lundi 20 août 2012

Olivier Steiner : Bohème et une critique assassine, mon droit de réponse



le site de ce Monsieur Christophe Bys
 Et comme cela vous y lirez son papier....
Mon droit de réponse : Vous abimez un 1er roman.
Cette critique cache ça : il a lu ce roman sans pouvoir s'y abandonner et cela dérange à partir d'un certain point dans le temps de dé-saimer, de ne plus s'impliquer a corps perdu, on s'adonne alors en général à la cuisine et au sport... au vélo à la randonnée à haute dose, parce qu'on tient à garder tout son pouvoir dans ses activités professionnelles. 
Et qui peut oser écrire que l'amour n'est pas un cliché. La construction de Bohème : une mise en abîme, pas seulement, est-il allé jusqu'à la dernière ligne ? Pourquoi, comment le fil du roman nous tient-il alors en haleine ? On sent tous les inévitables écueils comme nôtres on s’approprie enfin les clichés. La candeur d'Olivier Steiner nous rend ivre d'aimer et non pas ivre de soi, comme ce monsieur qui lui enfonce toutes les portes ouvertes.
La plume : connotée  comme un sexe qui pleure... mais ses larmes sont fielleuses car qui n'a pas rêvé écrire un 1er roman d'amour actuel, et en plus passer la haie, les haies, les barrières de toutes les identités sexuelles et raconter une histoire aussi claire qu'un roman de Zweig et passer par la figure classique du roman épistolaire. Oui mais avec les moyens de communication actuels en exceptant justement de rapporter, relater, nous confier : les lettres ancienne formule et les conversations longues de fond en comble et nous y faire rêver et nous tenir hors d'haleine en attendant le vibrato du téléphone.
Et rendre accessible cette "confusion des sentiments" et aller jusqu’à presque toucher l’équilibre entre les êtres de passion qui culmine lorsqu'on découvre un spectacle, un livre de quelqu'un qu'on connaît. On a pour faire court 2 fois plus envie, 2 fois plus peur, et on est quelquefois 100 fois plus contents, ravis comme si on communiait complètement avec quelqu'un. Il faut l'éprouver ce vertige là, car il change définitivement la vie et il empêche ensuite aux aigreurs, aux moisissures, aux rancœurs, de s'accrocher à nos parois.
C’est l'amour fol, c'est l'instant de grâce et après on fait comment quand le rideau retombe, les applaudissements ne sont plus qu’un souvenir et qu’on rentre seul chez soi  car l’Autre est occupé et bien Monsieur Machin on pleure à gros bouillons pour certains ça fait un bien fou et on repart comme un chien fou à  sourire  aux inconnus et à re-faire commerce de soi...
Je n'aime pas parler des êtres à la 3ème personne mais je fais comme vous Christophe Bys. Vous êtes drôle ? Pas plus que Philippe Djan quand il déclare qu'il ne se passe rien quand on lit Proust ou quand Céline délire antisémite.... On se dit qu'au XIXème c'aurait été l'occasion d'un duel.... et donc heureusement aujourd'hui,  grâce à la toile Internet O.S a pu vous répondre en littéraire par un texte de Du Bellay. Ce qui me gène c'est pas votre verve mais c'est votre chronique manque d'élégance.
Et où je vous en veux personnellement c'est que vous attisez la haine contre les littéraires, les théâtreux alors que vos loisirs sont ceux d'écrire visiblement sur la littérature. Le théâtre qui sait pourrait vous tenter un jour, il dessille les yeux de bien des préjugés. Mais qui sait vous vous attaquerez encore à un leurre, car vous êtes un tantinet homophobe ?

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