jeudi 9 octobre 2014

So LONG Bruno Mercier Un film en Afrique Frédéric Aspisi et Lise Bellynck Le Vertige des Possibles Viviane Perelmuter et Isabelle Ingold/ "à une minute près, à un mètre près" pour en finir avec la Retraite....

Et pourquoi les personnages et/ou les réalisateurs de mes amis mes connaissances ne se retrouvent-ils pas ? est-ce que vieillir c'est voir des signes et des liens, se sentir enfin prête pour une dilution. Lâcher prise au hasard.

Dans So long  Bruno Mercier à travers ses personnages-musiciens parle  de partir en Afrique où sont allés et ont filmé Frédéric Aspisi et Lise Bellynck un film en Afrique et ils vivaient eux aussi, il y a longtemps, la nuit dans Paris comme le personnage du Vertige des Possibles de Viviane Perelmuter, chacun déambule dans des quartiers différents.
Pourquoi n'ont-ils pas envie de tracer des liens entre les films de la fulgurance passer à l'introspection et de l'introspection solitaire  à  l'immobilité, l'observation de toute l'étendue de la beauté qui ne sera jamais gâchée par l'outrecuidance des occidentaux
 parce qu'ils sont moins schizo que moi...  -Bruno et Bruno/ Viviane et Isabelle/ Frédéric et Lise : les réalisateurs et les monteu(rs)ses, sans le montage un film n'est pas en boîte, un film n'est rien-, parce qu'ils ne se connaissent pas et je n'ai plus la place les liens la proximité de l'amitié en réserve pour les faire se rencontrer et créer renforcer des liens qui ne sont que les miens...



 Bruno Mercier et une de ses photos
 Frédéric Aspisi en Afrique
 Viviane Perelmuter chez les Indiens en Amérique.


"a une minute près, à un mètre près nous aurions pu ne pas trouver ce que nous cherchions et qui nous a bouleversées et inspiré rien moins que la fin du film."...

cette phrase est  de Viviane Perelmuter,

je ne sais pas
si cela a un rapport mais hier j'ai remâché ma répartie... j'ai vu un ami comédien, un ex-ami comédien, n'est jamais un ami comme les autres,
pour les revoir certains, il faut aller les voir jouer. Il me dit tu ne devrais pas dire ou écrire sur les réseaux que tu es à la retraite mais qu'en tant que comédienne tu es plus disponible qu'avant...
Nous étions trois, l'amie véritable qui est aussi
comédienne et avec qui j'ai débuté j'ai
été en cours de théâtre pendant des années avant qu'elle ne rentre au conce ou conservatoire lui répondit mais non, elle est tellement contente...
-Alors oui si tu es contente .... me répond-il ?!
Mais ignorant de mes possibles,  voilà mon "parcours"
j'ai interrompu et repris mon boulot alimentaire car je n'ai pas pu
faire autrement... J'ai joué oh oui pendant 10 ans, sans arrêt en travaillant à côté en co-produisant en quelque sorte certains projets, où je n'étais pas payée. J'ai reconnu partagé aidé payé des pots des repas à des tas de comédiens assez dignes certes mais en difficultés économiques....

Car certes, c'est souvent une galère de bénéficier du statut d'intermittent, déjà faut-il l'atteindre le statut. Mais voilà je n'ai ni voiture ni scooter ni maison ou appartement dont je serais la propriétaire. Mon salaire net mensuel 1890 €  en fin de carrière j'ai été déléguée "élue" des anciens collègues me disent toi dont l'humour et la qualité  de communiquer  sont rares : tu vas nous manquer...
Pour moi
les possibles ne sont pas greffé à un mensonge de soi, alors oui je suis à la retraite....
  • Nathalie Feyt voilà c'est fini....
  • Olivier Steiner La vie libre, enfin !!!
  • Olivier Steiner C'est fini = ça recommence !
  • Martine Gastelais c'est le départ pour une nouvelle vie? Non pas déjà, tu es plus jeune que moi, comment tu as fait?
  • Elisabeth Gentet-Ravasco moi je dirais ça commence!
  • Pierre Kandel Alors ? Quels sont les mots que tu n'entendras plus JAMAIS ?
  • Nathalie Feyt A demain ! c'est ce qui me manque le plus....sinon j'ai commencé 5 trimestres avant mes 20 ans à subvenir à mes besoins.... : carrière longue, ça s'appelle.
  • Bertrand Farge Tu te lances dans le one woman show ?
  • Nathalie Feyt Les lectures : conteuse : il était une fois une fille unique qui croyait à ses rêves à l'amour de la littérature du théâtre et qui a raté tous ses exams pour garder cet amour là intact et sensible aux préliminaires, aux doutes et aux conversations qui n'en finissaient pas avec des Étudiants, mes premiers héros avant les Artistes les baladins les Saltimbanques. Et pour se payer des verres le soir il me fallait un boulot le matin.... Voilà tout le dilemme et après le théâtre : stages pendant toutes les vacances, puis théâtre, pour le soir jouer Racine puis Manger.... et toujours le boulot le matin avec même des aides ponctuelles de certains des directeurs de "la boîte" pour une fois me donner un lieu de répètes sans aller jusqu'au mécénat jamais : pour ne pas créer de précédent.... c'était à l'époque pour une création que j'avais co-écrit avec Philippe Person : AVORTER soutenue par le Planning, Lakmé de ma vie ; et puis le temps est revenu des distances pour "la culture" alors la vie dans l'entreprise est devenue plus difficile : restructurations... et devint prégnante. Résister et savoir dire Non : élue représentante syndicale car j'ai su un peu malgré tout, rester populaire avec presque tous mes collègues. Ma vie = deux vies l'autre pour retrouver l'une : Ma vraie vie avec le sourire pleine de nourritures terrestres qui vous touchent au profond de l'âme avec le plus possible d'autres. Et comme tu dis Bertrand ton boulot t'a permis de rencontrer "ton mec" : oui c'est ça ! Pourquoi suis-je allée dans cette galère ? Pour ne jamais en revenir....
  • Fabienne Savarit Tu pars à la retraite Nathalie Feyt ? mais tu es toute jeune encore ?
  • Nathalie Feyt

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