mercredi 8 octobre 2008

Et Ricercar aux Ateliers Berthier, oeuvre à la subversion insubmersible de l'art non ? comme mon vieux pote Picasso qu'on...


comme mon vieux pote Picasso qu'on...
ne réussira pas à enfermer dans une expo si chère, (des expos ; celle du Musée d'Orsay l'est moins que celle du Grand Palais)
Picasso agace d'autant que sa côte, à lui, elle est stable !
Si seulement l'information et l'explication en continu, atténuait commençait à atténuer les courants et les doutes contagieux, cette crise ne sera pas celle de 29, le capitalisme n'est pas mort...
- oui mais alors il va devenir plus intelligent plus comment disent-ils ? transparent.

Le capitalisme est une situation à gérer . Il n'y a pas d'humains imbéciles il n'y a que des situations disait l'excellent toujours pimpant d'Ormesson à la non moins excellente émission de TADDÉÏ : "Ce soir ou jamais..."
Mais le partage bon sang je ne rigole pas ça commence quand !
FERMEZ LES YEUX RESPIREZ à fond, faites toutes les choses qui déjà vous à vous vous font du bien....
CE SOIR OU JAMAIS...
EXPO très chère sur Pablo Picasso et ses maîtres, inspirations de grands peintres, eh oui ! il a copié ...
et que j'irai voir bien sûr

Quand Matisse est mort il a dit : "avec qui vais-je pouvoir parler peinture..."

Matisse était un joueur de violon comme Ingres...

Picasso j'ai habité mon temps 2 ans à côté de son Musée et j'allais souvent à la Cafèt abriter ma solitude, et sa sculpture appelée la chèvre m'a aidé à tout supporter...

Ce petit Musée lui va bien, quel grand rire, animera tous les enfers de la création de "la vie d'artiste", de savoir que lui, est encensé après Matisse, ils y passent tous aux banques et assurances de cette création tumeur qui devient nuage puis soleil sur fond bleu ou sur aplat d'éclipse...

Donc... revenons au théâtre, une amie avec qui j'ai la joie de laisser "tomber les masques" par une correspondance...
m'a dit aller voir Ricerar et je me fie à son gout frondeur, inquiet, sensible et esthète sans ostentation
À propos de correspondance, les deux penseurs charlatans provocateurs écrivains poumons du temps qui se pense... Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy, en ont accouché d'une...
Je la feuillèterai ou l'achèterai ou la prendrais-je à la biblio de mon quartier de mon entreprise...
Partout... n'oubliez- pas comme le vin, volez les s'il le faut les disques, les livres, les flacons d'ivresse de sublime joie ne serait-ce pour qu'un moment surtout en ce moment...


Ricerar
de François Tanguy
mise en scène de François Tanguy
Avec : Frode Bjørnstad, Laurence Chable, Fosco Corliano, Claudie Douet, Katia Grange, Jean Rochereau, Boris Sirdey
Artiste exigeant et généreux, François Tanguy prend le temps nécessaire pour ses projets ambitieux qu’il réalise avec passion. Pour Ricercar, il a de nouveau réuni un collectif d’acteurs et de techniciens pour faire un théâtre de résistance aux modes, aux facilités du divertissement superficiel, aux théories sectaires, au formalisme, à l’abêtissement, un théâtre qui met en son centre le plaisir de la réflexion, la force de l’imaginaire, la violence de la poésie dramatique. Un théâtre de l’urgence qui ne se crée pas dans la confusion mais dans la rigueur et qui convoque sur le plateau tous les arts qui peuvent l’enrichir et sans lesquels il ne serait peut-être qu’une coquille vide : peinture, musique, littérature, philosophie… Un théâtre du cérémonial qui se construit et se détruit dans un même mouvement, un théâtre qui se compose et se décompose, s’efface et renait, qui se retourne comme un gant, un théâtre de la répétition des motifs. Le ricercar est une forme musicale contrapuntique moins élaborée que la fugue, laquelle est plus tardive et exploite un thème générateur de façon systématique, alors que le ricercar enchaîne des épisodes différents qui peuvent être sans lien thématique. Comme François Tanguy l’explique, “l’intitulé Ricercar, s’il évoque ces mouvements d’entrelacs, de reprises, de diversités des sources et des dynamismes sonores, sera ici l’indication d’un ‘milieu’, dérivé du mot lui-même. Ricercare : rechercher, faire le tour de, parcourir… Cela, l’inscription revenante des figures, des corps, des vocables, dans l’apparaître de l’espace et du temps – délibérations sans cesse reprises, convoquées et révoquées du vif et du mort, des simulacres et des sens, des airs et des herbes.” Sur le plateau, le théâtre se met lui-même en scène. Il ne s’agit pas seulement de faire entendre les mots de François Villon et de Dante, de Pirandello et de Kafka, d’Ezra Pound et de Mandelstam, de Liszt, Berio, Berg, Verdi, Stravinsky ou Beethoven ; François Tanguy et ses compagnons élaborent à partir de ces univers littéraires et musicaux un monde de fiction et d’invention, peuplé de corps désarticulés qui se meuvent dans un espace cadré-décadré, fait de profondeur, de diagonales savantes, d’ombres et de lumières, de planches et de tulles, qui modifient sans cesse l’approche et la perception des images. Le spectacle est construit méticuleusement dans cette fragmentation permanente qui laisse des temps de suspension et de respiration où tout semble pouvoir arriver sur le plateau. Un théâtre qui fait une absolue confiance à chaque spectateur et à son incommensurable capacité à rêver, à s’étonner, à accepter le trouble, à pénétrer les ténèbres, à traverser le miroir des faux semblants, à partager ces moments ineffables que nous offrent François Tanguy et le Théâtre du Radeau.

Jean-François Perrier

Production : Théâtre du Radeau

Coproduction Festival d'Automne à Paris, Odéon - Théâtre de l'Europe, Centre chorégraphique national Rillieux-la-Pape - Compagnie Maguy Marin, Festival d'Avignon, Théâtre Garonne, Théâtre National de Bretagne - TNB

Prochaines dates
Du 23/09/2008 au 19/10/2008
détail des dates
Paris
Odéon - Théâtre de l'Europe
Réservation +33 (0)1 44 85 40 00
infos sur le lieu

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