lundi 23 février 2015

Boyhood : enfance, l'état où l'on reste garçon, enfin du long du lent du temps de cinéma

http://www.slate.fr/story/98279/boyhood-oscars-erreur-historique
BOYHOOD *****
Bien-sûr que c'est une erreur historique de ne pas avoir primé ce film.

Mais, c'est du hors normes, cela fait peur aux producteurs....
Voir grandir un enfant hors clichés et d'une vie toute tracée, issu d'un scénario cousu main, c'est un pur bijou, un moyen de sentir passer la complexité de l'empilement des choses, des relations, sur des êtres le garçon, sa sœur et ses parents séparés, la grand mère... Les déménagements, sont les nôtres, avec leurs intervalles retour au néant. Ce film, je me suis dit c'est comme se retrouver dans un autre pays, une autre vie, se réincarner grâce au cinéma. En sortant j'avais l'impression de tous les comprendre ces américains ; il m'aurait fallu grandir là-bas et j'aurais eu des enfants.
"-on dit saisir l'instant, on devrait dire être saisi par l'instant.
-je suis d'accord avec ça", répond le garçon sorti définitivement de l'enfance.
s/FB :
j'ai vu Boyhood et je me suis dit jamais je ne suis restée scotchée aux personnages d'un film comme celui là l'impression enfin de comprendre les États-Unis hors clichés de détestation ou d'admiration.
Clément Rastoul Ce film est une pépite ! Toute une poésie.
sur le site The Academy le message de Patricia Arquette, la mère, elle primée pour le  meilleur second rôle c'était le minimum... 
https://www.facebook.com/TheAcademy?fref=photo 

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