lundi 15 août 2011

Incendies film de Denis Villeneuve Pina en 2 D, film de Wim Wenders, vus au Lucernaire et et SUPER 8 ?




3 étoiles sur 4, je ne vous donne aucun lien car en savoir trop sur ce film est une erreur évitable...
et finasser sur les défauts narratifs,longtemps après y être allée, à quoi bon ? les critiques je me demande s'ils sont encore public....
La musique en est la base de cette mémoire(comme ces rengaines anglaises dont on ne comprend bien-sûr pas les paroles, qui vous redonnent la situation puis la totalité du souvenir) comme un peu dans le film de Kieslowski : La Double vie de Véronique, voir vidéos sur ce site étrange consacré aux Miroirs, les souvenirs des films sont à même notre mémoire pour ouvrir d'autres portes.

http://janguy.servhome.org/miroir_pages.php?id_page=33
Critique du film Incendies
"Denis Villeneuve confirme sa maturité acquise sur «Polytechnique» avec «Incendies», une oeuvre riche et universelle sur les conflits qui ravagent les êtres humains. Un film ouvert sur le monde qui s'adresse au plus grand nombre possible... Dès les premières secondes, une riche et émotive pièce de Radiohead se fait entendre, et les mélodies de ce groupe culte agiront en tant que leitmotiv, portant le récit par ses superbes vagues ténébreuses qui feront apparaître de nombreux secrets enfouis. Douloureux mais nécessaire."

"Douloureux mais nécessaire pour tous" ce film qui n'a pas été sélectionné par le Festival de Cannes point commun avec une Séparation


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 je ne l'ai pas vu en 3D....
PINA
‎-Et Pina ? c'est un baume c'est un bain c'est une lutte c'est une rencontre de 2 poètes silencieux et en sortant vous savez danser, je vous jure, j'ai du rêver de chaises, d'hippopotame je devais être en robe à fleurs, talons hauts, oreilles d'âne et je faisais en haut de la muraille de Chine, à la suite de toute la troupe de Facebook, les gestes : le printemps, l'été, l'automne, l'hiver... avec les 2 mains en marchant,
le printemps on ouvre comme une porte, l'été on place le soleil en haut à droite l'automne les feuilles tombent oui mais en dansant comme suivant une frise brodée, l'hiver on rapproche les deux avant bras avec les mains bien à plat puis on serre les poings et les coudes et on repart le printemps on ouvre la porte.....
Merci, je n'oublierai plus que j'en ai peut-être encore, pour plein de saisons sans vous chère Pina.

Le premier film m'a réappris comme à nager et le deuxième comme à danser...
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-Et SUPER 8 ?

Je vais vous dire sans vous étonner beaucoup que j'ai aimé, d'autant plus que c'est l'histoire d'un film fabriqué par des enfants (c'est Pascal qui dit cela : que le film dans le film et toutes les péripéties de sa production, conception, réalisation, c'est le meilleur...). C'est le point de vue du maquilleur en plus qui découpe l'histoire d'effets spéciaux et pour moi c'est toute la trouvaille et les pointes d'humour, les références aux familles nombreuses... américaines du cinéma. J'ai aimé même un peu plus que Pascal...
 Et là je vous ai sélectionné la critique la plus sérieusement contre de Télérama, mais je suis certaine qu'il ne s'est pas ennuyé. Et contrairement à ce Monsieur j'aime assez les effets spéciaux un peu plaqués comme en 1979.



LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 03/08/2011 récupérée sur Allo-Ciné

Le cinéma de Steven Spielberg irrigue chaque scène de Super-8. Pas seulement parce qu'il en est le producteur. Plutôt parce que J.J. Abrams, nouveau « génie » de l'entertainment (on lui doit les séries Lost et Alias, et les réactualisations de Mission : Impossible et de Star Trek), a conçu son film comme un hommage à l'homme qui a métamorphosé le cinéma populaire américain, dont il était fan à l'adolescence.

Sans les effets spéciaux con­temporains, Super-8 pourrait même être un film de Spielberg, voire un classique : situé en 1979 dans une petite ville américaine, il met en scène un groupe d'ados qui ont le cinéma pour passion et s'échinent à tourner (en pel­licule super 8, bien avant les ­Caméscopes familiaux !) un film de zombies - au passage, léger souci de crédibilité : à cette époque-là, le mort vivant n'avait pas la cote comme aujourd'hui.

Leur savoureux tournage amateur est interrompu par le déraillement d'un train de marchandises. Que transportait-il donc pour que l'armée débarque, décrétant l'état de siège, alors que commencent à se produire des phénomènes étranges ? On s'en doute un peu... Récit d'apprentissage accéléré par l'irruption du fantastique et des épreu­ves qu'il suscite : voilà un thème éminemment spielbergien, traité d'abord avec efficacité. Les personnages sont bien typés, les jeunes acteurs convaincants - à l'image d'Elle Fanning, découverte dans Somewhere, de Sofia Coppola.

Le film, hélas, déçoit dans toutes les scènes d'action, évidemment destinées à mettre au goût du jour cet hommage. La catastrophe ferroviaire, plus tard les apparitions de la bébête extraterrestre qu'elle libère sont un festival d'images numéri­ques qui paraissent plaquées, comme si l'on tenait à souligner leur irréalité. Peu à peu, le récit se banalise, multiplie les invraisemblances - alors que le talent de Spielberg était de rendre même E.T. vraisemblable.

J.J. Abrams oublie surtout que son mentor a mûri : La Guerre des mondes (2005), pour ne citer qu'un titre, a fait basculer la fable spielbergienne dans la noirceur et l'effroi. Essayer de nous resservir un vieux plat des années 1980, croire qu'il est possible de retrouver l'innocence, la sincérité des premiers blockbusters, c'est au mieux une naïveté, au pire une arnaque...



Aurélien Ferenczi

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