lundi 16 mai 2016

Annie Ernaux à la fête de Lutte Ouvrière




Il y a des RDV que l'on ne regrette pas de perpétuer chaque année pour l'échange, le souvenir et la conscience de classe à la fête de Lutte Ouvrière -c'est là qu'on s'est vraiment rencontrés avec Pascal- et l'exigence comment dire du véridique dans le but et dans la méthode là c'était Annie Ernaux, la romancière invitée à la Cité du Roman, à la fête de Lutte Ouvrière, qui a rappelé cette exigence à l'origine une phrase de Marx. On a discuté vraiment tous ensemble et pas que d'histoires de femmes après j'ai attendu pour avoir une dédicace et j'avais l'impression de parler à une amie véritable entre autres écrivain et dans la file d'attente, on a bien ri. Pour moi si je continue à écrire même en bribes c'est grâce à elle. Pourquoi parce qu'elle est avant tout fille unique (sa sœur est morte de la diphtérie) et que comme moi elle a été fille de petits commerçants d'origine normande -pour moi que du côté de ma mère- et que c'était chez elle la valse des claques. Et donc là, en plus, elle a dans son dernier "livre" : mémoire de fille, vécu une colonie de vacances sans avoir passé le Bafa.... Ça s'appelait autrement à notre époque. Et contrairement à moi, par "le produit" qu'elle est devenue elle a changé de classe, même si elle ne l'admet que difficilement. Et aussi, c'est toujours mon aînée et une très belle femme qui a eu, des enfants. Elle n'a pas fait l'impasse de sa vie.

Comme vous le voyez la fête de LO sur les photos c'est un mélange réussi dans un très beau lieu protégé par un service d'ordre plus impressionnant cette année que les autres : état d'urgence oblige. Sinon comme tous les ans ça dure trois jours c'est de plus en plus connecté et toujours aussi bon marché de s'y rendre et d'y manger : bus gratuits repas moins chers et bien meilleurs que les cantines... Et des livres des livres neufs d'occasion. Pendant que j'étais à ce débat il y avait un groupe métal sur le terre-plain central et après un one-pan show de Guillaume Meurisse 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire