dimanche 9 novembre 2008

Othello, mes nièces... et aussi Ciné.


Critique /du journal LA TERRASSE fourre tout qu'on vous distribue à l'entrée des théâtres qui vous encombre toute la représentation, qu'on survole et dans lequel aucun jamais article n'accroche....
Othello
"Une magnifique dentelle noire araignée pour la scénographie ouvragée et glacée d’Éric Vigner. La tragédie shakespearienne vogue sur les méandres dangereux de la passion et d’un pouvoir à conserver. Avec la femme au cœur des désirs virils.
« On est toujours jaloux de deux personnes à la fois, je suis jaloux de qui j’aime et de qui l’aime », écrit Barthes via Fragments d’un désir amoureux. Dans Othello de Shakespeare, on reconnaît aisément Iago (Michel Fau au verbe déjeté dont il semble toujours vouloir se débarrasser), le fieffé rusé, félon et déloyal. C’est le porte-enseigne envieux du général républicain Othello (stature sereine et princière de Samir Guesmi) et de son lieutenant florentin Cassio (Thomas Scimeca décontracté), dont il convoite le poste. Mais Othello, le Maure converti au panache nomade en partance pour Chypre à défendre contre les Turcs, est vite jaloux de sa belle chrétienne Desdémone (Bénédicte Cerrutti, voix boudeuse et profonde) et des regards portés sur elle par Cassio. Le sentiment douloureux de la jalousie est vu comme une équation à trois termes, retraduit par Rémi de Vos et Eric Vigner. Il fallait se pencher, à la lumière de notre histoire et en les radicalisant au goût du jour, sur les relations masculines et féminines, berbères et chrétiennes, issues des continents blanc et noir. L’occasion d’un zoom sur le racisme ambiant à travers la peur de l’étranger, la crainte de ce que « Esclaves et païens finiront par nous gouverner ».

Le fameux mouchoir est une pièce maîtresse de ce métier à tisser

De ces nœuds enchevêtrés que nourrit un sentiment hostile né de l’envie - désir de possession exclusive, crainte, soupçon d’infidélité -, résultent les figures récurrentes de perdants prédéterminés. Sont mis hors-jeu et sans surprise le rude Othello et la blanche Desdémone, femme qui tend la main à la différence et au dialogue entre cultures et religions. Si une passion inquiète tisse son fil tragique, le fameux mouchoir est une pièce maîtresse de ce métier à tisser pervers. Éric Vigner, metteur en scène, scénographe et costumier, s’est emparé de cette soyeuse métaphore carrée, objet précieux d’Othello volé à Desdémone par Iago, pour s’amuser de tous les imbroglios. L’image du mouchoir que l’on plie puis déplie est tour à tour paroi murale aux dessins mauresques ou ombre de gratte-ciel de City financière aux mille fenêtres éclairées dans la nuit des terroristes. Un transparent de ciel bleu lumineux ouvre au jeu vivant d’une partie d’échecs installée sur un disque noir avec rois, reines et soldats sculptés, des ombres fantasques chamarrées de noir et blanc, vêtues de la lourde fourrure des grands. Deux passerelles maritimes évoquent la puissance guerrière des Vénitiens en posant la question de la suprématie de l’Occident mis à mal. Un Othello d’actualité.

Véronique Hotte
Othello de William Shakespeare, mise en scène Éric Vigner, du mardi au samedi 20h, dimanche 15h, du 6 novembre au 7 décembre 2008 à l’Odéon Théâtre de l’Europe place de l’Odéon 75006 Paris Tél : 01 44 85 40 40 www.theatre-odeon.fr Texte publié aux éditions Descartes et Cie. Spectacle vu au CDDB – Théâtre de Lorient."

Mais pourquoi cette critique n'accroche pas parce que parce que...

on ne sait déjà pas s'ils aiment ou pas...
Les critiques distants et qui ne vous apprennent rien sur la pièce en elle-même pas plus vis à vis du metteur en scène et des comédiens ils parlent sur un ton rendu, comme au sortir du petit buffet offert au foyer des artistes après la 1ère.
-Vous...
-C'est très intéressant la vision le parti pris les lumières le décor les ombres et les lumières comme une photo...
-Oui bien-sûr

Alors que les comédiens ont défendu leur vie jusqu'au bout du rôle, que le metteur en scène les a fait accoster sur une autre planète et qu'ils ont sué âmes et eaux pour accoucher de cet objet machin enfant vivant différemment à chaque soir à chaque fois comme la 1ère fois.
connus ou moins connus la présence du public impose une mise en abîme et/ou une mise en lumière.

Je vous confie le résumé officiel du site officiel de L'Odéon
En réservant, vous verrez c'est complet sur nombreuses dates... alors il faut passer au Théâtre 1h avant et patienter dans la file d'attente. Beaucoup de places restent disponibles ainsi : désistements, annulations etc
"Mon chagrin est celui du Ciel, qui frappe ce qu’il aime."
Shakespeare

"Entre 1599 et 1608, Shakespeare a produit sept sommets du répertoire tragique. Othello, qui date probablement de 1603/4, est le troisième d’entre eux, succédant à Hamlet et précédant immédiatement Le Roi Lear. Et ce drame, d’une terrible noirceur, est peut-être de tous ceux de Shakespeare celui dont l’intrigue est la plus maîtrisée. Le voyage d’Othello vers son destin, commencé à Venise et s’achevant à Chypre, paraît l’enfoncer peu à peu en enfer, tandis qu’autour de lui l’espace va se rétrécissant progressivement, jusqu’aux dimensions de la chambre où Desdemone est étouffée. Pour retracer les étapes de cet engloutissement d’un homme dans son propre abîme Éric Vigner a souhaité d’abord disposer d’un texte taillé à nouveaux frais pour des acteurs tels que Michel Fau et Samir Guesmi. Car Vigner, qui a toujours aimé passer des classiques aux modernes et faire dialoguer leurs qualités respectives, se fait d’Othello une idée résolument contemporaine.
Pour écrire avec lui cette nouvelle version, il a fait appel à Rémi De Vos. Leur amitié remonte à une bonne décennie. Vigner a déjà créé deux de ses oeuvres (dont Jusqu’à ce que la mort nous sépare, présenté à Paris en 2007) au Théâtre de Lorient, qu’il dirige depuis 1996 et où De Vos travaille à ses côtés en qualité d’auteur associé. Leur nouvelle traduction a été achevée peu avant le départ de Vigner pour Atlanta, où il était attendu pour mettre en scène une pièce de cet autre traducteur de Shakespeare que fut Bernard-Marie Koltès. Et dès le début des répétitions, alors qu’il abordait en langue anglaise celui qui est l’un de ses auteurs de prédilection, il mesura «combien les pièces communiquent entre elles». Koltès et Shakespeare lui paraissent se faire écho, s’éclairer, se commenter l’un l’autre. «Deux hommes qui se croisent», écrit Koltès, «n’ont pas d’autre choix que de se frapper, avec la violence de l’ennemi ou la douceur de la fraternité» : en redécouvrant cette réplique de Dans la solitude des champs de coton, Vigner songe aussitôt à cette autre «histoire d’hommes» qu’est Othello, où s’affrontent le général maure et son enseigne, Iago le démoniaque.
Koltès et Shakespeare ont tous deux le sens des conflits et des guerres : Othello a pour toile de fond une Méditerranée où Turcs et Vénitiens se disputent la suprématie, et dans l’ombre de la cité marine que sert Othello le Berbère, Koltès aide Vigner à entrevoir d’autres États, nouant avec «leurs» étrangers des liens tout aussi ambigus... «Othello», conclut Vigner, «est une pièce des ténèbres, où la question du désir, de l’amour et de la mort circule dans une atmosphère hypnotique, comme chez Koltès... L’étrange travail de mort qui s’opère dans cette pièce ne sera sublimé par rien. C’est un désert que l’on voit»."
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Ma grande nièce a fait un "projet d'art" parmi tant qui lui sont demandés(figures imposées) pour son bac -je ne sais pas si cela s'appelle comme ça exactement : "projet d'art"c'est une mise en abime d'une salle vide de théâtre, kaléidoscope, du plus large les fauteuils le rideau la scène, à un petit rectangle central rempli de vagues.... C'est une mise en abîme vue de la régie.

Je lui demanderai de m'en donner comme une impression réduite car dans ses travaux c'est celui que j'ai le moins regardé comme si je le connaissais déjà... et il reste ancré en mes lieux de mémoire, maintenant il me manque.
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J'AI LU UN TRÈS BEAU LIVRE QU'ON M'A OFFERT


MITSOU de Balthus(des dessins lorsqu'il avait 12 ans) avec lettres et texte de Rainer Maria Rilke son Beau-Père. Hommage au Roi des chats...



et je vous donne un extrait après avoir scanné et copier coller un article d'un journal suisse pour une seule exposition en Suisse, ses œuvres appartiennent à des collections privées, on ne les voit jamais...et celle-là est passée et je n'y suis pas allée...
mais un peu par les yeux d'une amie qui m'a réuni toutes ces petites pierres et/ou griffes de chats.


Hommage au Roi des chats



Le Roi des chats h/t, 1935, 78x49,5, Musée Jenisch, Vevey -Prolitéris Zurich

L'EXPOSITION DU 100ème ANNIVERSAIRE DE SA NAISSANCE

Que sait-on de Balthus? Balthus, le Roi des chats, le peintre des jeunes filles. Balthus, ermite en kimono dans son chalet de la Rossinière. On se souvient des encres de chine de Mitsou, qu'on associe à Rilke et à sa mère, Baladine. A l'innocent Mitsou se superposent des images d'adolescentes plus ou moins dénudées, qui nous laissent une vague impression de scandale.
Balthus aurait eu 100 ans cette année et il est temps de réviser nos classiques. Car le comte Balthazar Klossowski de Rola a résolument pris place dans le panthéon de la peinture du XXe siècle, entre Bacon et Picasso, deux peintres qu'il a d'ailleurs fort bien connus. Pour célébrer cet anniversaire, une seule exposition est prévue, à la Fondation P. Gianadda à Martigny. Il n'y a pas là de bien grand mystère. On retrouve le nom de Jean Clair, ancien directeur du musée Picasso, auteur du catalogue raisonné de Balthus paru en 1999 et commissaire de la grande exposition du Palais Grassi de Venise en 2001, quelques mois après la mort du peintre. Jean Clair est aussi un proche de Léonard Gianadda pour lequel il a organisé quelques expositions. Dès 2000, Léonard entrait dans le comité de la Fondation Balthus et y exerçait un discret mécénat. Il a bien connu le peintre et ne faisait pas mystère de son désir d'organiser une exposition à Martigny.
Ces liens privilégiés expliquent mieux qu'en cet été 2008, une cinquantaine de peintures sont réunies à la Fondation. Musées et collectionneurs privés ont été sollicités pour cette promenade dans plus de sept décennies de peinture, des premiers paysages à Muzot au-dessus de Sierre jusqu'à cette toile de 1995, «Gare de la Rossinière», tout un symbole. Un raccourci qui pourrait faire penser que Balthus est le plus suisse des peintres français. Sur les murs se succèdent la «Toilette de Cathy» (1933) du musée Pompidou, «La Rue» (1933) du Museum of Modem Art de New York, l'étude pour «La Montagne» (1935) conservée au Metropolitan de New York, parmi les grands musées et les nombreuses collections privées qui ont joué le jeu. Lorsqu'il dirigeait la Villa Médicis à Rome, Balthus avait moins de temps pour peindre et il s'est tout naturellement concentré sur le dessin. Cet aspect de son œuvre est rappelé avec environ 70 œuvres sur papier, crayons, fusains ou aquarelles, mais aussi fragments de nappes griffonnées au stylo, genèse de l'illustration des poèmes de son ami Pierre Jean Jouve. Des lithographies viennent rappeler qu'à 25 ans, Balthus se dessinait sous les traits de Heathcliff, le héros révolté des Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë. A en croire ses biographes, sa vie n'a rien eu à envier à celle de n'importe quel héros romantique. VR


Balthus, une vie à grands traits




UNE ENFANCE COSMOPOLITE



Paysage de Muzot, hic, 1923, 49.5x37.5, coll.part.
Premiers paysages


1908
Naissance à Paris de Balthazar Klossowski, origine polonaise, nationalité allemande.
1914
Zurich, Berlin
1917
Séparation de ses parents. Berne, Genève
1919
Rencontre entre Rilke et sa mère, Baladine
Eté à Beatenberg, au-dessus de Thoune
1921
Berlin
Premier tableau, il a 13 ans.

1923
Beatenberg Vierge à l'enfant pour la chapelle de la maison de Margrit Bay (localisation inconnue). Muzot, au-dessus de Sierre, premiers paysages. Son frère Pierre va vivre à Paris chez André Gide.
1924
Rencontre Antoinette de Watteville, sa future femme, âgée de 12 ans. Auditeur libre à La Grande Chaumière Paris.


L'APPRENTISSAGE

la Toilette de Cathy, h/t, 1933, 165x150, centre Pompidou Paris. Balthus illustre un épisode des «Hauts de Hurlevent», le roman d'Emily Brontë. Heathcliff et Cathy sont des portraits de Balthus et d'Antoinette de Watteville, sa fiancée.

Paris. Copie Poussin au Louvre sur les conseils de Bonnard et Maurice Denis.
1926
Séjour en Italie. Copie Piero della Francesca à Arezzo et Borgo San Sepolcro, Masaccio et Masolino à Florence. Beatenberg: fresques pour le temple (recouvertes en 1934)
1928
Zurich
1929
Berlin. Première exposition de Balthus à Zurich
1930
Beatenberg, premier portrait d'Antoinette de Watteville. Service militaire au Maroc
1932
Berne, copie les Trachtenbilder du Lucernois Josef Reinhard (1749-1824) au Musée historique. Lausanne, Auberjonois Paris avec Pierre et Betty Leyris. Illustrations des Hauts de Hurlevent.



LES ANNÉES PARISIENNES


la Rue, hlt, 1933, 195x240, Museum of Modern Art, New York.
La première œuvre importante de Balthus, influencée par Masolino et Piero della Francesca que Balthus avait copiés en Italie en 1926.

1933
Paris.
Pierre Jean Jouve. Derain.
Les Surréalistes visitent son atelier. Première rencontre avec Giacometti
1934
Visite de Picasso.
Pierre Matisse, fils du peintre, galeriste à New York. Antonin Artaud.
1935
Travaille avec Antonin Artaud aux décors et costumes des Cenci, drame d'après Shelley. Commandes de portraits. Premier autoportrait, «Le Roi des Chats», «Engadine chez Jouve», Portrait d'André Derain.
1936
Hyères chez la vicomtesse de Noailles.
Engadine chez Jouve. Londres
1937
Mariage avec Antoinette de Watteville.
1938
Première exposition à New York. Champrovent en Savoie. Pierre et Betty Leyris, Portrait de Miro (entre la même année au Museum of Modern Art New York).
1939
Mobilisé en septembre. Blessé, rentre à Paris en décembre.

LA VIE SUSPENDUE


Autoportrait, fusain, 1943, 63x45.7, coll. part.

Portrait d'Antoinette, fusain, 1943-1944,82.5x75,
Genève, coll. Jean Bonna

1940
Convalescence en Suisse. Beatenberg. Champrovent en Savoie.
1941
Berne. «Champrovent», Picasso achète «Les Enfants Blanchard». Invite Auberjonois à Berne pour le Nouvel-An.

1942
Berne Fribourg. Naissance de son fils Stanislas. Auberjonois à Fribourg pour le Nouvel An.
1944
Naissance de son fils Thadée. Paris, visite à Picasso.
1945
Cologny, près de Genève. Retrouve Giacometti

LE CHAT DE LA MÉDITERRANÉE



Le Chat de la Méditerranée, h/t, 1949, 127x185, coll. privée: l'enseigne peinte pour le restaurant La Méditerranée, place de l'Odéon, où Balthus venait manger avec ses amis Eluard, Camus, Malraux, Giacometti, Jean-Louis Barrault ou Albert Skira.

1946
Première rencontre avec Malraux. Albert Skira Jean Starobinski
Se sépare d'Antoinette. Monte une exposition à la Kunsthalle de Berne, L'Ecole de Paris, avec peintures de Cézanne aux contemporains, Picasso, Miro, Matisse, etc.
Paris.

1947
Côte d'Azur avec André Masson. Picasso, Françoise Gillot, Lacan, Sylvia Bataille, Laurence Bataille. Se lie avec Camus et Paul Eluard
1948
Décors et costumes pour «L'état de siège» avec Camus et Jean-Louis Barrault
1950
Cosi fan tutte, décors et costumes, festival d'Aix-en Provence.
1951
Voyage en Italie, Rome et Sermoneta.

LA LUMIÈRE DE CHASSY

Cour de ferme à Chassy, hlt, 1960, 130.5162, Centre Pompidou Paris:
Balthus trouve son inspiration dans les paysages qui s'étendent sous les fenêtres du château de Chassy.

1953
S'installe au château de Chassy dans le Morvan
1954
Vit avec Frédérique Tison, sa nièce.
1956
Exposition au Museum of Modem Art de New York
1958
Premières expositions en Italie
1959
Jules César, décors, avec Jean-Louis Barrault


ROME

1961
Malraux le fait nommer directeur de l'Académie de France à Rome, Villa Médicis. Commence la restauration de la Villa.
1962
Japon. Rencontre Setsuko Ideta. A Rome, se lie à Guttuso, Fellini, Valerio Zurlini
1966
Rétrospective au musée des Arts décoratifs à Paris
1967
Mariage avec Setsuko au Japon. Restauration des jardins de la Villa Médicis.
1968
Naissance de Fumio (1968-1970). Rétrospective à la Tate Gallery de Londres
1969
Mort de Baladine. Exposition Courbet à la Villa Médicis
1970
Séjours au château de Monte Calvello, près de Viterbe. Exposition Giacometti à la Villa Médicis.
1971
Exposition Bonnard à la Villa Médicis
1973
Naissance de sa fille Harumi. Exposition Caravagesques français à la Villa Médicis
1976
Exposition André Derain à la Villa Médicis. «La Toilette de Cathy» au Musée national d'art moderne de Paris

LE GRAND CHALET

1977
Quitte la Villa Médicis. S'installe à Rossinière, en Suisse
1979
«La Rue» au Museum of Modem Art de New York
1980
Biennale de Venise, 26 peintures exposées
1983
Rétrospective à Paris, New York, Kyoto. Plus tard viendront Lausanne, Berne, Hong Kong, Pékin, Taipei, Madrid. Exposition Balthus, Giacometti, Bonnard à la Galerie Alice Pauli de Lausanne.
1988
«The Presence of Ingres» (Ingres, Chassérieau, Degas, Picasso, Matisse et Balthus) à la Jan Krugier Gallery de New York.
1992
Exposition à Ornans au Musée Maison natale Gustave Courbet
1998
Premier voyage en Pologne, pays d'origine de sa famille
2001
Décès à la Rossinière. Rétrospective à Venise au Palazzo Grassi
2008
Exposition du centenaire à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny

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je reviens je téléphone à ma maman...
c'était hier, c'était quand déjà...
je suis en fuite car le temps des vacances est terminé, je ne me plains pas , je me place sur une ligne d'horizon.
je suis j'étais donc en congé chez moi chez nous et je mesure l'importance de ce filin, ces ondes électroniques qui nous font préférer garder la chambre quand on est adolescent.

ce n'est pas pareil que se déplacer parler rencontrer regarder écouter s'expérimenter par tous les sens du visible comme de l'invisible.
doser puis se laisser aller, passer d'un rôle à l'autre quitter une énergie en miettes et replonger du haut vert le bas puis regrimper...

c'est quoi prêter assistance à personne en danger...
quand c'est soi-même ?
Pratique et délestage, peu à peu entendre puis faire puis perdre replonger retenter être patient s'empêcher et puis y aller.

Tiens donc j'y vais? salut passagers clandestins de la grisaille automnale...







Au cinéma nous avons vu Mensonges d'État, les acteurs sont très bien, il y a comme une autre forme des oppositions et des complicités dans ce film, tout est fluctuant fuyant. Toutes les alliances sont à confirmer se repositionner ensuite vérité les bons dans tout cela, où sont ce peut-être les mêmes, on lange un bébé et l'on commande à distance par téléphone portable un meurtre...
Mais j'ai trouvé le film long enlisant.

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