vendredi 14 décembre 2012

Ernest et Célestine film d'animation franco-belge/ Main dans la Main : Valérie Donzelli

et pas seulement pour les enfants, prenez-tout votre temps pour le savourer mais allez-y... Ernest & Célestine
Qu'est-ce qui fait qu'on aime un film, à partir de quelle émotion ? C'est toujours la rencontre entre le son et l'image, cette adéquation ?


La kinesthésie, j'aimais bien ce mot là en étude de cas publicitaire.

Et puis Ernest et Célestine, ce ne sont pas des faux jetons... ils ne déçoivent pas ils y vont franco, je mélange tout et ça me plait cet afflux de pensées, comme un nuage de pluie sur une terre aride alors seulement, seulement là, tous les êtres vivants battent des cils et ouvrent la bouche. Pourtant nous n'étions pas encore bien nombreux au Gaumont Opéra coté français, je vais faire tout, pour réparer, rénover, rapiécer ce malentendu ou ce mal vu ou ces préjugés. Alors c'est quand ? c'est quand on n'a rien à dire, qu'on est aux abois ? qu'on craint l'avis de tous ceux qui ne vont pas aimer, et qui vont comme cracher sur votre jupon, il n'est plus là le temps des doudous. On lit les mots sur les lèvres, s'il y avait des sous titres on ne les verrait pas, qu’on est bien au cinéma.

Comme dans ce film raté de Wenders les films ratés de Wenders laissent d'autant des traces, film où son épouse  Solweig ... jouait, elle avait des lunettes à ciné à 3D à vivre ses rêves, les personnages en étaient addictes comme nous des smart phones : Jusqu'au bout du monde 1991, les films catastrophes étaient moins mode. Celui-ci demeure un chef d'oeuvre à coté de certains plus récents....

Et puis revenons à la base, les livres d’histoires et d’images d’Ernest et Célestine ; eh bien ! le dessin il s'anime, s’incarne, les personnages glissent sur les traits et cela, c'est féerique avec humilité, sans 3D, juste un nez rouge et un chapeau, pour vous saluer cher public, et pour votre obole vous l'avez déjà donnée ? Alors quand le rideau du générique tombe et la lumière se rallume je me dis que j'espère bien qu'il y en aura d'autres des aventures d'Ernest et Célestine... De ces beaux livres de dessins qui parlent.

La poésie populaire n'est plus présente Monsieur Prévert qu'au cinéma, dans les films d’animation surtout, dans les bistrots et dans les chansons et encore faut-il savoir que tous les Cabarets ont fermé... A ce propos Monsieur Vincent Josse à la radio va faire un autre Atelier fantôme non pas sur Barbara cette fois mais sur les Cabarets d'après Guerre, Samedi 19h30 tous les samedis l’ami Vincent les Vendredi matins à 6h45 et le Dimanche sur ARTE TV à 11h45, et quelquefois souvent au Masque et la Plume les dimanches soirs, un phénomène quand même ce Vincent, qui parlait ce matin des Cabarets, l’Ecluse par ex. vous imaginez la moindre boutique épicerie pas fine du tout rachetée transformé en Cabaret, avec la complicité des encore vivants de cette époque, Monsieur Jean.

Mais revenons à nos gros ours et à notre petite souris, il faut 10 mn au plus pour se familiariser avec eux deux, si on ne connait pas du tout leurs univers esthétique pictural leurs gestes leurs couleurs leur solitudes et leur petit air d'incompris de Calimero dans leur portées respectives... Et puis ils sont l’une mélodie en sous sol et l’autre fanfare en pleine ville d’un seul ours orchestre, mendiant. Il y a aussi comme un peu de l'univers des contes qui frappe à la porte, mais c'est de l'animation, on aurait pu faire cela du Petit Nicolas de Sempé et Goscinny.





En texto j’ai écris à mon compagnon :

-j’étais au cinéma voir Ernest et Célestine,

Ernest c’est toi et devine qui je suis…

-Ernestine

-Mais non Célestine…





En pensées : je viens de me rendre compte que j’ai raté peau d’âne…Rabeux MC93 ? à propos de conte et d’ami qui vous déçoit. J’aime bien de temps en temps, pas trop souvent, qu’on me dorlote un peu… qu’on m’invite et j’attends cela de Pierre et c’est Pauline c’est toujours Pauline qui me le concède…







Sur FB : Ernest c'est un peu Gérard Depardieu.
Ernest et Célestine c'est tellement loin des Indestructibles, que cela paraît Sépia les 10 premières minutes.
Et puis comme dirait Vincent Josse(je le cite partout) pour un autre film que je n'ai pas encore vu, il sort la semaine prochaine Main dans la Main de Valérie Donzelli (réalisatrice de la Guerre est déclarée) : "on y croit à ces deux là."Et puis on se re-pose dans les dessins, la poésie et l'histoire et les voix sont bien celles des personnages, méconnaissable pour Lambert Wilson ?! Et puis, c'est sentimental à l'état pur. Et puis après on a envie de changer les couleurs de notre temps. Et je me suis dit qu'on avait les mêmes caves Ernest et moi. Et que Célestine aimait les chapeaux. Et que Pascal pardon Ernest était tellement drôle quand il ronflait ou avait faim. Que c'était un pur mais pas du tout un dur.Je dirais que c'est de la même veine -aortequi mène au coeur-que Sempé ou Prévert.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire