lundi 27 février 2012

La joie gagne du terrain..... Omar Sy Jean Dujardin la même force du sourire sans cynisme / On a gagné et on va Où, les Artistes ? Oscars et Césars/ À quoi reconnait-on un bon film ? par Fanny-Gaëlle Gentet


Camille B :Nous les français, on a la classe! -oui mais on a Sarko eux ils ont Obama-
Il y a environ une heure, à proximité de Paris ·
Vous et Milena G aimez ça.

Milena G : Hahaaa, I ♥ Jean Dujardin !
Il y a environ une heure · J’aime
Nathalie Feyt On a gagné pour le meilleur film, le meilleur acteur, le meilleur réalisateur, les meilleurs costumes, la meilleure musique, le meilleur chien.... Pour une fois que la France ne s'auto-congratule pas....(contrairement au précédent film,  la Môme) c'est ni un "biotype" ni un hommage à la France, mais à L'Amérique.
http://www.francesoir.fr/loisirs/cine/oscars-2012-les-precedents-francais-188904.html

Il y a 14 minutes · J’aime
Nathalie Feyt les cris de joie que ce soit celui d'Omar Sy ou de Jean Dujardin, il y a quelque chose de la force de la Joie du sourire du rire qui transperce le cynisme qui tel un ange chevalier l'affronte et le met à terre, le bat à plates coutures. Il y a le silence, la nostalgie, le genou fléchi devant l'Amérique celle de Chalot de Karl Valentin..... Chapeau bas, même si quand je l'ai vu je n'ai pas trop aimé la comédienne, l'originalité qui passe comme un accessoire, très vite... Même le chien il lui ont trop fait répété les mêmes gags. Pourquoi j'ai été si critique, parce que j'adore The Kid la Ruée vers l'Or et parce que je n'aime pas du tout la Nostalgie qui confond l'amour soit avec l'Histoire soit avec la Géographie. Mais y a rien à faire la Nostalgie existe, Le Monde Perdu, l'Enfance, les amours disparues enterrées....
Il y a 6 minutes · J’aime
Nathalie Feyt : Dans le film il y a un grand pan de romantisme, désolé personne n'en parle, il est pas si carton pâte, si classique que cela. Les losers du passé, les retours sur investissement sont de plus en plus rares.... me voilà cynique à mon tour. Vous voulez que je vous dise : la qualité "film muet" fait que l'on se souvient hors tous les films de tout le carnet, l'album, de toutes les photos, comme un phénomène optique. Mais tu as raison, en quelque sorte on a la classe....
il y a quelques secondes · J’aime
Palmares des oscars
http://www.canalplus.fr/c-cinema/pid3694-c-ceremonie-des-oscars.html?tab=2

Palmares des Césars
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Cesar-2012-le-palmares-complet-3130734
à 7h31, j'ai écrit cela de tout mon élan.... à ma nièce à notre nièce amoureuse d'un américain... sur FB. Et si les Artistes étaient une espèce en voie de disparition.........

je vous re-copie aussi l'avis critique d'une étudiante en cinéma sur à quoi reconnait-on : les "bons films" et The Artist pour elle n'en fait pas partie.

‎"Un bon film je sais pas ce que sais. Un bon film c'est ce qui réveille en chacun de nous l'imaginaire qui lui plait.
Il y a 7 milliards de personnes sur terre et il a 7 milliards de définition d'un bon film différentes.
Il n'y a pas de recette, de manuel, de règles, de trucs ou d'astuces.
Un bon film c'est un tout, c'est la magie qui opère.
Si il m'est impossible de vous dire ce qu'est un bon film, je suis tout autant incapable de vous dire ce qu'est un bon film pour moi. Parce que ça dépend du moment, ca dépend du temps, du lieu, de la lune et de Jupiter. Ce que je suis capable de vous dire, en revanche, c'est ce qu'est un film. Un film, pour moi, c'est un temps x de 24 images par secondes projetées sur un écran pendant lequel a un moment pour une raison ou une autre on se dit : "ah ouais!".
Ca peut être "ah ouais j'y avais jamais pensé", "ah ouais c'est cool", "ah ouais faut que j'essaye". Ça peut être "ah ouais, moi aussi, ça me fait chier", "ah ouais, faut que je boive un jus d'orange en rentrant" ça peut être insignifiant, ridicule. Ça peut être preuve d'ennui, de dégout, de n'importe quoi, ça reste un "ah ouais".

Quand je regarde Taxi Driver, sur certaines répliques, sur tel ou tel plan, sur une mimique d'un acteur je vais me dire "ah ouais!"
Quand je regarde Eternal Sunshine of the Spotless Mind je passe mon temps a dire "ah ouais".
Quand je vois certains travelling de Godard, je me dis "ah ouais", devant certains cadres d'Haneke, devant certains mots d'un Bacri-Jaoui ou devant la richesse d'un Malick.
Je pense, je dis, je murmure sans cesse des "ah ouais" devant un monologue de Woody Allen ou devant la poésie d'un Tati, devant la violence d'un Tarantino, le noirceur d'un Fincher, la folie d'un Araki, la grandeur d'un Kubrick.
Comment ne pas ressentir le "ah ouais" devant le génie d'un Chaplin, devant l'émotion d'un Spielberg, devant le mystère de Lynch, devant la maitrise d'un Coppola, un plan séquence de Mann!
Je vais même me dire "ah ouais" devant une cascade de Taxi, une vanne de Brice de Nice ou un effet spécial de Transformers.

Je ne parle pas de qualité, je parle d'essence. Un film est là pour tous ces "ah ouais" qu'il apporte a chacun d'entre nous en fonction de nos différences, de nos vécus, de nos imaginaires, de ce que nous sommes.

Quand un film n'apporte rien de plus que n'importe quel autre film, quand il n'a pas son petit "ah ouais" à lui, quand rien de ce qu'il est n'est différent de ce qu'un autre peut nous apporter alors ce qu'on appelle film n'en est pas un. Sûrement quelque chose de qualités, si on le dit, mais pas un film. Pas besoin de débattre à savoir si il est bon ou pas, meilleur ou pire qu'un autre il n'existe tout simplement pas en tant que film si ce "ah ouais" n'existe pas.
J'ai vu The Artist et pas un seul instant, pas un seul 24eme de secondes je me suis dit "ah ouais". "
Fanny-Gaëlle Gentet

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