dimanche 7 août 2011

Festival de Saint Céré

Alors donc c'est terminé pour nous... deux. On a commencé le festival,  j'allais écrire festin, mais le correcteur interne a rectifié : festival, on a commencé par Rigoletto. Alors qu'on aurait du prendre comme entrée, dans ce colossal décor du château de Castelnaud par Eugène Onéguine !? Parce qu'il faudrait à l'idéal, comme respecter l'ordre des plats, pardon des spectacles donnés par le patron, le chef... bien obligeant de ce duo de Festivals, Olivier Desbordes. Qui connait la politique c'est à dire reconnait les physionomies et les hiérarchies conduit, à travers les dédales d'administration de subventions de coproduction, 31 ans de St Céré et les premières retransmissions sur France-Musique cette année les 12 et 13 août.
Le magazine des Festivals 18h 07-10 19h30 (1) et (2)
Après et là par le hasard des replis météo, nous avons été dirigés sur le théâtre de Cahors pour un spectacle hommage, choisi et ordonné par Éric Pérez, à Aragon. Un piano avec un chanteur comédien en chemise et pantalon noirs, qui a élu des textes très peu connus voir inédits, entre des chansons : elles très célèbres : Ferré et Ferrat en furent les arrangeurs, les icônes les pionniers de ces terres oubliées : poétiques... À la 3 ème chanson j'étais en larmes. C'était laquelle déjà?
Où est mon programme : "Un jour un jour", en fait une de celles que je ne connaissais pas du tout...
Un des textes :
"Croyez moi ne me croyez pas quand j'en témoigne
Ce que je sais du malheur m'en donne le droit
Si quand on marche vers le soleil il s'éloigne
Si la nuque de l'homme est faite pour la poigne
Du bourreau, si ses bras sont promis à la croix
Le bonheur existe et j'y crois."
Je l'apprendrais par cœur au cas où....

Question Opéra Rigoletto est un grand choc par la mise en scène, mise en exergue, mise en relief, les reliefs sont comme des détritus ripailles.... mise en scène de Michel Fau, on voudrait être sa fille à Rigoletto, alors même qu'on sait qu'on va en mourir. L'amour légitime toutes les perversités abominations et à chaque génération, on les voit foncer dans le décor....

- Et Eugène Onéguine mis en scène Par Éric Pérez ?
- C'est en chacun l'histoire enfouie d'un amour qui n’éclot pas, pour les deux au même moment, c'est l'effet retard absolu...
-Et donc pour finir ?
On s'est retrouvés à avoir envie de danser avec nos amis qui nous gitaient, sur les rythmes de la musique d'Offenbach dans le roi Carotte (mise en scène d'Olivier Desbordes) et qu'est ce qu'on a ri à l'Usine de St. Céré dans ce feu d'artifice de perruques de costumes de parodies de tous les pouvoirs : Napoléon III certes, mais en passant par Mitterrand et Sarko...
Tout en sachant que de se rebeller vient... à un moment ou à un autre les hommes font face. On a hélas toujours des monarques ou assortiment...

-ils étaient fantastiques les comédiens chanteurs de tous ces menus.
-tu n'exagère pas un peu.
-ils me manquent, ce ne sont pas des amis... je suis leur public, c'est très différent, c'est comme une relation de grand chef à clients, d'écrivain à lecteur, ça ne se transforme pas en amitié ! Ce mélange d'extase et de frustration, c'est le seul moyen de porter plus loin, son fardeau d'inconscient...affectif quand tu nous tiens et nous réduis à voler sans ailes.
-Pour les photos ?
-attendez que je vous les envoie...

Des baisers du Lot et plus particulièrement du Festival de St. Céré. Merci et dire que cela continue sans nous, jusqu'au 14 août date de mon anniversaire.
Envoyé de mon iPhone

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