dimanche 16 septembre 2012

Une pièce sur "Marilyn Monroe entretiens", au Lucernaire. Une création par Frédéric Constant à Bourges autour de Kafka : "Une heure en ville". Un film aussi bon qu'un bain après avoir courru plusieurs lieux, toute seule : Camille redouble.






*Absolument nécessaire pour l'esprit, l'âme et la beauté du jeu radical.
*D'après dernière séances de MARILYN MONROE ah ce salaud de Montand qui l'a prise comme un proie.....
Il faut que toi(Olivier Steiner) tu y ailles très vite avec Yves-Noël Genod et tous ces hommes qui ont fantasmé sur elle..... et tous ces metteurs en scènes qui réclament qu'on soit à l'heure et texte su, par respect d'autrui.... eh bien ils n'auraient pas pu travailler avec elle... "Connards !" elle était toujours en retard comme nous deux Olivier..... et elle avait un mal de chien à apprendre ses textes.
 http://unfauteuilpourlorchestre.com/critique-•-«-marilyn-monroeentretiens-»-de-et-avec-stephanie-marc-au-lucernaire/
ma réponse à cette critique : 
C'est un très bel objet théâtral devenu, et dérangeant, fort heureusement et justement, nous ne sommes pas voyeurs mais entre les deux, sur le fil, à la place de l'analysant et ou du public. Je ne suis pas d'accord, qu'il faille selon vous, plus "de ruptures dans le jeu". Et que nous sommes dans "une soirée prometteuse avec une jolie comédienne qui aurait besoin d’être un peu dirigée, un peu mieux mise en lumière".
Feriez-vous un peu, comme ceux qui ont pris, shooté, pillé, saccagé, sa personne à Norma Jean Baker ? en ne voyant que la comédienne, à travers son personnage, dont elle n'a jamais pu sortir peut-être à l'exception de The Mistifts. Elle n'est pas jolie elle est perméable et sa pureté est effroyable, donnée en pâture, tenue en laisse et sous le fouet de la Fox.



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"CRITIQUE CINÉMA. "Camille redouble", le titre ne laisse rien présager de bien passionnant. Détrompez-vous !

Une nouvelle fois derrière la caméra, Noémie Lvosky a choisi un scénario assez courant au cinéma : celui du retour dans le passé comme voyage-déclic pour ouvrir les yeux sur le présent. On avait a priori déjà vu ça dans quelques chefs d'œuvres comme "Retour vers le futur" ou "La vie est belle", mais aussi dans beaucoup de comédies américaines pas franchement fines.

Mais là, cette intrusion du fantastique est traitée de façon finalement très terre-à-terre, et n'a donc pas grand chose à voir avec ces films. Ce synopsis un peu fantaisiste, c'est un prétexte qu'utilise Lvosky pour se poser des questions. Des questions sur l'amour, sur la jeunesse, sur les choix.

Des problématiques fondamentales

Bref, Camille est une femme qui va mal. Son mari la quitte pour une autre, elle noie son malheur dans l'alcool et n'a plus goût à la vie. Puis elle se réveille un matin dans son lit, à 16 ans. Commence alors son flash-back direction les années 80, où elle retrouve ses 3 meilleures copines, le lycée, et où elle revit la rencontre avec celui avec qui elle se déchire aujourd'hui.

La question se pose alors pour elle : se laisser aller dans les bras de l'amour de sa vie en sachant toutes les conséquences que cela aura sur son avenir ou se protéger ? Passion ou raison ? Certes, ces problématiques sont assez démagogiques, voir simplistes, mais finalement assez fondamentales aussi.

Il en résulte un film optimiste et désenchanté, utopiste mais désillusionné sur le grand amour. Étrange cohabitation mais pourtant... Le film est utopiste au sens où il insinue que oui, les âmes sœurs existent et qu'il y a un amour qui marque à tout jamais. Et il est désillusionné au sens où il dit que non, cet amour n'est pas infaillible, mais que si on le savait avant, on ne se laisserait peut-être pas la chance de le vivre.

Du baume au cœur

À ce titre, le choix de Lvosky d'interpréter elle-même son personnage aux deux époques est une idée géniale. Les silhouettes adultes et marquées par la vie de Camille et Éric dans ce monde de lycéens créent un décalage qui a quelque chose de très grotesque et de très touchant à la fois. Mais ce choix dit surtout une chose : qu'ils aient 16 ou 40 ans, ce qu'ils sont en train de vivre fait désormais partie d'eux et le passé ne peut pas être renié. Pour appuyer cette idée, on a droit à toute une partie symbolique, candide mais très bien trouvée, comme cette bague que Camille n'arrive pas à retirer de son doigt.

Bien sûr, c'est une vision de l'amour qui est contestable. Mais elle est présentée avec une fraîcheur telle que peu importe si l'on partage cette idée qu'il n'y a qu'un grand amour et qu'il vaut mieux le vivre quitte à ce qu'il fane plutôt que de passer à côté. Ce qui compte, c'est que le film nous transporte.

Parce qu'à côté de ces problématiques finalement bien plus consistantes qu'il n'y paraît, on rit et on respire. Lvosky a presque réussi le tour de maître de Klapisch dans "Le Péril Jeune" : elle donne envie à ceux qui ont 20 ans de profiter de leur jeunesse, et met du baume au cœur de ceux pour qui cette époque n'est plus que souvenir.

Des prestations excellentes

Épaulés par une bande-son parfaite, les acteurs livrent des prestations excellentes. Lvosky et Guesmi font preuve d'une aisance surprenante, car interpréter des ados en fleurs quand on a la quarantaine bien entamée doit demander un travail de recul plutôt ahurissant. Les acteurs secondaires sont aussi d'une spontanéité géniale.

On a en plus droit à des guest-star dans des rôles terriblement drôles, de Léaud à Satouff en passant par Moreau. La présence des deux acteurs des "Beaux gosses" est, elle aussi, hilarante. Décidément, ces deux-là auront été bien servis en rôles ingrats pour l'instant. Les trois actrices qui jouent les meilleures amies de Camille participent également à cette convivialité extrême qui se dégage du film. Elles incarnent chacune un cliché parmi la palette qu'offre l'adolescence, mais permettent du même coup de s'identifier facilement. En fait, si cette bonne humeur est tellement communicative, c'est parce que l'on sent que les acteurs ont tous une auto-dérision folle.

Au final, "Camille Redouble" est un film extrêmement frais, profond, et sincère. Un film qui propose des interprétations, des visions de l'amour, de la vie, mais pas un film moraliste. On ne tombe absolument pas dans un dénouement manichéen où le retour dans le passé aurait permis de solder comme par magie tous les problèmes d'un couple à la dérive. Non, le message de fin, c'est nous qui le trouvons. Il peut être plein d'espoir, grave, candide, ou nostalgique, dans tous les cas il dépendra de chacun.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/625117-camille-redouble-de-noemie-lvovsky-frais-grave-et-jouissif-une-vraie-pepite.html





Que celui qui n'aime pas ce film me jette la 1ère pierre je ne la retournerai pas contre son expéditeur car ce film m'a rendue heureuse et j'ai pensé à une amie de Terminale que j'ai perdue définitivement d'amitié et que je rechercherais toujours, elle s'appelait Nicole.
Ah quel plaisir on avait pris quand on était sorties toutes les deux du cours d'histoire quand ce jeune prof habillé tout en costume gris avait dit : "Tous les communistes sont des cochons." Elle était coiffée à la Angela Davis, avait des bagues à tous les doigts, était allée avorter dans une cuisine sordide, et jouait de la guitare dans les squares de Montmartre au lieu d'aller au cours d'histoire et moi je l'écoutais chanter Léonard Cohen...
Revenons au film et à Yolande Moreau, quelle grande comédienne et Michel Villermoz ils sont tous les deux si justes, ils nous font accoucher de toutes les émotions, entre rire et larmes, ça s'appelle juste là exactement, dans une zone tendre et friable...

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Région / Bourges 
MC Bourges / Une heure en ville 
D’après Kafka / mes Frédéric Constant

AU PLUS PRÈS DE KAFKA

Publié le 7 septembre 2012 - N° 201

"Un dispositif original dans lequel le spectateur active lui-même son voyeurisme pour une plongée au cœur de l’intime : c’est Une heure en ville de Frédéric Constant conçu à partir de textes de Kafka.

« Dans Une heure en ville, les spectateurs choisissent le personnage qu’ils veulent suivre – il y en a sept au total – et par groupes réduits,  assistent à ses faits et gestes de la vie quotidienne. Les comédiens se déplacent, se croisent, interagissent dans une fausse ville suggérée par quelques décors – à Bourges, on sera dans l’ancien hôpital militaire – et à leur suite, les spectateurs activent leur voyeurisme, se placent au plus près, choisissent leur angle de regard. L’idée est née d’une improvisation – on a suivi un comédien qui jouait l’écrivain quittant son bureau pour rentrer chez lui – au cours de laquelle j’ai ressenti quelque chose que je n’ai jamais retrouvé ailleurs. C’est une théâtralité à part, un effet de réel particulier. Avec ce dispositif, il se déploie en fait une étrange réalité qui nous a menés directement à Kafka, chez qui on est toujours au plus près du personnage, sans savoir ce qui se passe dehors.  Nous avons donc travaillé sur son œuvre complète. On retrouve dans Une heure en ville des personnages, des situations de ses romans et carnets, des procédés de collage et de montage qui sont à l’origine de mon désir de mettre en scène. »
Propos recueillis par Eric Demey

jeudi 13 septembre 2012

Cours de rentrée pour notre gros violoncelle ou belle contrebasse, LE CORPS : YOGA DANSE MUSIQUE THEATRE DANSE

Ateliers d'Ashtanga Yoga dans le 9ème à Paris
le samedi 22 septembre et le samedi 13 octobre
15H-18h
Renseignements et inscriptions : francosenica@gmail.com / 06 46 23 12 48


Ashtanga Vinyasa Yoga
L’union de la respiration et du mouvement
Initiation à la 1ere série

Ateliers de 15h à 18h
samedi 22 septembre et samedi 13 octobre 2012
avec Franco Senica

Espace Sattva – 7, rue du Cardinal Mercier – 75009 Paris

Il existe plusieurs types de yoga, mais tous ont le même objectif : la conscience de notre identité, la réalisation de Soi, l’apaisement de notre rapport aux autres et au monde.

Le système particulier Ashtanga Yoga est une méthode dynamique, étudiée en Inde par Sri K. Patthabi Jois et son maitre Sri T. Krishnamacharya, basée sur des séries précises d’enchainements de postures et sur des techniques particulières de respiration.
L’Ashtanga Yoga est un très bon exercice physique mais, en pratiquant avec patience et attention, on peut aussi en explorer la spiritualité, et développer sa propre sensibilité à la dimension universelle du yoga.
Les ateliers, ouverts à tous, donneront une opportunité pour découvrir ensemble ces différents aspects du yoga.

La pratique commencera avec l’explication des aspects fondamentaux de l’Ashtanga Yoga : la technique respiratoire, l’union de la respiration et du mouvement, la place du regard.
Suivront l’étude et la mémorisation des Salutations au Soleil, et une introduction à la Première Série d’Ashtanga Yoga (Yoga Chikitsa, ou yoga thérapeutique).

Il ne s’agit pas de bien faire, mais d’expérimenter humblement, avec son corps et ses capacités, la pratique des asanas fondamentaux.
Une attention particulière sera donnée à chaque participant, avec des adaptations individuelles de la posture.
La relaxation finale permettra à chacun de profiter pleinement de ce temps de pratique partagée.

Les deux ateliers seront complémentaires, mais l’on peut également suivre l’un ou l’autre séparément.

Franco Senica.

Informations pratiques :

-    Tarif 1 atelier :
tarif plein : 40 €
tarif réduit : 35€ (étudiants, chômeurs, adhérents
espace sattva)

-    Forfait 2 ateliers :
tarif plein : 70 €
tarif réduit : 60 € (étudiants, chômeurs, adhérents
espace sattva)

-    Inscription obligatoire (places limitées) :
au 06 46 23 12 48
ou par mail à l’adresse suivante :
francosenica@gmail.com

-    Rendez-vous à l’Espace Sattva, 15 mn avant le début de l’atelier

Espace Sattva
7 rue du Cardinal Mercier
75009 Paris
M° Place de Clichy, Saint-Lazare, Liège
www. espacesattva.fr
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De: "Compagnie Mineola"
À: yehouditcohen@yahoo.fr
Envoyé: Mardi 21 Août 2012 23:43:48
Objet: Cours de danse avec Yéhoudit


Bonjour à tous,

Je suis heureuse de vous annoncer l'ouverture d'un cours de danse contemporaine, tous les dimanches de 17h à 19h à Danse Connexion (métro Picpus, Bel Air, Nation).

Ce cours de 2h vise non seulement l'acquisition des fondamentaux de la danse contemporaine, à travers des propositions techniques et chorégraphiques, mais aussi l'expression corporelle de chacun, à travers l'exploration et l'improvisation, seul ou à plusieurs.
Il s'adresse à tous ceux qui souhaitent développer leur créativité artistique, tout en acquérant de la technique. Le niveau est débutant/intermédiaire.

La rentrée est prévue le 16 septembre 2012.

Pour plus de renseignements, pour s'inscrire, n'hésitez pas à me contacter (ciemineola@gmail.com).
N'hésitez pas à venir prendre un cours d'essai !!!!
N'hésitez pas à faire suivre l'information... la danse rend heureux !!!

A très bientôt.

Yéhoudit.

Cie Mineola
ciemineola@gmail.com
06 833 62 833

Site internet de l'école Danse Connexion où ont lieu les cours:
http://www.danseconnexion.com/


et la musique associée......



* et la rentrée d''un cours de théâtre associé au corps plus étroitement qu'ailleurs... avec de grands professionnels
http://www.lecoleauvraynauroy.fr/blog/newslettersept2012.jpg


L'audition pour intégrer L’ECOLEAUVRAYNAUROY consiste en une séance de travail de 4h avec l'ensemble des candidats présents à l'issue de laquelle il est décidé de part et d'autre de l' inscription de l'élève. Cette séance de travail est gratuite.

Dates d'audition : 8, 9 et 15 septembre 2012 - INSCRIPTION OBLIGATOIRE

Pour s'inscrire, nous renvoyer la fiche d'inscription (téléchargeable en cliquant ici)

La rentrée aura lieu le dimanche 16 septembre 2012.

Au-delà de ces dates, l'intégration peut se faire sur entretien, nous contacter : 01.46.36.83.33 ou 06.19.02.32.13 ou par email à info@lecoleauvraynauroy.fr
Stéphane Auvray-Nauroy

mardi 11 septembre 2012

Théâtre et Revue : Atelier Théâtre, Théâtre Astral au parc Floral de Vincennes,Librairies Papeteries.... Lucernaire : pour enfants après les Fées- Pinocchio à partir du 3 Oct

De : Sophie D À : FEYT, Nathalie
Objet : Pour faire connaître un théâtre et ses spectacles !...


Ma chère Nathalie,


Je pense toujours aux Enfants...

du Paradis lorsque j'écris ton prénom.

Voici un message que j'ai transmis à certains amis et ou contact sur notre théâtre-compagnie.

Je ne l'ai pas transmis à Philippe, cela me gène.

Par contre, si tu connais des gens intéressés par notre lieu et ou notre compagnie, N'HESITE PAS.

Peux-tu, suite à notre texto, le transférer à ton Pascal.

bises,

PS/ Tu y es bien sûr la bienvenue.
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Bonjour à tous,



Depuis quelques temps déjà je travaille pour une compagnie de théâtre jeune-public qui dispose aussi de murs, ce qui en fait UN THEATRE, en plein coeur du Parc Floral de Paris.

Pour la deuxième fois, je me lance dans la communication directe pour vous faire connaître ce lieu et cette compagnie
"Théâtre Astral" qui vivent depuis 30 ans.

Pour les trois mois à venir, la programmation est riche, regardez bien le site!

Comme vous le constatez, nous accueillons des compagnies et présentons en alternance avec elles, notre propre travail.

Si vous aimez les balades, les écureuils,les plantes, les papillons...marcher pour une récompense visuelle et auditive, vous créer des souvenirs théâtraux ALORS, nous vous attendons nombreux.

Si vous connaissez des Comités d'Entreprises, des municipalités, des écoles, tous types de structures voulant programmer un spectacle pour les enfants, n'hésitez pas à m'en faire part. Notre Compagnie tourne tout au long de l'année.

Nous louons aussi ce beau théâtre de plein-pied, grand et spacieux qui trône dans ce parc et permet à qui veut d'organiser un évènement (spectacles de fin d'année, concert, représentations en tout genre...) UNIQUEMENT A BUT CULTUREL.

Je me tiens à votre disposition et serai heureuse de vous savoir intéressés par nos activités.

Le site fourmille de jolies images pour les enfants et d'informations pratiques pour les parents. Je vous précise tout de même que le tarif est de 7€ par personne (6 € famille nombreuse...)


L'adresse du site:
http://www.theatreastral.com/

Bien sûr, je compte sur vous pour le bouche-à-oreilles... et vous en remercie!


Bises à tous,
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Ma réponse :
Re-bonjour les amis
Je pense que Pascal tu pourrais le transmettre à ton CE (il y a un comité par établissement même s'ils ne font pas d'annonce générale) on peut leur proposer des fliers, je peux aussi et not'petite soeur qui est sur Champigny. Les Comités je pense qu'ils peuvent afficher, en plus disait-Pascal, tu dois avoir des fliers qu'on scannerait ou alors  qu'on leur remettrait, et bien-sûr il faut leur proposer des réductions du genre tarif collectivité au lieu de place entière. Y a plus tant de jeunes mères, mais beaucoup de tata tontons et bientot grand tonton et grande tata Thalie, et des Grands mères qui comme dans mon bureau adorent emmener leurs petits enfants ou neveux et nièces. As-tu pensé à Philippe Honoré et à sa librairie sur Champigny. Je pense aussi à une librairie/papeterie d'une amie, au plaisir des yeux
http://www.leparisien.fr/espace-premium/paris-75/les-papetiers-ont-le-blues-27-08-2012-2137896.php


 Juste vous rappeler le site de l'illustratrice de nos rêves de livres dits pour enfants
 Sylvie Serprix
et aussi d'une autre de librairie à Vincennes
http://www.millepages.fr/librairie/
Sophie, quant à Philippe et à deux amies qui s'occupent d'une revue atelier théâtre et de l'agapante et Cie
http://agapante.free.fr/ je leur en parlerais.

Quant à mon blog il va falloir que je le réactualise pour le dernier n° de leur Revue, Atelier  dont les textes, leurs saynètes pour enfants sont très bien, le dernier n° est sur l'Afrique vue d'ailleurs.... non d'ici. Le temps nous manque mais jamais celui des rencontres.
bises bis et new bises aux autres.
Nathalie



Scènes inédites Adultes :Vers Akawel de Sophie Balazard
Adolescents :Vous vous dites que ce n’est pas votre affaire ? et pourtant…d’Élisabeth Gentet-Ravasco
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Après le triomphe des Aventures d’Éby avec plus de 500 représentations et 50 000 spectateurs,
 la Compagnie du Théâtre Mordoré vous présente son nouveau spectacle jeune public : Pinocchio.

D’après l’étrange rêve de Monsieur Collodi de Sandrine Gauvin et Sarah Gabrielle Mise en scène Sarah Gabrielle Avec Joëlle Luthi et Yan Richard

« Mademoiselle Pinoc, petite fille espiègle et insolente, est une nouvelle fois convoquée par le directeur de l’école. Mais voilà que tout à coup une étrange statuette posée sur le bureau l’entraîne dans une folle aventure, dans laquelle elle se retrouve dans la peau de Pinocchio, le célèbre héros de Collodi. »

Du 3 octobre au 24 novembre 2012 Les mercredis et samedis à 15h | Et du mardi au samedi à 15h pendant les vacances scolaires au Théâtre Le Lucernaire 53 rue Notre-Dame-des-Champs | 75006 Paris Réservations au 01 45 44 57 34

lundi 10 septembre 2012

L'IMPORTANCE D'ÊTRE WILDE AU LUCERNAIRE à partir du 19 septembre


Bonjour

Je vous annonce la reprise du spectacle(après leur succès en tournée et à Avignon)
L'IMPORTANCE D’ÊTRE WILDE
au Lucernaire à partir du 19 septembre à 20 heures du mardi au samedi et les dimanches à 17 heures.

Une plongée dans l’œuvre et la vie d’Oscar Wilde. Un spectacle joyeux, savoureux et insolent pour faire redécouvrir ce dandy magistral.
Oscar Wilde : une vie magnifique pour une fin tragique.

Après le succès lors de sa création puis au Festival d'Avignon : une nouvelle série de représentations au Lucernaire !!!

Une mise en scène ludique, cocasse et brillante. Télérama
Une merveille à entendre, distribution impeccable. Pariscope
Tout Wilde vit et vibre dans cet hommage aux trois visages. Gilles Costaz

Répondre à cette adresse mail pour réserver vos places

A bientôt au Théâtre du Lucernaire

Cordialement

Philippe Person

Les aphorismes de Wilde certains vous resteront vous accompagneront un temps vous feront dire la situation n'est pas si désespérée ; quoique ! je reste persuadée qu'à l'aube d'une guerre ou d'une révolution, on ne voit rien venir. Wilde lui a resurgi de l'insupportable du tout fin fond de la vague... comme d'autres mais au théâtre, qui sait l’expérience, la vie et l'art sont presque palpables. On les sent respirer, leur cœur bat. Kieslowski dans "I am So-so" il explique qu'il se destinait à être metteur en scène de Théâtre. Quel beau cadeau que la rétrospective de tous ces films chez MK2. Wilde et lui sont-ils si étrangers : Mystère vous me le direz quand vous aurez vu les deux ???
L'importance d'être Wilde fait du bien, même si on ne croit plus en rien ou si on va comme ci comme ça.... Le meilleur spectacle d'Avignon a dit mon beau-frère, avec "André" ?(qui se joue actuellement au Théâtre du Rond Point).  -Devant André, m'a t-il confirmé.

dimanche 9 septembre 2012

2 films à voir "I am so-so" de KIeslowski et Wrong de Quentin Dupieux

Wrong de Quentin Dupieux n' a rien reçu comme prix à Deauville et pour moi c'est comme le dit si bien dans cet extrait d'interview Éric Judor, c'est dégueulasse, pour Wrong mais aussi pour l'état des choses du cinéma du monde et des gens.
En 1995 Kieslowski a réalisé "I am so-so" sur lui (je l'ai vu 2 fois et ce n'est pas suffisant pour moi)  et sur l'état des choses du cinéma du monde et des gens justement, et je me suis dit que rien de plus ne s'était vraiment passé depuis. Il parle justement de crise de valeurs et de  la fin du monde à laquelle il ne croit pas.
http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=12496


Sur Chronicart une critique à laquelle j'ai répondu
Je ne suis pas d'accord que Quentin Dupieux "prétend", il est pour moi tout sauf prétentieux il est singulier et aime le cinéma, alors bien sûr il ne fait pas du cinéma sans le connaître et donc après Lynch Bunuel. Il est alors proche, pourquoi ne les avez vous pas cités, d'Alex Van Warmerdam,  d'Aki Kaurismäki, de Tim Burton, Terry Gilliam. Ses personnages ne sont jamais caricaturaux, c'est leur situation qui est étonnante. Gondry bien-sûr dans Soyez sympas, rembobinez ou Spike Jonze avec "Dans la peau de John Malkovitch".

lundi 3 septembre 2012

Georges Devereux

Georges Devereux(1908-1985) était juif roumain de son vrai nom Gyorgy Dobo. Au seuil de sa vie, il disait qu'on supportait la maladie mais que le plus difficile c'était le manque d'amour…. Que vous dire sur ce monsieur qui défendait avant tout la singularité. Anarchiste d'origine hongroise, obligé de devenir roumain, parlant plusieurs langues d'une intelligence hors du commun, toujours en exil, est passé par la France, les États-Unis. On a du l'obliger à être espion pendant la guerre comme tous les ceux qui comme lui, très intelligents, pratiquaient plusieurs langues. Il compartimentait les récits de sa vie à ses amis mais de cela, il n'en parla jamais.
À ses cours donnés à Paris, à l'opposé de Lacan, il n'y avait qu'une quinzaine d'élèves. Il se sentait proche de ses élèves comme des indiens mohaves (près de la Californie). Il leur faisait passer un test pour éviter les psychotiques. Ah ! et pour éviter les importuns à ses cours, il consacrait les 4 premiers cours à disséquer 4 vers d'Eschyle, rapidement de plus de 40 élèves, il passait à 15/20. Un de ses élèves : Tobie Nathan des plus célèbres, parle si bien de lui que j'ai tout écouté, ce Monsieur me fait rêver, bon à vous d'écouter maintenant et à moi de lire ses poèmes ou ses livres d'études, il faut aller visionner sur YouTube les 5 vidéos (je n'ai posté ici que la 1ère) ;  pour Mathieu Simonet * sa mère !? selon lui a poussé son frère au suicide et c'est une des raisons pour lesquelles il a fui... elle était très dure incapable d'aimer ses enfants.
Il était cousin germain d'un physicien qui a selon certains fait la découverte cruciale ayant permis la mise au point de la bombe H.
Son logis fut toujours modeste.
Selon Élisabeth Roudinesco qui en tant qu'historienne de la psychanalyse, ne prend aucune position, il a écrit des poèmes.
Un de ses poèmes :
"Notre jeunesse ne sera immortelle que dans nos souvenirs,
et cette science de l'avenir qu'est le passé
te mènera peut-être au delà de mes bras vides ;
mais le temps les remplira d'illusions.
Lorsque le soir se fera dans ce corps impatient,
qui ne pourra plus s'élancer avec les chiens et les chevaux.
Lorsque mes doigts seront trop raides pour toucher,
Il n'y aura plus de différence sur le clavier entre Diane et son souvenir.
Et penché vers cette source, je boirai,
l'inépuisable sève de ma jeunesse.
Je revivrai les cavalcades selon le rythme martial du souvenir ;
mon étalon d'or arquera de nouveau sa nuque de cygne,
et mon chien dansera comme jadis.
Images d'or dissoutes dans un miroir d'argent.
Et je retrouverai une poésie plus triste mais aussi forte que celle de jadis."

"Vous devriez toujours vous demandez si un jour vous deveniez fou, quelle folie vous auriez ?"c'était une des questions abordées dans ses cours atelier. Et il précisait, moi je serais maniaco-dépressif. 

*Mathieu Simonet
sur ce blog il se situe et invite à ce qu'on lui envoie des textes :
"je suis l'auteur des "Carnets blancs" (Seuil, 2010), de "Fou de Vincent, 1990-2011" (Léo Scheer, 2011), des Corps fermés (Emoticourt, 2012) et de La Maternité (Seuil, 2012). Dans le cadre de la sortie de "La Maternité" (www.lamaternite.net), je propose à tous ceux qui le souhaitent de m'écrire un texte sur leur mère, qui sera publié sur ce blog. Pour participer, il suffit de m'envoyer votre texte à contact@mathieusimonet.com. N'hésitez pas à indiquer à la fin de votre texte les informations que vous souhaitez voir apparaître (par exemple une adresse mail, le lien vers un site internet, une information sur votre actualité, etc.) Par ailleurs, je suis avocat associé du Cabinet 111, spécialisé dans le droit de la propriété intellectuelle - cinéma, édition, art contemporain, publicité, etc. -(www.111avocats.com).
 http://la-maternite.blogspot.fr/ 














Sur ce site, donc disais-je, plein de personnes ont écrit sur leurs mères(y en a de très beaux textes dont celui de Pierre Courcelle)ils ont été retenus par Mathieu, si cela vous tente ; si cela me tente, cela m'obsède, j'attends de calmer le jeu et d'avoir lu son livre qui à l'unanimité, lui aussi est très beau : pas larmoyant, pas un règlement de comptes. Justement moi j'ai bien peur que... et heureusement non ? cela ne risquerait-il pas de lui enlever des heures à vivre ?
Ma mère est heureusement en pleine forme.
Comme certains de ces enfants devenus vieux à leur tour, je la protège et m'en suis intoxiquée depuis 57 ans.
Et comment parler de ma mère, sans parler de mon père, comment les dissocier ? Je suis encore membre de notre trio. Et mes colères après chaque conversation téléphonique du dimanche, sont comme ces bulles d'air que l'on voit apparaître quand les poissons gobent quelque appât.
Moi de ces bulles, je ne retiens que du vide ou peut-être un peu d'air à chaque colère.
Ma mère me cherche et me trouve.
Je crois qu'aimer son enfant, c'est quelquefois le pousser au désaccord, à l'autorité contre, à la cruauté aussi pour sa survie.
Ma mère a connu la guerre de loin de près et de toute son angoisse, de toute son imagination. Elle n'est coupable de rien et parle au nom de tous.
Elle passe d'une extrême à l'autre, elle tient toute la place pour n'en être chassée par personne.
Les tabourets qu'elle prend pour s’asseoir à table sont comme la fin des plats, qu'elle se garde,  pour marquer la mesure de son sacrifice.
Un tel besoin d'amour sans jamais en avoir saisi le savoir faire, c'est pour moi, passer du rire aux larmes.  En nous opposant, nous sommes qui sait plus proches et elle n'a pas son pareil pour dire non et passer d'un avis à un autre. Elle n'a de cesse de contrer ceux qui l'entourent et donc elle a 89 ans et une force de géant. Elle aime les chiens parce que j'aime les chats. Ils sont si bêtes ces chats, la preuve en est, ils ne lui obéissent pas. Ma mère et moi ce n'est pas toujours très très beau et j'en suis fort aise et quelquefois... contrite.
Ma mère, ma mère , mon père c'est tout ce qui m'a fait rater échouer et continuer de chercher.
J'ai raté tous mes examens sauf le certificat d'études, en 68, ils le donnaient d'office. J'arrivais à remonter le cours d'une année sur l'autre au 1er trimestre, j'ai tout eu Félicitations tableau d'honneur encouragements, on a lu mes devoirs sur table d'histoire et de lettres. J'ai raté mon suicide et j'ai avorté deux fois et n'ai pas eu d'autre enfant. Donc je peux dire que maintenant grâce à elle, à eux, je vis désormais mes plus belles années.