dimanche 8 février 2009

Vrac du dimanche Matin, encore À COURT DE FORME et 100 LIVRES choisis par magazine



A la radio sur Eclectik, France-Inter

dimanche 8 février 2009
Paul Auster
Owen Brick se réveille un matin dans un trou profond d'environ trois mètres. Des parois lisses, dures comme la pierre... Une tombe ouverte dont on ne peut s'extraire. Une main se tend. Mais derrière cette main un contrat : Brick se retrouve dans un monde parallèle où les états américains ont fait sécession. C'est la guerre civile. Son rôle est d'y mettre fin en exécutant un homme auquel il est intrinsèquement lié.
Ancien critique littéraire à la retraite, August Brill, est cloué entre son fauteuil roulant et son lit. Il tente de tromper les souvenirs que son esprit ne cesse de remonter à la surface comme un incessant ressac en inventant des histoires... l'histoire d'un monde parallèle où le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais contre elle-même, en proie à la plus dévastatrice des guerres civiles. Mais par l'un de ces diaboliques effets que seule la fiction est capable de produire, monde véritable et monde imaginaire en viennent peu à peu à s'interpénétrer.
"Le nouveau roman de Paul Auster est poignant. Comme à son habitude, ses héros sont des êtres abîmés. Paul Auster fait se croiser des solitudes. Un trio représentant trois générations, le père, la fille et la petite fille, tous réunis sous un même toit, solidaires dans leur célibat forcé. Le père est veuf, la fille divorcée, la petite fille en deuil. Tous sont rongés par la culpabilité. Et tous doivent vivre dans "ce monde étrange qui continue de tourner". Comme August Brill, le lecteur se laisse porter, tantôt embarqué dans cette incroyable guerre civile aux Etats-Unis, tantôt touché par la douleur de cet homme qui se sait impardonnable
Seul dans le noir, Paul Auster, ed. Actes Sud
un dvd chez Arte éditions : PAUL AUSTER CONFIDENTIAL
de Guy Seligmann et Gérard de Cortanze
Dans cette longue et riche interview, agrémentée de très nombreux extraits de ses films, et de lectures de passages de ses livres Paul Auster revient sur les thématiques qui lui sont chères.
Un portrait intime et passionnant d’une plume majeure de la littérature américaine.



Paul Auster parle de la ville de New-York après les attaques de 2001.


Il rapporte une conversation entendue par sa femme ; conversation de 2 autres femmes dans le métro, 2 étrangères : une polonaise et une noire. Lui dit : étrangères, nous nous dirions immigrées, il ajoute que la ville de New-York est à la fois agressive et chaleureuse, il ponctue : les années après 2001 à New- York, les gens étaient extrêmement gentils entre eux,
et les 2 femmes, à se parler spontanément dans le métro, regrettaient cet après...
cette gentillesse là, leur manquait.
Gentillesse extrême, seule réparatrice des très graves traumatismes, délicatesse, gestes propices au passage du néant à la vie, pourquoi donc es-tu si volatile, que ne faut-il pas pour retenir ton emprise, pour réactiver, réhabiliter, revenir à cet élan ? État de grâce, qui cheville toutes les difficultés à leur solution, qui démaquille l'isolement.
Ton retirement abat. Ces chauds et froids sont cuisants.
Que faut-il pour qu'il n'y ait pas d'autre choix que cette gentillesse extrême dont l'humain est capable ?
À NY ajoutait Paul Auster on se fout pas mal que tu sois blanc noir jaune...
Chacun y est comme chez lui.

À NY comme disait notre nièce, ce qu'il y a... c'est que les gens sont polis, te renseignent, te disent bonjour, 15 jours après ton arrivée, tu t'y sens comme chez toi.

ET C'EST À NY
J'y ai déjà un ami ou deux, exilés là-bas, certaines personnes quand je les vois tristes, toujours écartées, remises au pied du mur malgré ce qu'ils ont déjà accompli, j'ai envie de leur dire, pars, ne fais pas comme moi, pars, ne ronge pas tes ailes, ta liberté, ta créativité artistique, pars-vite, n'attends plus rien, rien de qui que ce soit ici, pas même de toi, les murs y sont trop épais et les vitres sans tain, les places sont déjà prises et par des arrogants ou par des insipides au moi surdimensionné et qui écartent avec systématisme tout autre forme de pouvoir.
Des adéquats, des en phases avec les jeux de la rivalité et du pouvoir, ils s'autorisent le pire en regardant le voisin, savent et seront te réduire et t'accrocher au mur.

Ce n'est pas que tu sois trop faible c'est que ce pays-ci n'est plus fait pour personne...
Tu n'es pas un clone ou un aspiré, tu es un électron libre, alors prends le bateau ou l'avion tu parles bien l'anglais...
Quitte-moi, pars, je suis de ce pays là : informe et recroquevillé sur lui-même, géniteur de formes avortées. Le canevas du conventionnel préétabli, est partout, l'imitation seule est consentie.

Non ce n'est pas L'Autriche de Monsieur Thomas Bernhard, qui lui se voulait à Ostende.
Mais pour se barrer d'Europe, comment faire où aller ? sinon à NY ; ICI on est sous la peau de chagrins, ratatiné et obligé à la complaisance, l'extase en pointillé, désintégré par l'étouffement dû à la terre natale.

En Europe même, Ostende ou Berlin ?

Moi, j'y ai quelques amis dans ce pays, des amis extrêmement gentils et artisans, justement et qui font tout pour vivre véritablement sans forfanterie ni trop de démagogie
Pour partager et se respecter aider à l'éclosion de chacun, dans son essor, envol,
avec peu de moyens, c'est au jour le jour repousser les faiseurs d'aléas. Certes ce n'est pas facile, mais on s'arrange, la bande, la troupe résiste avec ses distributions, ses spectacles, ses essais d'autres choses, d'Autre part : son ailleurs, ses cours pour amateurs , ses moyens métrages, ses mécènes, ses tournées, et la résidence au Lucernaire : c'est la Compagnie Philippe Person, c'est ma Compagnie.

-Et donc le rapport avec À COURT DE FORME ?

-J'Y VIENS

C'est que... dans un des spectacles, je me suis dit que j'avais déjà vu cela quelque part...
et que cette 2ème semaine du Festival avec :
-Cannibalisme tenace mis en scène par Sandrine Lanno,
-Un presque rien mis en scène par Elise Lahouassa,
-Le mage aux fiat 500 mis en scène par Jean Macqueron,
-Les clowns : Les Octavio.

C'était beaucoup moins réussi que la 1ère semaine, celle d'Hamlet (fragments) mis en scène par Vincent Brunol "Cie de l'exhibitionniste éhonté" etc...,
Mais qu'avais-je à dire, à rétorquer,
car c'était quand même un travail "extra", une forme, des formes différentes, sous une lumière étonnante... avec des comédiens dont des clowns dont un tout nu (que j'aime bien ! ), sous des tas de ballons collés à même la peau, des petits ballons multicolores lorsque 3 femmes fatales dont un travesti, viennent avec des cigarettes allumées, une lui donnera l'estocade finale avec son long fume cigarette... la femme clown (j'en aurais préféré une autre femme clown, comme ma Yolande ! Yolande Moreau )
-mais qu'est-ce que j'avais déjà vu quelque part et pourquoi ce clown nu... l'ai-je tant remarqué...


Ah! oui les corps nus, la nudité et son soit-disant travail, avec en sus des textes de Pascal Quignard, tirés du Sexe et de l'effroi, non d'OVIDE, des corps sur table, les hommes en slips coton, un peu largeur kangourou et les filles en slips genre la base du dressing, en coton noir...
C'est quoi cette uniformité, cette pudibonderie, cette jeunesse bourgeoise !
C'est comme si à force la contestation et la réaction s'annulaient et en dehors de cela ? Sœur Anne que vois-tu venir ?
Pour le public ? les jeunes ? l'esthétique, via danse contemporaine ?
Le public, ce sont tous ou à peu près des gens de théâtre c'est vrai de + en + nombreux, peu d'enfants voire ados avec des familles populaires,
Pour l'esthétique...? c'est alors pas réussi du tout, pour qui ?
la philosophie l'auto-censure la mémoire...?

Je sais je m'attache, je fais même une fixette, sur ce point, mais ça va durer combien, d'années, ce retour aux sources des années 60 puis 70, c'est recommandé par le Ministère de la Culture.

Alors je vous en prie travailler sur autre chose et laisser Messieurs Rabeux et/ou Castellucci faire ce qu'ils veulent...

Voilà c'est dit- mais à part cela je crois que si j'y étais allée un autre soir, j'aurais pu tout aimer, même le texte de Monsieur Siméon (j'en ai aimé d'autres tellement : la Reine écartelée, Landru, Hyènes) ou même la beauté du texte d'Aimé Césaire : Cannibalisme tenace, même lorsqu'il devient trop académique, malgré le jeu quasi dansé exacerbant-expressionniste, acrobatique de Mélanie Menu, son maquillage, la mise en scène de Sandrine Lanno.
Les clowns Octavio, mon préféré le grand Gilles Ostrowsky n'était pas là... ils changent la distrib... eux-aussi, la femme clown un peu trop jolie...
j'aurais pu tout aimer

alors il en faut peu...

Pensez-y il en faut peu, pour dire des conneries quand on se targue critique

mais c'est chez moi la qualité du défaut : bien critique, bien de chez nous...

un peu de déception un peu de jalousie le tout combiné par un spectacle qui la veille vous a enthousiasmé, et voilà !
Pensez aux critiques gastronomiques, fonction de leurs préférences, de leurs expériences comment se retrouver gustatif de saveurs vierges

Et puis comment vous dire...
la veille j'étais allée voir Minetti et pleine encore du texte de mes images projections renouvelées je tombais de l'exquise extase au pas mal du tout...

A propos et encore ! Minetti, j'ai adoré vous le savez déjà, mais j'ai 55 ans bientôt... et nous étions 4 amis qui ne nous étions pas vus depuis si longtemps... pour aller ensemble au théâtre depuis le Roi Lear mis en scène par ce même Engel avec la même Cordélia déjà et Monsieur PICCOLI...
Il y va de la beauté d'âme peu lisible de loin comme imperceptible par des encore presque jeunes gens, bien loin d'être de vieux acteurs...
L'art d'être vieillard est à réapprendre sur toutes les lèvres, à tous les yeux, sous toutes les peaux, et aussi sur pas mal de scènes.... où pauvres fous...

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DVD & Vidéo

ZOOM
Le Roi Lear
De André Engel, William Shakespeare
Avec Michel Piccoli
DVD Zone 2. Pal . Paru le 19 septembre 2007
Expédié sous 24h à la FNAC

ET LES CENT LIVRES...

choisis par le Magazine des Livres,

et donc il ya sur leur site blog un commentaire sur chaque oeuvre
je vous donne le lien

L’Âge d’Homme, Michel Leiris
L’air d’un crime, Juan Benet
À la recherche du temps perdu, Marcel Proust
Il est de bon ton de dire de La Recherche qu’on ne la lit pas mais qu’on la relit. Livre des livres, Du côté de chez Swann, le premier tome de cet édifice de la littérature française, paraît en 1913, chez Grasset, publié… à compte d'auteur ! Le manuscrit sera notamment refusé par André Gide, alors lecteur chez Gallimard, qui écarte l’ouvrage d’un haussement d’épaule, parce que l’auteur, au cours des premières pages, parle des « vertèbres cervicales » d’un des personnages. Longtemps, Gide se reprochera ce refus… La bibliographie consacrée à l’œuvre, en France comme à l’étranger, est la plus fournie qu’un auteur français ait jamais connue. Tout un mythe !

Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll
L’Amant, Marguerite Duras
Anna Karénine, Léon Tolstoï
À Rebours, J.K. Huysmans
L’Assommoir, Émile Zola
Au-dessous du volcan, Malcolm Lowry
Belle du Seigneur, Albert Cohen
Les belles endormies, Kawabata Yasunari
La Bible
Cent ans de solitude, Gabriel García Márquez
Les Chants de Maldoror, Lautréamont
La Chartreuse de Parme, Stendhal
La Condition humaine, André Malraux
Les Confessions, Jean-Jacques Rousseau
Crime et Châtiment, Fiodor Dostoïevski
Le Décaméron, Boccace
De sang-froid, Truman Capote
Le Désert des Tartares, Dino Buzzati
La Divine Comédie, Dante Alighieri
Don Quichotte, Cervantès
L’écriture ou la vie, Jorge Semprún
L’écume des jours, Boris Vian
L’étrange cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde, Robert Louis Stevenson
L’Étranger, Albert Camus
Les Faux-Monnayeurs, André Gide
La Ferme des animaux, George Orwell
Fermina Márquez, Valery Larbaud
Le Festin nu, William Burroughs
Les Filles du feu, Gérard de Nerval
Frankenstein ou le Prométhée moderne, Mary Shelley
Les Frères Karamazov, Fiodor Dostoïevski
Gargantua, Rabelais
Gatsby le Magnifique, Francis Scott Fitzgerald
Le Grand Meaulnes, Alain-Fournier
La Grande Beune, Pierre Michon
Guerre et paix, Léon Tolstoï
L’Homme sans qualités, Robert Musil
Illusions perdues, Honoré de Balzac
L’insoutenable légèreté de l’être, Milan Kundera
En 1981, l’écrivain tchèque Milan Kundera obtient la nationalité française. En 1982, il écrit son cinquième roman, L'Insoutenable légèreté de l'être qui est publié en France en 1984. L'intrigue, qui se situe dans le contexte du Printemps de Prague, puis de l'invasion du pays par l’URSS, s'articule autour de la vie des artistes et des intellectuels praguois.

L’Invention de Morel, Adolfo Bioy Casares
Jacques le Fataliste, Denis Diderot
J’avoue que j’ai vécu, Pablo Neruda
Le Joueur d’échecs, Stefan Zweig
Une journée d’Ivan Denissovitch, Alexandre Soljenitsyne
Justine ou les malheurs de la vertu, Marquis de Sade
Kaputt, Curzio Malaparte
Last Exit to Brooklyn, Hubert Selby
Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
Le livre de l’Intranquillité, Fernando Pessoa
Fernando Pessoa est un auteur majeur de la littérature de langue portugaise, à la renommée mondiale. Son œuvre, traduite dans de nombreuses langues, est signée de plusieurs hétéronymes, qui traduisent les multiples facettes de l’écrivain : Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campos, Bernardo Soares, l’auteur du Livre de l'intranquillité. Écrit entre 1913 et 1935 sous la forme de pensées, de maximes et d’aphorismes, notés sur des feuilles éparses avec l'indication O Livro do desassossego, ce livre est considéré comme le chef-d’œuvre de l’auteur, en même temps que le livre majeur de toute la littérature portugaise. À la mort de l’auteur, en 1935, on découvre 27 543 textes enfouis dans une malle ! La publication du Livre de l’Intranquillité est posthume : édité une première fois en 1982 à Lisbonne, ce récit du désenchantement paraît avec succès en France en deux volumes, en 1988 et 1992.

Lolita, Vladimir Nabokov
Le Loup des steppes, Hermann Hesse
Madame Bovary, Gustave Flaubert
Le Maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov
les Malheurs de la vertu, Marquis de Sade
Manon Lescaut, Abbé Prévost
Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley
Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar
Marguerite Yourcenar, anagramme de Marguerite de Crayencourt, dit avoir longtemps hésité entre deux figures historiques, l'empereur Hadrien et le mathématicien-philosophe Omar Khayyam. Finalement, les Mémoires d'Hadrien paraissent en 1951. Le succès de la lettre de Marc-Aurèle à l’empereur, au déclin de sa vie, connaît un succès retentissant. En 1970, Marguerite Yourcenar est consacrée par son élection à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Dix ans plus tard, elle devient la première femme à siéger à l'Académie française, au fauteuil de Roger Caillois, grâce au soutien actif de l'écrivain et académicien Jean d'Ormesson.

Mémoires posthumes de Brás Cubás, Joaquim Maria Machado de Assis
La Mer de la fertilité, Yukio Mishima
Les Mille et Une Nuits, Anonyme
Les Misérables, Victor Hugo Gras
Victor Hugo, le chantre du romantisme français, est un romancier inclassable. Il a laissé neuf romans : il a écrit le premier, Bug-Jargal, à 16 ans, le dernier, Quatrevingt-treize, à 72 ans ! Les Misérables, l’un des romans les plus populaires de la littérature française, paraît en 1862. Depuis, les aventures du bagnard Jean Valjean – qui rappelle le condamné à mort du Dernier Jour d’un condamné – ont donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques. Hugo, épris de justice sociale et de dignité humaine, a accordé une grande importance à ce roman. En mars 1862, il écrit à son éditeur Lacroix : « Ma conviction est que ce livre sera un des principaux sommets, sinon le principal, de mon œuvre. »

Moby Dick, Herman Melville
Le Moine, M.G. Lewis
Écrite en dix semaines dans le but de divertir une mère en proie à l’ennui, Le Moine est publié en 1796. Lewis n’a que 21 ans. Le succès du roman est immédiat, mais certains passages, jugés subversifs, placent le livre sous le coup d'une injonction de restriction à la vente. Lord Byron et le Marquis de Sade saluent cette œuvre de jeunesse, qui va devenir emblématique du roman gothique, et influencer de nombreux imitateurs. En 1931, Antonin Artaud publie une traduction toute personnelle du roman de Lewis, qu’il rêve de porter à l’écran.

Montedidio, Erri de Luca
Le 7 novembre 2002, le jury du Prix Femina Étranger couronne Erri De Luca pour son roman Montedidio, du nom d’un quartier populaire de Naples. L’écrivain est l’un des auteurs majeurs de la littérature italienne contemporaine, engagé à l'extrême gauche, fasciné par la lecture de la Bible : « Pour celui qui écrit, les voix sont comme les visions pour un saint. Elles sont loin du rêve, elles sont veille, accueil, rencontre, et non pas abandon, réconfort, représentation. Elles viennent d’un avant et ne sont adressées à personne. Elles sont le résidu des histoires, des récits qui ont diverti les communautés après le coucher du soleil, soir après soir. Elles sont la cour du temps. »

Mrs. Dalloway, Virginia Woolf
Notre-Dame-des-Fleurs, Jean Genet
Jean Genet, incarcéré à la centrale de Fresnes, a composé ce texte sur des morceaux de papier destinés à fabriquer des sacs. Il est publié clandestinement en 1943 par Robert Denoël et Paul Morihien, le secrétaire de Cocteau, et inaugure la carrière romanesque de « Saint-Genet ». L’auteur des Enfants terribles, qui illustrera en 1947 un texte de Genet, Querelle de Brest, interviendra quelques mois après la publication de Notre-Dame-des-Fleurs pour éviter à Genet la relégation perpétuelle.

L’Odyssée, Homère
Les Particules Élémentaires, Michel Houellebecq
Perceval ou Le Conte du Graal, Chrétien de Troyes
Le Petit Prince, Saint-Exupéry
Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette
Le Procès, Franz Kafka
En janvier 1904, Franz Kafka explique dans une lettre adressée à son ami Oskar Pollak la vocation de la littérature : « Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ? » Le roman de Kafka, qui relate les tourments judiciaires de Joseph K., accusé un matin d’une faute que l'on ne découvre jamais, n’est pas totalement achevé à sa mort et n’est pas destiné, à l’instar de ses autres livres, à être publié. C’est à Max Brod, son ami et son exécuteur testamentaire, qu’échoit le manuscrit du roman, publié pour la première fois en 1925 sous le titre Der Process et adapté au grand écran par Orson Welles en 1962.

Les Raisins de la colère, John Steinbeck
Le Rivage des Syrtes, Julien Gracq
Robinson Crusoé, Daniel Defoe
Le roi des Aulnes, Michel Tournier
Le Roman de la Rose, Guillaume de Lorris-Jean de Meung
La Route des Flandres, Claude Simon
Sanctuaire, William Faulkner
Le Seigneur des anneaux, J.R.R Tolkien
Senilità, Italo Svevo
Si c’est un homme, Primo Levi
Sous le soleil de Satan, Georges Bernanos
Georges Bernanos travaille dans une compagnie d'assurances quand paraît en 1926 son premier roman, Sous le soleil de Satan. « Une complainte horrible du péché, sans amertume ni solennité, mais grave, mais orthodoxe et d’une inapaisable véracité. » Cette phrase de Léon Bloy résume pour Bernanos l’esprit de l’histoire tragique de Mouchette, une des figures féminines les plus bouleversantes de la littérature française. Bernanos a presque 40 ans : le succès de cette œuvre troublante le décide à se lancer dans une carrière littéraire. En 1987, le roman est adapté au grand écran par Maurice Pialat. La même année, le film est couronné par la Palme d’or du festival de Cannes. Sous les sifflets des journalistes, acquis à Wim Wenders, Pialat lance à la cantonade une formule qui restera dans les annales du cinéma : « Si vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas non plus. »

Le Silence de la mer, Vercors
Le Tambour, Günter Grass
Thérèse et Isabelle, Violette Leduc
Tristan et Iseut, Béroul
Ulysse, James Joyce
V., Thomas Pynchon
Vendredi ou les limbes du Pacifique, Michel Tournier
Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme, Laurence Sterne
La vie devant soi, Romain Gary
Le Vieil Homme et la mer, Ernest Hemingway
Une vieille maîtresse, Barbey d’Aurevilly
Voyage au bout de la nuit, Céline
En 1932, Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline, publie son premier roman, Voyage au bout de la nuit, qui fait l’effet d’une bombe dans le milieu littéraire. Le 7 décembre de la même année, le Goncourt lui échappe, à deux voix près, au profit de Guy Mazeline. Céline devra se contenter du Prix Renaudot… et d’un grand succès de librairie. Depuis, alors que l’auteur des Loups est tombé dans l’oubli, l’influence de l’œuvre célinienne ne s’est jamais démentie.

Voyage au centre de la Terre, Jules Verne
Les Voyages de Gulliver, Jonathan Swift


ceux en gras vous l'aurez deviné, je les ai lus, pour La BIBLE, LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU, ou LES MILLE ET UNE NUITS, je dirais en grande partie...
et puis il y a les livres qu'on a lu et dont on ne se souvient plus, et aussi ceux dont on se dit seulement qu'on a beaucoup aimé à l'époque comme LE GRAND MEAULNES, les images qui nous restent viennent-elles du film et/ou du livre.

Et les auteurs, c'est lorsque j'en ai lu d'autres pages....

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