*Je ne connais pas spécialement cette adresse pour se loger à Avignon : 350€ pour une semaine dans un 2 pièces. Oups !
Sinon passer par le syndicat d'initiative ou si possible aller se loger extra-muros
quand on ne joue pas.
*Comme, l'ai-je assez dit, vous le savez certains déjà, dans le Festival Off la Cie Philippe PERSON joue au théâtre du Balcon, rue Guillaume Puy . Pour intégrer pour apprendre changer de parcours d'habitudes de vie, comme de jeu, il faut RÉPÉTER.
J'ai retrouvé par les moteurs de recherche une critique en écho et bien lisible du spectacle quand ils ont joué à Bron, près de Lyon en décembre 2009 BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN à 12H30. C'est la même distribution, c'est un moment de joie à vivre ensemble, de partage d'intelligence qui n'exclut ni l'espoir ni l'amour ni la cocasserie des rapports amoureux De tous temps, en quelque sorte et pour toutes les générations. À travers les clivages les comment disent-ils les classes les cibles...(ce terme de marketing est tout entier sorti de la stratégie militaire) mettre des passerelles pour attaquer par corrosion les forteresses.
C'est pas très loin du plus beau coin d'Avignon la Rue des Teinturiers.
C'est Shakespeare mais c'est aussi beaucoup, Philippe Person et ses comédiens de troupe de saltimbanques unis uniques et si différents pourtant les uns des autres, la palette est large
*Aller voir avant de partir comme je l'ai suggéré à beaucoup pour vous mettre entre parenthèses dans l'ambiance (je n'aime pas ce mot il me fait le même effet que convivial et positif, soyez positif !)
LE JOUR DE L'ITALIENNE au Théâtre de l'Oeuvre, j'y reviendrai,
j'y reviens donc car cette création collective est rare, d'une qualité qui n'éclabousse que de joie et d'intelligence...
c'est sur le théâtre dans un théâtre avec une pièce de Marivaux qui ne prête à aucune facilité. Et ce spectacle donne à bien des spectateurs dans l'humour et la tendresse vis à vis de ces espèces assez communes mais toujours un peu mystérieuses : les comédiens de théâtre, comme le partage d'une certaine intimité : les répétitions, leur rythme de l'italienne jusqu'à la générale... les histoires entres certains et certaines...
En plus ils nous donnent l'impression d'avoir vu la pièce, on sait que c'est une illusion, mais par le plaisir pris, on a suivi et assimilé pas mal de choses notamment sur l'univers de Marivaux.
Les comédiens à une exception près y excèlent et l'on se demande bien-sûr, si ce n'est pas fait exprès.
J'y ai envoyé des amis difficiles et qui sont revenus ravis.
je vous donne ici leur petit lexique, sur les 2 pages intérieures de leur programme
Petit lexique (par l'équipe du « Jour de l'italienne »)
"Vous ne comprenez rien au langage des « théâtreux » ? C'est normal, c'est une autre langue... Voici quelques définitions libres..,
Notes : Indications données par le metteur en scène après un filage ou une représentation.
Ex : « Tu pourrais mettre un couvercle sur ta colère », ou bien : « C'était très bien.
Mais on la raccorde demain ». S'ensuit parfois une déprime collective.
Travail à la table : Au début des répétitions, le texte est lu et explicité, les partis pris
et/ou les interprétations des personnages sont définis théoriquement. En général, le metteur en scène résume ce travail par « ce que je voudrais dire avec ce spectacle, c'est... » et conclut par « maintenant, on va passer au plateau... ».
Mise : Préparation avant la représentation, en coulisses et au plateau, de tous les éléments nécessaires au spectacle. « Une mise mal mise met l'acteur dans la mouise » (Anonyme)
Bout à bout : Premier enchaînement de toutes les parties de la pièce qui, jusqu'ici, avaient été travaillées séparément. L'acteur réalise, alors, qu'il n'aura que 12 secondes pour changer intégralement de costume entre les scènes 2 et 3.
Noir : Effet de lumière consistant à plonger brusquement la scène dans le noir.
S'accompagne, lors du bout-à-bout, de nombreux «Aïe ! Mais qui a foutu ça là ? ».
D'où le célèbre cri du régisseur « Attention au noir ! ».
Services (ou lumière de service) :
1er sens : éclairage permanent du théâtre, par opposition aux lumières de scène.
2ème sens : pour le planning 1 service = 4 heures de travail. Plus fort qu'à Roland Garros,
au théâtre, une journée peut comprendre 3 services d'affilées.
3ème sens : envoyer un rouleau de gaf au régisseur perché sur une échelle, rendre service.
Cadeaux de première : Tradition sympathique mais onéreuse entre membres de la troupe. Ils permettent de reconnaître un comédien à l'accumulation d'objets inutiles, mais hautement symboliques et affectifs, disposés sur les étagères de sa bibliothèque, puis au fond d'un carton généralement glissé sous son lit (qu'il n'arrive jamais à jeter).
Aparté (de l'italien : a parte) : Réplique qu'un personnage se dit à lui-même, sans que
les autres ne l'entendent, mais qui est évidemment entendue par les spectateurs.
Ex : Ciel mon mari ! » ou « Fiel, mon zébu ! »
Didascalie : Indication du texte (qui n' est pas dite par les personnages) concernant les actions, les décors, les costumes, le temps, l'espace, etc. Plus ou moins facile à mettre en scène. Exemples : « Elle sort » ou « la terre s'ouvre et Don Juan est englouti ».
Servante : Rien à voir avec la servante Lisette... Il s'agit d'une ampoule sur pied, qui reste allumée sur le plateau, après la fermeture du théâtre. Permettant à l'origine de ne pas tomber dans les trappes ou fosse d'orchestre, elle est devenue une coutume, l'âme du théâtre qui ne s'éteint jamais.
Double take : Double mouvement de tête pour marquer la surprise. Existe aussi en triple, voire quadruple. Cf. Gérard Depardieu
Gélatine (ou gelât) : Filtre placé devant un projecteur pour nuancer la couleur de l'éclairage. Existe dans tous les parfums (abricot, chocolat, pêche surprise, lavande pâle, bleu perroquet, rosé anglais, jaune brûlé...).
Cabot (ou cabotin) : Terme péjoratif qui désigne un acteur multipliant les effets pour plaire au public, se souciant moins de servir son personnage et la pièce que de se faire aimer lui-même. Le metteur en scène met alors son veto (ouaf, ouaf).
Jardin/Cour : Gauche/Droite pour le public, Droite/Gauche pour les acteurs (sans connotation politique), voir aussi Jésus/Christ, ou Jardin des Tuileries/Cour du Louvre, ou côté Cœur, etc...
Proposition : Tout ce que peut apporter un acteur (accessoire, action, accent, costume, démarche, attitude) pour construire son personnage. Multiple ou non, selon les acteurs. Taux de réussite très variable. Souvent suivi par « on le garde ça ? ! "
Rôle de composition : Rôle qui oblige l'acteur à un gros travail de transformation physique. Il peut s'aider de maquillages, de prothèses, d'entraînements physiques, et même de son talent. À Hollywood, il offre souvent un Oscar, en France, il tend à disparaître en même temps que l'imaginaire des directeurs de casting et le courage des producteurs.
Travestissement (ou déguisement) : Changement d'identité, sociale ou/et sexuelle.
Ne nécessite, au théâtre, aucune intervention chirurgicale.
Effet : Truc, ou technique, qui assure une certaine efficacité sur le public, mais qui ne garantit pas la justesse du jeu (voir double take).
Jeune premier : La jeune première est « la charmante héroïne frêle et gracieuse d'une intrigue amoureuse romantique », mais pas toujours. La jeune première peut ne plus l'être (jeune), mais continuer à la jouer, si sa notoriété le lui permet.
Contre-emploi : Rôle dont les caractéristiques principales (types de physique, de voix, de caractère) sont, a priori, opposées à celles du comédien. A Hollywood, il offre souvent un Oscar...
Fiche technique ; Regroupe le plan de feu, le parc lumière, les perches, les circuits, les lignes, les gradateurs, les cintres, le cadre de scène, le manteau, les rues, l'ouverture, la profondeur... Si vous offrez une bière au régisseur, il vous explique !
Italienne : Récitation rapide du texte de la pièce, sue par cœur, sans le jouer.
Allemande : Italienne accompagnée de tous les déplacements, sans intention de jeu.
Brésilienne : Allemande en maillot de bain vert et jaune... N'existe malheureusement pas.
Filage : Répétition de tout ou partie de la pièce sans interruption. Ex : « on va filer l/'acte 1,
on ne s'arrête pas, on enchaîne, c'est sans filet ! »
Trac : Peur spécifique de l'artiste avant rentrée en scène. Se déclenche plus ou moins longtemps avant la représentation, ou jamais.
- « Je ne comprends pas, moi je n'ai jamais le trac »
- « Ça viendra. Avec le talent. » Sarah Bernhardt"
Notes : Indications données par le metteur en scène après un filage ou une représentation.
Ex : « Tu pourrais mettre un couvercle sur ta colère », ou bien : « C'était très bien.
Mais on la raccorde demain ». S'ensuit parfois une déprime collective.
Travail à la table : Au début des répétitions, le texte est lu et explicité, les partis pris
et/ou les interprétations des personnages sont définis théoriquement. En général, le metteur en scène résume ce travail par « ce que je voudrais dire avec ce spectacle, c'est... » et conclut par « maintenant, on va passer au plateau... ».
Mise : Préparation avant la représentation, en coulisses et au plateau, de tous les éléments nécessaires au spectacle. « Une mise mal mise met l'acteur dans la mouise » (Anonyme)
Bout à bout : Premier enchaînement de toutes les parties de la pièce qui, jusqu'ici, avaient été travaillées séparément. L'acteur réalise, alors, qu'il n'aura que 12 secondes pour changer intégralement de costume entre les scènes 2 et 3.
Noir : Effet de lumière consistant à plonger brusquement la scène dans le noir.
S'accompagne, lors du bout-à-bout, de nombreux «Aïe ! Mais qui a foutu ça là ? ».
D'où le célèbre cri du régisseur « Attention au noir ! ».
Services (ou lumière de service) :
1er sens : éclairage permanent du théâtre, par opposition aux lumières de scène.
2ème sens : pour le planning 1 service = 4 heures de travail. Plus fort qu'à Roland Garros,
au théâtre, une journée peut comprendre 3 services d'affilées.
3ème sens : envoyer un rouleau de gaf au régisseur perché sur une échelle, rendre service.
Cadeaux de première : Tradition sympathique mais onéreuse entre membres de la troupe. Ils permettent de reconnaître un comédien à l'accumulation d'objets inutiles, mais hautement symboliques et affectifs, disposés sur les étagères de sa bibliothèque, puis au fond d'un carton généralement glissé sous son lit (qu'il n'arrive jamais à jeter).
Aparté (de l'italien : a parte) : Réplique qu'un personnage se dit à lui-même, sans que
les autres ne l'entendent, mais qui est évidemment entendue par les spectateurs.
Ex : Ciel mon mari ! » ou « Fiel, mon zébu ! »
Didascalie : Indication du texte (qui n' est pas dite par les personnages) concernant les actions, les décors, les costumes, le temps, l'espace, etc. Plus ou moins facile à mettre en scène. Exemples : « Elle sort » ou « la terre s'ouvre et Don Juan est englouti ».
Servante : Rien à voir avec la servante Lisette... Il s'agit d'une ampoule sur pied, qui reste allumée sur le plateau, après la fermeture du théâtre. Permettant à l'origine de ne pas tomber dans les trappes ou fosse d'orchestre, elle est devenue une coutume, l'âme du théâtre qui ne s'éteint jamais.
Double take : Double mouvement de tête pour marquer la surprise. Existe aussi en triple, voire quadruple. Cf. Gérard Depardieu
Gélatine (ou gelât) : Filtre placé devant un projecteur pour nuancer la couleur de l'éclairage. Existe dans tous les parfums (abricot, chocolat, pêche surprise, lavande pâle, bleu perroquet, rosé anglais, jaune brûlé...).
Cabot (ou cabotin) : Terme péjoratif qui désigne un acteur multipliant les effets pour plaire au public, se souciant moins de servir son personnage et la pièce que de se faire aimer lui-même. Le metteur en scène met alors son veto (ouaf, ouaf).
Jardin/Cour : Gauche/Droite pour le public, Droite/Gauche pour les acteurs (sans connotation politique), voir aussi Jésus/Christ, ou Jardin des Tuileries/Cour du Louvre, ou côté Cœur, etc...
Proposition : Tout ce que peut apporter un acteur (accessoire, action, accent, costume, démarche, attitude) pour construire son personnage. Multiple ou non, selon les acteurs. Taux de réussite très variable. Souvent suivi par « on le garde ça ? ! "
Rôle de composition : Rôle qui oblige l'acteur à un gros travail de transformation physique. Il peut s'aider de maquillages, de prothèses, d'entraînements physiques, et même de son talent. À Hollywood, il offre souvent un Oscar, en France, il tend à disparaître en même temps que l'imaginaire des directeurs de casting et le courage des producteurs.
Travestissement (ou déguisement) : Changement d'identité, sociale ou/et sexuelle.
Ne nécessite, au théâtre, aucune intervention chirurgicale.
Effet : Truc, ou technique, qui assure une certaine efficacité sur le public, mais qui ne garantit pas la justesse du jeu (voir double take).
Jeune premier : La jeune première est « la charmante héroïne frêle et gracieuse d'une intrigue amoureuse romantique », mais pas toujours. La jeune première peut ne plus l'être (jeune), mais continuer à la jouer, si sa notoriété le lui permet.
Contre-emploi : Rôle dont les caractéristiques principales (types de physique, de voix, de caractère) sont, a priori, opposées à celles du comédien. A Hollywood, il offre souvent un Oscar...
Fiche technique ; Regroupe le plan de feu, le parc lumière, les perches, les circuits, les lignes, les gradateurs, les cintres, le cadre de scène, le manteau, les rues, l'ouverture, la profondeur... Si vous offrez une bière au régisseur, il vous explique !
Italienne : Récitation rapide du texte de la pièce, sue par cœur, sans le jouer.
Allemande : Italienne accompagnée de tous les déplacements, sans intention de jeu.
Brésilienne : Allemande en maillot de bain vert et jaune... N'existe malheureusement pas.
Filage : Répétition de tout ou partie de la pièce sans interruption. Ex : « on va filer l/'acte 1,
on ne s'arrête pas, on enchaîne, c'est sans filet ! »
Trac : Peur spécifique de l'artiste avant rentrée en scène. Se déclenche plus ou moins longtemps avant la représentation, ou jamais.
- « Je ne comprends pas, moi je n'ai jamais le trac »
- « Ça viendra. Avec le talent. » Sarah Bernhardt"
*Et puis,
j'ai vu dans le cadre du festival on n'arrête pas le théâtre le spectacle des élèves de Lausanne, promotion 2006/2009, l'école du théâtre des Teintureries
quelle cathédrale...
C'est un peu trop sublime... transparence du corps ou luminescence ?
j'ai fermé les yeux comme d'habitude et puis je me suis perdue à travers eux et ensuite j'étais rivée sur ce tragique, au début j'essayais de me repérer : -voyons, je préfère qui ?
et puis....
et si nous étions "morts vivants" en dehors du jeu d'acteur
des textes impossibles à jouer que les chansons réalistes et non et c'est là comme du Racine ; ah, non! il y avait aussi une lecture de Phèdre et quelle lecture et ce petit garçon, pardon cet homme qui danse comme un tango désenchanté sur "il est trop tard"chanson de Fréhel et cette jeune femme arrosée d'eau rouge le plus doucement possible alors qu'elle parle de neige... "les boules de neige" Marianne Oswald,
on peut tuer, pendre, faire le mal, la guerre comme cela du jour au lendemain
et qui sait ce qu'est l'exploitation et la mort des corps pour le capitaliste...
C'est au delà et les lumières et aussi de tout ce que j'ai vu !
Ces élèves ont tellement progressé en un an, ils sont à demi dieux nus téléportés dans mon monde sensible...
Bravo et c'est peu,
un bravo d'outre tombe !
cela s'appelle Le jeu de massacre Le Théâtre de la Chanson Réaliste 1922-1935 et la mise en scène est de Stéphane Auvray-Nauroy et c'est encore donné ce soir... et puis FIN
Merci beaucoup de tout à vous... pour vous.
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