lundi 6 mai 2013

Michel Fau comme d'autres avant lui, devient le chiffon rouge des critiques, il dérange..../une vieille dame indigne Thérèse Clerc comme j'aime dans Éclectik/ arte : la journée de la Jupe Adjani

Critique sur le Point de Gilles Costaz
une critique d'un homme qui aime plus le théâtre que Montherlant, là nos gouts divergent et c'est rare avec Monsieur Gilles, mais nous sommes tout à fait d'accord sur le jeu exceptionnel de Michel Fau.

Aimer c'est humain hélas et cette dernière pièce montée par Michel Fau : Demain il fera jour, en dit long sur ce sujet, car bien des êtres humains sont incapables d'aimer, de faire l'amour et en plus on leur demande quand ils ressortent des chiffres comme 1% d'asexuels, ce que j'ai ri à cette statistique oui j'ai ri jaune. Car moi qui aime "les ondes" je me demande pourquoi on affuble le moindre paragraphe de chiffres. Par exemple dans la pièce de Montherlant les 3 personnages pourraient faire partie de ces statistiques.
Michel Fau est jalousé comme une Isabelle Adjani ou une Brigitte Bardot ou un Sacha Guitry, il gagne de l'audience vient du Théâtre Public si public il y est, et réalise des créations productions rédemptions d'auteurs, exigeantes.
Michel Fau devient populaire en passant par la porte du théâtre : uniquement son grand amour et son "1er mari" quoique l'Opéra ! L'humain comme l'amour peuvent devenir monstrueux et les amants comme les parents-enfants ne s'en rendent jamais compte sur le moment et là, Michel Fau nous prête un miroir déformant ? non grossissant pour nous arracher les mauvais tics.
Michel Fau et Léa Drucker sont invités sur la passerelle de Vivement Dimanche et ils y sont bien accueillis sur Pluzz à 11mn 40 du début, pendant une semaine.
Je préfère cette façon de parler de Demain il fera jour, que celle de cette critique écrite d'ailleurs comme celle de Fabienne Pascaud avec des contradictions qui la rend incompréhensible. Agora vox.




Une vieille dame indigne, pardon invisible, Thérèse Clerc comme j'aime dans Éclectik
*TOUT EST BON CHEZ ELLE, émerger du syndrome de la paire de couilles dans la tête, les plaisirs de la conversation, la vieillesse un moment parfait de l'existence. Elle est un des personnages du film documentaire : Les Invisibles, elle est à l'origine de la maison des Babayagas, pour les vieilles et non pas les seniors : mots maquillés, une maison auto-gérée. Notre période politique lui rappelle les années 37/38. La vieillesse : un des moments parfaits de l'existence et écouter la chanson de Colette Renard ?

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et sur Arte : j'ai vu la journée de la jupe quel choc, excellent film, quelle claque, je n'ai pas décroché une minute, à revoir sur Pluzz arte, quel Week-end !!!!!! et après une émission qui revient et l'interroge sur son parcours, quel cap, elle revient de si loin... Son 1er metteur en scène JP Rousillon, son 1er réalisateur : François Truffaut... et après on la tue virtuellement, tous les médias dans les années 80 la désignent comme mourante du sida.
LA JOURNÉE DE LA JUPE
Professeure de français dans un collège "sensible", Sonia Bergerac s'obstine à venir en cours en jupe, malgré la désapprobation de son principal, dépassé par la déliquescence de son établissement. Au bord de la dépression nerveuse, récemment quittée par son mari, elle vit de plus en plus mal sa difficulté à enseigner, la discrimination dont les filles sont victimes comme le racisme de certains élèves. Lorsqu'elle découvre une arme dans le sac de l'un d'eux, elle s'en empare et, paniquée, prend sa classe en otage. Intervention du Raid, angoisse des parents, négociations, vacarme médiatique... Dans le huis clos de la classe, l'envers de la cité se révèle...
(France, 2008, 87mn)
ARTE France

Date de première diffusion :
Hier, 20h45

Date(s) de rediffusion :
Jeudi, 9 mai 2013, 00h30
Mercredi, 15 mai 2013, 14h05
Jeudi, 30 mai 2013, 13h55
Thèmes :Cinéma & Fiction
Tags :Jean-Paul Lilienfeld, Isabelle Adjani, Denis Podalydès, école, professeur, prise d'otages

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