jeudi 17 janvier 2013

Théâtre de la Madeleine : Collaboration, Michel Aumont et Didier Sandre, dès le 25 janvier

Je vais y aller j'adore les 2 les 3 avec Christiane Cohendy....  que Didier Sandre porte encore beau... c'est lui qui m'a donné la force d'emmener mes parents écouter du Claudel à la Maison de la Poésie qui était à l'époque sur le toit des Halles... Ah les mirettes de Didier Sandre, son élégance et sa tendresse et sa pudeur aussi qui fourragent derrière, le paysage de son visage et quelle élégance, mes parents ne l'ont jamais oublié...
 je serais un peu sceptique sur la mise en scène, l'assistant de Michel Bouquet oui justement... entre assistants, je dirais un peu comme Luchini les assistants (lui le dit des prolétaires phrase attribuée a Freud je crois p/r aux bourgeois) les assistants sont des profs ou des metteurs en scènes ou des acteurs ratés.
Comme s'il y avait de la place pour tout le monde, et ne peut-on être fier d'être prolétaire plutôt que bourgeois...

revenons aux intitulés publicitaires :


Collaboration, la pièce à succès de Ronald Harwood, mise en scène par Georges Werler, retrouvera la scène du Théâtre de la Madeleine dès le 25 janvier prochain.

La pièce Collaboration d'Harwood fait indéniablement partie des plus grands succès de l'an passé. Michel Aumont et Didier Sandre retrouvent ainsi, pour le Théâtre de la Madeleine, le costume de, respectivement, Richard Strauss et Stefan Zweig, deux hommes farouchement différents, mais cependant tout les deux au sommet de la gloire. Richard Strauss, très proche du régime nazi, se croit intouchable. Tout au contraire, Stefan Zweig, sentant venir la catastrophe, redoute plus que tout le nouveau régime.

Opposés d'une certaine manière, les deux hommes éprouvent cependant l'un pour l'autre énormément d'admiration. De ce grand respect mutuel naîtra un projet artiste, la création d'un opéra bouffe inspiré de Ben Johnson, intitulé "La Femme silencieuse". Ce projet qui tenait à cœur des deux brillants hommes sera censuré, et interdit, dès la deuxième représentation, à cause d'un juif présent sur l'affiche...

Avec beaucoup d'humanité, Michel Aumont et Didier Sandre interprètent des amoureux de l'art et des amoureux des hommes.


la vidéo


Deux comédiens prodigieux (…) Didier Sandre et Michel Aumont. Le premier est « Zweig », tendu, la
parole rare, tout en retenu, mû par une force intérieure d’autant plus irradiante que son apparence estfragile. Le second est « Richard Strauss », magnifique de puissance et de complexité dans le jeu de sescontradictions. (…) Le reste de la distribution se révèle d’un jeu d’une connivence parfaite.
Particulièrement Christiane Cohendy, (l’épouse de Strauss), à l’énergie et à la présence tout aussi
superbes.
Didier Mereuze, La Croix

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