samedi 13 août 2016

Diamant noir film franco-belge d'exception

J'ai vu un 1er film électrique à l'entrepôt 1er film franco-belge : Diamant noir, qui m'a laissé le souvenir de tous les plans : acteurs dialogues comme une grande pièce de théâtre mélangée à un film noir :  malgré les deux voisines qui parlaient fort des problèmes de santé de toute la famille et malgré la reprise de leur conversation juste au début du générique. Pour obtenir cette trêve j'ai du dire : c'est commencé, allez au café ! 1/2 h après le début  il y eut  le portable d'une d'entre elles avec une sonnerie tonitruante que bien-sûr elle n'arrivait pas à éteindre et qui a déclenché toutes sortes de commentaires. En sortant du cinéma j'ai eu droit à leur sentence : c'est violent on était cinq dans la salle. ET alors on est au mois d'août à Paris... Les deux scènes qui peuvent être considérées comme violentes sont des petits chefs d'œuvre de montage. Et elles sont pour justement traverser le présupposé de la violence. Et sinon il y a les crises d'épilepsie d'un des personnages qui sont comme des têtes de chapitre au trop d'émotions de confusion entre le bien et le mal. Le personnage principal jeune Hamlet, le prince de la fin un indien sikh sont hypnotiques, la ville d'Anvers, les scènes sur les voies ferrés en partance, l'oncle, la nièce, la boxe, l'image, la lumière, la scène entre le père et le fils dans le jardin sur fond de musique d'opéra sont inoubliables. Je les ai dans la tête comme un nouveau Parrain.
Bon ceci pour vous inciter à aller remplir la salle de l'entrepôt des mois après sa sortie.. À moins que vous ne l'ayez déjà vu sans m'avoir rien dit de sa "progression dramatique" qui finit dans la tragédie avec une fin non attendue, renversante.
SVP lisez jusqu'à la dernière ligne  la critique de Libé je n'arrive pas à en copier le lien, de la vient la photo elle est sur le combat, entre l'œil et la main. Il est plein de justes observations.

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