samedi 11 décembre 2010

MC 93 Vrac Troc et Séductions....cours de théâtre jeu des acteurs

Des nouvelles de La MC93
Instantané, c’est un moment du travail théâtral
qui vous est dévoilé. Un processus.

De l’Histoire à la fiction, du texte à la scène.

Le 17 août 1893, dans les marais salants d’Aigues-Mortes, s’est déroulé un des plus sanglants « pogrom » de l’histoire française.


Ecrire une pièce qui sera tout simplement à la hauteur.
Mais comment procéder ? (…)
Mentalement je m’installe dans un fauteuil et j’imagine le spectacle qui va être créé et pour ce faire le metteur en scène a besoin d’un texte.
C’est moi qui vais le lui fournir.
Je vais fabriquer un texte en vue d’un spectacle à venir, voilà le mouvement de départ. Voilà la ligne de force de mon travail.

Serge Valletti.

pour la vidéo avec Serge Valletti http://www.dailymotion.com/video/xfzge4_creation

*********************************************************************



MC93 Maison de la culture de la Seine-Saint-Denis Théâtre de tous les ailleurs Chef d’oeuvre en péril, c’était le titre d’une émission de télé appréciée du public qui dressait l’inventaire des monuments historiques en ruine. Ce qui me semble en péril aujourd’hui, ce sont moins les châteaux et les cathédrales – encore que – mais bien plus proche de nous, théâtres, bibliothèques et musées.
Depuis 2001, l’UNESCO a commencé l’inventaire du « patrimoine immatériel de l’humanité ». L’opéra de Pékin y entre cette année. Le Kabuki, l’opéra Kunqu des Ming ou les marionnettes japonaises du Bunraku y figuraient déjà.

Je vous avoue ma perplexité par l’entrée dans ce même inventaire du « repas gastronomique à la Française » et de « la dentelle au point d’Alençon. On est bien peu de chose.

Théâtres, musées et bibliothèques constituent ce patrimoine dont nous avons reçu collectivement la responsabilité et que nous devrons transmettre, intact.

Pour sauvegarder ces immatériels chefs d’oeuvre en péril des temps modernes, il n’est ni besoin d’en réparer le toit – encore que – ni d’en restaurer les salles –encore que – mais simplement de les habiter, de les visiter, de leur donner vie par notre seule présence.

Patrick Sommier.





    
Le premier « atelier des 200 », qui a eu lieu les 3 et 4 avril 2010, restera dans la mémoire de tous, participants et équipes de la MC93 comme un moment unique.
Par se générosité, sa démesure, sa maîtrise, cet événement inédit a été une réussite, un bonheur partagé et un travail de théâtre rare et exigeant partagé par cinq metteurs en scène (Nicolas Bigards, Anton Kouznetsov, Patrick Pineau, Jean-Michel Rabeux, Patrick Sommier) et 200 amateurs de théâtre.
Une seule envie : recommencer.
Les 19 et 20 février 2011 nous poursuivons le travail sur les textes abordés lors de la première édition : Eschyle, Bûchner et Ovide.

    
    
Déjà une cinquantaine d’inscrits...
Qui sont-ils ?
Onze sont des hommes et trente sont des femmes,
le groupe est constitué de un junior, dix seniors, six personnes de moins de trente ans et vingt-quatre autres âgés entre trente et cinquante-neuf ans,
ils sont tous franciliens sauf l'un d'entre eux, vingt-sept sont parisiens, neuf viennent de Seine-Saint-Denis et cinq d'autres départements …
Mais aujourd’hui nous avons reçu six fiches d’inscription : cinq filles - un homme, quatre ont moins de 30 ans……

    
    
Inscrivez-vous et grossissez les chiffres de ces fous de théâtre !



...................
A propos de folie j'écoute juste vite (toujours sur France-Inter) .... entre deux... Jacques Weber qui parle de la séduction des acteurs... "Tant qu'on les séduit tout va bien et après rien ne va plus."
qui est invité partout à cause de son livre de mémoires
il parle des" rondeurs "que donne un acteur au texte quand il cherche son texte  et qu'il faut absolument enlever, ce faux rythme...
"Il croit savoir son texte alors qu'il l'a appris chez lui avec femme et enfants..."
Coline Serreau dit pour savoir si un acteur connait son texte "tu lui donnes et tu lui fais renverser une boîte d'allumettes et ensuite les ramasser une par une, les ranger en disant le texte sans en être décontenancé"
Elle paraît gentille comme cela....

Je me suis réveillée en pleine nuit j'étais encore dans mon rêve et je me suis dit il faut jouer dans cet état à la sortie des rêves de l'auteur ou du personnage cela dépend de l'écriture... de la situation, je voulais raconter mon rêve je ne m'en souvenais plus j'ai parlé sur la sensation... j'ai menti pour voir si cela me rappelait quelque chose
Alors le public vous ouvre les bras....

200 atelier des 200 dire que nous offrons surement pas avec le même charisme expérience et notoriété que Jean-Michel Rabeux, des ateliers/ cours limités à 20 personnes et que l'on nous oppose souvent que c'est encore trop... et surtout pas le même espace et travail collectif, le travail collectif c'est se sentir porté et ne plus se mesurer ou regarder comment l'autre fait, ou chercher l'appui l'assentiment du prof ou du metteur en scène mais se lancer quitte à se tromper être ridicule perdu balayé  et puis.... développer une écoute intérieure elle ouverte à 360 ° dans un espace inoubliable....

Et surtout cette phrase de Chéreau : commencer à travailler sans savoir ce qu'on va faire....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire