique et élaguer, en retirer le + possible.
(J'y crois pas je me fais une interview imaginaire, mais quoi ? c'est mon blog !)
-Et Philippe Person il m'a dit avoir beaucoup aimé à la lecture, il ma aidé à faire le dossier de demande de subvention au Ministère, et en tant que comédien, il a refusé comme beaucoup d'autres de jouer le rôle du psy. Je repense à tout cela, car cela m'avait bien pris 6 mois de mon temps, j'avais pris un congé sans solde, je passais mes journées à la Bibliothèque de Beaubourg.
Si vous voulez la lire elle est quelque part sur ce blog, c'est mon chéri qui l'a enregistrée pas dans le profil mais pas loin des photos : en dessous sont indiqués CV et Mon adaptation : "De l'angoisse à l'extase".
Il y a même depuis peu une galerie de photos, photos de scène surtout, de répétitions et quelques portraits au fil du temps, un seul enregistrement formaté pour un disque de chansons et textes disons "osés" un peu comme sortis de L'Enfer de la Bibliothèque nationale.
C'est très difficile l'avez-vous remarqué de travailler avec quelqu'un en toute confiance, on se méfie, on essaie d'instaurer des hiérarchies malgré nous, certains diront une autorité naturelle. En couple, c'est quelquefois totalement décourageant. Il faut garder l'espoir et l'amour ou l'admiration et faire des ajustements.
Ah ! cet article est difficile.
Nous avons des outils aujourd'hui, des outils accessibles (par ordinateur) mais nous ne sommes pas spécialistes, informaticiens, ingénieurs du son et directeurs de l'image. Nos têtes nos relations semblent truffées de trous défaillances constamment. Mais c'est aussi parce que le territoire à découvrir par notre petite lucarne est tellement vaste. Il ne faut pas se décourager faire appel à d'autres et croire à l'évolution ouverte donnée grâce aux rencontres, et à notre "résilience". Le corps à nous acteurs est aussi notre mémoire.
Pour apprendre à écrire du théâtre, c'est beaucoup d'astreintes, de travail et puis aussi je crois que ça peut-être très drôle. Je me souviens de plaisantes après-midi où nous écrivions jouions à moitié des scènes. Quelquefois elles nous semblaient très réussies et après dans l'espace jeu, par d'autres comédiens, nous nous rendions vite compte que ça n'allait pas...
Bon stop je me répands, me répète Et c'était seulement sur Paris les 3 jours de cinoche à 3 € ! Bandits...
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Cette rentrée au théâtre, par la "grande porte"comme en Avignon celle du In, le théâtre Public, subventionné, vos, nos impôts(on n'apprend beaucoup de choses à lire les jolies brochures/programmes officiels de la saison à venir des théâtres nationaux, par exemple Faust a mis 60 ans à parfaire à finir son Goethe 1771 à 1832!!! -l'inverse bien-sûr-)
à L'Odéon Théâtre de L'Europe
J'aurais envie de voir et/ou de revoir beaucoup plus que j'en nomme et que j'irai voir...
-Ricercar mise en scène François Tanguy du 23/09 au 19/10
-Othello mise en scène Éric Vigner avec Michel Fau dans le rôle de Iago du 6/11 au 07/12
-Le Soulier de Satin mise en scène d'Olivier Py du 7 au 29/03
-La Dame de chez Maxim's mise en scène de Nicolas Sivadier avec Nicolas Bouchaud et Norah Krief du au
-Faust en lituanien surtitré de Einmuntas Nekrosius du 27/05 au 06/06
à Chaillot :
en théâtre
-La Ballade du vieux marin JB Sastre avec JM Patte du 17/09 au 11/10
-L'Art de ne croire en rien JF Peyret du 2 au 5/10
-Salle des Fêtes J Deschamps et Macha Makeïeff du 15/04 au 16/05
-Carte blanche au comédien Yves Noël Genod du 14/05 au 6/06
en danse
-Carmen Antonio Gadès et Carlos Saura du 17 au 27/09
-Sombreros de Découflé du 08/11 au 13/12
voilà je vous donne des pistes surfez, faites vos rêves, vos choix, votre abonnement en ligne...
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