mercredi 25 septembre 2013

Lecture au long cours : L'Enfant éternel de Philippe Forest

EXTRAITS L’Enfant éternel de Philippe Forest
P61 édition Poche Folio

« L’hallucination du sommeil refusé lave le ciel de son encre ordinaire. »



p82 83 lire bas doucement :

« Que sait-elle, dans son cerveau d’enfant…..

Maman pense. Elle considère sa fille qui grandit si proche d’elle, qui lui ressemble, qui prend sur elle modèle…. »



p91 « La compassion est de la sauvagerie déguisée… »



« Tous les enfants sont atteints la 1ère fois qu’on leur fait subir une injustice .» James Barrie

p140-141 milieu

Combien d’entre nous restent….

pour que l’enfance puisse être retrouvée, encore faut-il qu’elle ait été d’abord quittée un jour. »



p142

« Je suis né de ma fille autant que de mes parents. »



p145

« Le monde des vivants et des morts ne sont séparés que par un miroir de givre. »



p157 « La mort viendra mais elle n’est rien pour nous. Ce qui est dissous est privé de sensibilité et ce qui est privé de sensibilité n’est rien pour nous. »



P166

-Dis Papa quand je serai grande, est-ce que tu seras petit ?

-Non, je serai vieux. Petit on devient grand mais l’inverse n’est jamais possible.

Tu seras un grand-père, alors. C’est triste.

-Non, pourquoi ?

-Tu n’auras plus de cheveux….
http://art.souilleurs.free.fr/livres/index.php/2008/12/22/philippe-forest-lenfant-eternel/
un autre blog lui littéraire avec plein de ressentis...

Extraits de lettre par mail écrits par moi cette fois, à l'amie qui me l'a offert pour mon anniversaire
(car on se sent comme coupable d'abandonner"l'enfant éternel", jusqu'au livre papier, présence physique, abimâble, un livre papier dans son sac, mais là je n'en suis qu'à la moitié pas plus triste qu'au début, sinon moins. Mais plus étrangère, aux indifférents, aux pressés à ceux qui ne daignent pas accorder un regard aux gens qui font la manche, aux bohémiens particulièrement. Pas plus triste que devant la photo de ce coucher de soleil en Corse, coucher ou lever d'un temps presque réduit désormais, avec la sensation profonde que je ne pourrais jamais y retouner, là-bas)




La maladie est un moyen d'exprimer l'angoisse qui nous opère, et surtout d'exprimer le romanesque qui ne se génère pas autrement... aujourd'hui pour la plupart ; mais toi mon amie si vulnérable et si raisonnable aussi organisée qu'exigeante tout cela ne peut être inspiré que par l'enfance, un affectif très fort

et pourtant, tu l'as bien quittée l'enfance

mais comme moi tu sembles renoncer à donner la vie, et donc tu enfantes même si c'est très différent par l'art : peut-être qu’ainsi nous ne tuons personne, quoique les places, les interstices les plis sont déjà prêts ou pris, le croit-on il y a toujours moyen d’insister pour aimer puis se faufiler assister et rester dévouée et respectueuse.

ne pas donner la vie, pourquoi essentiellement encore ? pour ne pas reproduire l'empêchement d'être, de s'accomplir et la mort...

quelques réflexions confiées à une sœur, petite sœur qui m’a offert ce livre pour mon anniversaire en me prévenant qu’elle avait beaucoup aimé et beaucoup pleuré.

Et pourtant je me suis bien défendue de la lecture cisaillée de : l'enfant éternel. Merci. Mais je n'ai pas fini c'est une lecture au long cours que j'ai freiné par d'autres lectures relectures dont des pièces. Je ne pouvais pas lire les premiers récits pages , qu'à travers mes doigts... du martyr de sa petite Pauline comme dans les Mémoires d'un âne, même prénom,

je portais ma tête et en même temps je voulais mettre fin à cet inexorable en lisant quand même et en avançant dans les pages.



mon thé du matin ce sera toujours le thé Lipton Yellow Label

car

je vais te faire que de très loin le coup de la Madeleine de Proust, c'était le thé que je buvais en Belgique chez ma Grand Tante Marie pour le goûter. Je mangeais des tablettes de chocolat Côte d'Or et des petits pains ronds briochés aux raisins... c'était le bonheur, je prenais le train, le tram, j'étais loin de mes parents & de ma grand-mère maternelle dont elle était la sœur, mais pas trop et elle me racontait l'histoire de sa vie, femme de chambre pas mariée, et vivant avec un critique d'art, Léon Sausset, très bel homme cultivé donc,

ses amours son indépendance, nous allions au zoo, au spectacle voir de l'opérette dont Ciboulette. Et après elle épousa un gardien de Musée Jules tellement Tonton et tranquille, elle s'en occupait beaucoup et ses yeux bleus paraissaient doux gentils et tendres. Ma, tante Marie que je n'ai pas vue, si souvent d'une certaine façon m'a ouvert une porte alors qu'ailleurs, par mes parents, fille unique ma vie se barricadait.

Mes amitiés dont la tienne si importantes, profond dialogue, vous êtes mes renaissances

ne me réponds pas tu n’as pas le temps

la rentrée oui mais j'ai eu peur de ne pas tenir

mais je ne suis pas seule en l'étant Pascal à sa façon P. à la sienne avec toi de si loin et d'autres amis élèves, amis seuls plus proches, dont Christian R par sa fidélité, ténacité, disponibilité et avec ses bizarreries

et puis aussi je me suis réveillée une nuit entre rêve et réalité comme après avoir ouvert une porte où la vie la mort les époques n'étaient pas espacées

j'ai appelé fort à voix haute Pascal, mon chat et le lendemain j'ai dit que mes parents ne m'avaient pas aimé, mal, trop égoïstes mais eux aussi enfants perdus uniques, et en plus d'après guerre.

Pascal m'a répondu mais ça va pas c'est pas vrai, gentiment...

ne me réponds pas L on se parlera plus tard quand tu reviendras ou a un moment de pause.

Lis bien j'ai eu et pris tant de livres ils sont comme des coussins sur mon canapé...qui ne nous quitte pas.

je vous embrasse avec télépathie



De : l

Envoyé : mardi 24 septembre 2013 08:53

À : FEYT, Nathalie Objet :

Nathalie,

Merci pour ton message sur blaffalb. J'espère que la rentrée n'est pas trop pénible.

Ici c'est un peu dur, préparatifs ne nous laisse pas une minute et même pas le temps de profiter de l'automne.

Et en plus j'ai mal aux dents!!! après avoir attrapé une angine....

Heureusement je garde un petit temps par jour pour lire...

Je t'embrasse et merci de tes pensées



l...
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