dimanche 21 août 2016

La main de Tristan d'Olivier Steiner

Olivier Steiner écrivain. Son roman n° 3. car pour moi c'est un roman qui ne se lâche pas qui se dévoile comme autour du je narratif de la 1ère  personne car de qui de quoi as-tu le droit "moral"de parler d'écrire à bout portant? De ton père et de ta mère de tes liens rompus, des morts ou des êtres fictifs, en voyage en costume d'époque passée, roman historique, de science fiction, des passants photographiés. Du je et de l'autre pluriel  parce  que l'autre cet autre là avait un grand pouvoir dans le monde artistique. Dans ce livre, c'est Patrice Chéreau.
J'ai pleuré, c'est un roman d'amour et moi je le perds je l'ai perdu forcément l'ami d'avant devenu écrivain, mais je m'en fous pas mal s'il est plus reconnu, je le savais, "il le mérite bien" comme tous disent et depuis que j'ai terminé La main de Tristan, je ne lâche plus les livres, je lis relis tout ce qui me passe entre les mains.
Olivier Steiner :
"Il faut être compatissant, toute personne rencontrée mène un rude combat." Cette phrase de l'écrivain Olivier Steiner illustre parfaitement la jeune fille que j'étais." Isabelle Adjani 

Sur ce je vais pleurer... je reviens dès que j'ai fini, si je reviens, si je finis. <3



Je ne la connais pas du tout, ISABELLE ADJANI, mais je trouve cela très fort et très pudique à la fois, de te citer comme écrivain et sa référence littéraire. Vous êtes de la même veine de marbre et fragiles comme l'aile d'un papillon de nuit et qui ont donné donneront une infinité de formes de sculptures, côté ombre et côté lumière. 


P93

P94 la musique

P98

P103 je change d'avis ue l'amour chaque jour

P133

P135 Tadzio de notre époque
accouplement inesthétique 



P139 à propos de ´autofiction

P143 citation 


Heureusement qu'il y a des passeurs à l'art et à l'amour comme Patrice Chereau et comme Olivier Steiner.
On s'échoue, on échoue encore et puis on écrit sa vie malgré tout et tous ces échecs n'étaient que préliminaires.
Et dans FB
 1ères réactions... après cet article 
C'est beau ce texte sur son livre à Olivier Steiner mais surtout, ne vous privez pas de lire toute sa limpidité à même la fontaine. J'ai pas fini mais j'ai lu jusqu'à 3h du matin (je lis lentement je fais tout lentement) comme à voix haute dans ma tête et j'ai beaucoup rêvé dormi à découvert après...)
c'est sur l'amour l'art l'amitié la différence toujours criarde même dans les coins érudits artistiques,  entre les cassés et les nantis entre les classes sociales, ça ressort, ça affleure, jusqu'à tout balayer, et surtout quand malgré soi, sans reconnaissance,  titre,
on devient objet, source d'inspiration  assistant, co-quelque chose, mais
on ne sait pas quoi, nourriture ou plutôt transit... C'est délicat de se protéger,  lorsqu'il y a devoir d'amitié, d'admiration obligatoire, c'est délicat d'accepter de perdre pour toujours....  à moins qu'un jour on en fasse un livre et que "le lion" le mentor, le maître, le maestro, vous ait comme facilité la mise en pages......
 en concluant sa vie, en mourant malgré lui "il n'avait rien préparé" c'est un livre déchirant déchiré et limpide, je sais je l'ai déjà dit !  alors qu'on en sait toujours rien de l'amour... je me lève je pleure à gros bouillons (je pleure facilement dit-on alors que c'est d'autant plus difficile quand on vous dit cela, mon père ne parlait plus pour ne pas avoir à pleurer à la fin de sa vie)
 j'applaudis et je n'ai pas fini.,, p 104
Là j'ai fini et je ne pleure pas, l'amour et ou avec toutes ses tentatives n'est jamais échoué puisqu'il vous embarque jusqu'au bout et a tout emporté... merci pour ce voyage immobile " citation dans le livre page 143 "je ne le revis jamais. Mais en moi il reste présent, son affection me manque, celle qu'il avait pour moi et celle qu'il n'avait pas, et aussi celle que je me reprochais de ne pas avoir pour lui"  Pierre Pachet

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