jeudi 12 octobre 2017

Au revoir Monsieur Jean.../Nos années folles : Genre : Drame, Gay / Lesbien / Transgenre...

Je suis en avance pour mon premier cours de yoga rue d’Alleray et donc j’ai trouvé un banc, de plus en plus rare à Paris pour vous écrire, il n’est pas au soleil, il ne faut pas trop en demander. Il y en a un banc, un peu plus loin, il fallait juste regarder un peu plus loin. Je l’ai vu dès que deux jeunes gens l’ont occupé l’un pour fumer l’autre pour regarder son téléphone tout en lui parlant.
Comment ça se passe depuis votre mort ? les hommages, les soirées sur le service public avec un éléphant ça trompe énormément, Nous irons tous au Paradis, Ridicule, les petits mots des journalistes sur les réseaux, les interviews : Dabadie toujours prêt, puis ils ont fait circuler vos plus belles photos, vos reportages, une amie professionnelle a mis les grands ducs en ligne puis a fait disparaître le lien du téléchargement, mon meilleur ami m’a dit : un ami est parti, ma mère de 94 ans a souligné il ne reste plus que JPierre Marielle -et JPaul Belmondo, ai je rajouté, voilà Monsieur Jean comment on panse nos plaies de toutes les victoires que vous avez remporté sur notre imaginaire vacant, vous avez renforcé notre intelligence et accentué notre sens de l’humour... tous ont aimé raconter leurs anecdotes suite à mon initiative, quand on est tombé un peu amoureuses de vous, car on vous avait rencontré au détour d'une rue...


Photo de Vincent Josse


Photo de Vincent Josse
Photo de Vincent Josse

Photo de Vincent Josse
via Florence Le Corre 
« Voilà une des plus belles anecdotes sur l'amitié que j'avais entendue de la bouche de Jean Rochefort et que je retrouve ici avec émotion : "L'amitié les soude, leur permet de franchir les frustrations et l'hostilité de certains professeurs. Un vrai réconfort pour Jean Rochefort, toujours à douter de lui-même, cantonné aux rôles de valet, mal vu de ses maîtres. Lorsqu'on le recale au concours de sortie, c'est le coup de massue. Il veut tout arrêter, songe même au suicide. C'est Jean-Pierre Marielle qui va le sauver : il y a une audition dans la compagnie Grenier-Hussenot, son copain l'embarque de force, le bus 95 est direct... Marielle lui fait répéter son rôle tout au long du trajet, Rochefort décroche son engagement. Il y restera sept ans. « C'est grâce à toi que la vie dont je rêvais a commencé, écrira-t-il plus tard dans ses souvenirs. Merci. »


via Jul's Verne :
« Vous qui pénétrez dans mon coeur, ne faites pas attention au désordre » Merci monsieur Jean 


« il y a une seule solution c’est Paris. » encore un de mes « grands ducs » qui meure, au secours !? Philippe Noiret puis toi, les grands ducs et le mari de la coiffeuse je pleure sur mon canapé.
Nathalie Feyt il tenait le monde à distance mais savait donner le plus chaleureux des bonjours avec son sourire, l’un des plus charmeurs, la pudeur des charmeurs, qui sait s’ils ne sourient pas pour ne plus rougir?Je l’ai rencontré pour de vrai dans une salle de théâtre et il y avait aussi ce même soir Bruno Crémer un autre sourire bleu, parti. Comme ils étaient en avance Rochefort est arrivé le second ils se sont salués d’un tonitruant bonjour assis tous les deux à l’orchestre. Ils venaient encourager Charlotte Gainsbourg comme nous d’ailleurs pour ses débuts au théâtre Oleanna de David Mamet au théâtre de la Gaité Montparnasse mise en scène et avec Maurice Benichou. 
Et sinon au théâtre j’avais adoré son spectacle sur les textes de Fernand Raynaud
Aline Fradin Eh oui il y a eu Claude Rich qui est parti récemment qui fait partie des grands ducs.
J'ai la chance de croiser Rochefort à Charente le Pont sur notre lieu de travail car il tournait un film devant Allianz avec Miou Miou .
Très charmée en le voyant je n'avais pas vu une voiture qui reculait ou voulait passer, il m'à fait signe de faire attention.
Anne Guyot Il aimait la glace à la framboise. Oui je l’ai rencontré une fois dans une librairie dans laquelle je travaillais avec une délicieuse glace à la framboise. C'est une anecdote très perso.







Dans cette critique que j'ai mise en ligne assez froidement élogieuse il n'y a que le genre du film qui est accrocheur original ironique du sort... Genre : Drame, Gay / Lesbien / Transgenre...

J'ai aimé surtout les non dits l'entre les lignes des personnages ce que le metteur en scène interprété par Michel Fau essaie de mettre dans ses spectacles, la façon aussi qu'il a de repousser Pierre Deladonchamps dans le rôle de Paul quand il n'en a plus besoin, la relation de Louise la grisette avec "le noble", "les filles"... couturières petites mains de l'Atelier. Et puis, je voudrais demander pourquoi on a affublé Michel Fau de cette ridicule coiffure, c'est un peu comme le jeu de mots sur "folles" dans le titre. L'indicible, le non-dit des deux personnages principaux, leur amour est un peu comme plaqué, mais c'est peut-être comme ça, qui sait quand on force et bouleverse les repères...
Je crois que ce film fera son chemin en moi à l'avenir, je le retrouverai entre les lignes de mes rêves...


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