vendredi 7 octobre 2016

Paul Vecchiali : Corps à coeur et les autres films dans une rétrospective au Lucernaire

Échange au début repris de FB
-Suis allée revoir Corps à cœur de Paul Vecchiali, Mon dieu comme c'est beau l'amour et le cinéma, j'avais presqu'oublié  combien ce film m'avait fait pleurer de joie. Merci mille et une fois de m'avoir fait retrouver mon rêve.
-Avec Nicolas Silberg en pin-up boy
-En Brando, en combinaison bleue de garagiste et casquette passionnément éperdument amoureux d'une pharmacienne Hélène Surgère  évanescente bougeant sensuelle à chaque plan et avec la grâce d'une Delphine Seyrig pour un amour qui hélas finit... Sur la musique de Fauré, le requiem pour lui la Pavane pour elle.
-A revoir absolument dans sa version remastérisée  et quelle classe naturelle de ce Monsieur Paul Vecchiali à plus de 80 ans, rencontré à la fin de la projection au cinéma du Lucernaire
Il dit aussi qu'il déteste l'expression public et que ces films s'adressent à chaque spectateur, qu'il essaie de les faire rentrer chacun, dans son rêve, parce que ses films, sont ses rêves. Il dit que la scène initiale de ce rêve est celle du refus de l'homme par la femme, de sa maîtrise d'elle même, de son amour, de sa sensualité, de sa sexualité. Cette scène et celle des mots d'amour sont mes préférées... Mais je vous laisse découvrir ce film et l'attendre ne lisez aucune critique et même pas mon romantique retour. Un des spectateurs dans mes âges a dit : "j'ai bien fait d'attendre, c'est encore plus fort." C'est un film de 1978. Paul Vecchiali a parlé aussi de son amour de Godard, de ses plans inutiles au film, tellement beaux qu'ils le font pleurer à chaque fois. De son cinéma pur à Jean-Luc Godard.
Et ce monsieur a l'humilité de dire  : "si on n'entre pas dans mon film je comprends qu'on puisse le considérer comme ennuyeux."
Je voulais encore vous dire qu'après tout ce temps...presque 40 ans  on ne se reflète pas de la même façon dans ce film : les scènes du marché, les scènes où il s'installe SDF près de la pharmacie les voitures, les mécaniciens autos... Tout devient anachronisme ou anticipation et l'on se souvient combien l'indépendance l'autonomie des femmes étaient encore conflictuelles, combien il y avait peu de personnes vivant à l'abandon dans les rues et encore moins dans leurs voitures. ce qui ne bouge pas et ressort comme le nez au milieu de la figure c'est Le mystère de la passion. Les personnages secondaires sont dignes d'un film de Truffaut  et leurs histoires d'amour à chacun la sienne, une phrase résonne quand le Désir est si fort... La suite... dans le film.





Et donc au Lucernaire deux autres films sont projetés : Femmes, femmes, et L'Étrangleur dans cette rétrospective et bien-sûr j'irais aussi voir le dernier : Le Cancre qui vient juste de sortir avec Hélène Surgère, non pardon, elle est partie morte de maladie comme Delphine Seyrig, elles toutes deux vivent vivront à travers leur vie de cinéma remastérisée, avec donc entre autres Catherine Deneuve, Françoise Lebrun, Annie Cordy.... 

Je viens de me rappeler pourquoi  j'avais arrêté d'aller voir ses films parce que j'étais un peu obtuse fixe dans mes choix de comédiennes et contrairement à lui je détestais Danielle Darieux à l'époque. 
-pourquoi ? parce que la référence absolue de mes aînées et que pour moi elle ne jouait pas, mais se montrait, paradait à l'économie... BIen plus tard j'ai compris la diversité des actrices et donc il y a Delphine Seyrig Hélène Surgère et Danielle Darieux et Simone Signoret et Annie Girardot et Pauline Carton.  Pour  se rapprocher des moins de vingt ans : Chantal Ladesou, Isabelle Huppert, Isabelle Carré, Corinne Masiero, Anne Alvaro, Emmanuelle Bercot, Léa Seydoux... Mais j'ai encore mes préférées et mes détestées mais c'est de moi à moi. Et pour les hommes ? VIncent Cassel tu le détestes vraiment ? Même pas, même plus, car je l'ai même trouvé touchant filmé  par Maïwenn dans Mon roi, -ce n'est pas le même genre de film d'amour que Corps à coeur-.  Je préfère quand même encore et toujours Michel Fau Pascal Demolon et Jean-Pierre Bacri à Vincent Cassel.

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