Bonne année que mon sourire vous accompagne quoiqu'il arrive
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mai 2017 après première opération et début des chimios |
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janvier 2018 fins des gros traitements mes cheveux ont bien repoussés et j'ai adopté le béret de mon père |
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Marsupilami pour son sourire |
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de retour chez nous, j'ai retrouvé ma "sauveteuse " |
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je suis persuadée quelquefois qu'ils ont bougé pendant la nuit... immobilisés par la réalité alors qu'ils étaient en pleine conversation. |
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ce Marsupilami essaie par son sourire de me redonner le mien, je l’ai acheté sur une aire d’autoroute pour remettre de l’ambiance dans la voiture du retour après une rayure de la carrosserie et une discorde entre ma mère et Pascal avant le départ de chez elle... |
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le trio recomposé |
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Évidemment
Photo via Vincent Josse, merci : je crois qu’à l’origine je n’ai pas bien compris comment elle avait pu se faire avoir par cette chanson de Gainsbourg : les sucettes à l’anis ! et après comment elle avait pu quitter Julien Clerc pour Michel Berger et maintenant je m’interroge sur cette déclaration, comme quoi elle avait été très heureuse comme femme et chanteuse avec Michel Berger mais que la vie avait été trop dure à vivre et qu’elle ne referait pas le chemin..., à contrario de Monsieur Jean d’Ormesson.. Avec ma mère on s’appelle presque tous les jours et elle est donc d’accord, avec cette « jeune femme »(elle l’appelle encore comme cela) ça va comme ça ! alors qu’elle adorait avec mon père : Jean d’Ormesson, mon père, qui lui a lu bien des extraits... |
Cinéma : des films qui font du bien,
d'abord mon ordre Coco puis la Villa puis Kedi, en tout premier un film d'animation sentimental, une fiction mais sur quelle réalité. qui touche à fond, le fond de ma vie présente, le film de Robert Guédiguian parce qu’il est un des meilleurs films de l’année pour moi, et puis un documentaire peut-être un peu déshumanisé à force de regarder surtout les chats, comme dans un décor fait d’hommes et de paysage immensément urbain depuis des siècles : la ville d'Istanbul comme un fond d'écran, trié, essaimé comme nostalgique points de suspension...
sur FB
Coco est un film à voir en famille comme là-haut c’est avant tout un film d’animation sensible beau à illuminer bien des rêves avec des touches d’humour de drôlerie mais pas désopilant. C’est au pays des morts c’est musical c’est avec un petit garçon qui par bien des côtés ressemble à son arrière arrière grand-père... il a forcément la voix de tous les petits garçons que vous avez beaucoup aimés. La place des animaux de compagnie est aussi bien pensée surtout qu’eux passent comme ils veulent d’un monde à l’autre celui des morts à celui des vivants... Le monde des morts c’est pas non plus une fresque idéale certains sont des méchants puisque tout le monde y va, comment les démasquer ? en écoutant très fort les résignés .... Le personnage de Coco, la vieille arrière grand-mère est très beau. Merci Miguel et Coco et au chien errant et au chat aussi... mais je ne vous en dis pas trop... alors moi une fois morte, cuisinez-moi le jour de la fête des morts, des flans et de la poule au pot avec quelques mangues et des petites patates rissolées à la graisse d’oie, mais surtout pas d’omelette aux pommes de terre j’en ai trop mangé enfant.
Revenons à la Villa, les acteurs sont très bien, si bien, comme de notre famille, presque tous, surtout Jean-Pierre Darroussin avec sa redingote de velours marron... c'est ma préférence. J'aurais tellement voulu que mon amie Lise soit là, pour le voir avec elle, comme si sans elle mon regard sur ce film ne serait pas aussi plein, dégagé vers l'horizon. Il y a toujours un peu d'espoir quand même dans ses films. Celui-ci est tellement proche du théâtre qu'on voit un peu comme dans les pièces de Tchekhov, les coutures avec la poésie, les idées, le temps qui passe, sur les personnages et j'adore cela. Seul petit défaut et pas seulement de mes oreilles (qui sait peut-être dans cette salle, à cette séance de mon cinéma préféré : le Chaplin St Lambert, ambiance ciné-club) on n'entendait pas bien certains des dialogues, comme assourdis, surtout ceux de Meylan et d'Ascaride, ou serait ce par mon habitude de mettre les sous titres malentendants systématiquement à la maison pour la télévision...
À cause de l'accent et de cette impression que l'histoire scotche un peu les personnages, mais certes pas de la lumière si bien filmée et de la poésie même des personnages, comme celle des voisins Jacques Boudet et sa femme, mon compagnon Pascal et qui aime PBLV a dit : "c'est un peu comme Plus belle la vie. Pour moi rien de fort ne se passe vraiment avant l'arrivée des enfants". J'ai dit oui, si tu veux, mais l'ennui c'est qu'on n'aura pas la suite...
Et dans PBLV, ce sont de toutes petites ailes qu'ils ont les personnages pour venir jusqu'à nous, tandis que là ce sont les ailes des goélands qui quittent le sol pour s'envoler sur la mer. Mais c'est vrai qu'il y a les mêmes pointillés du contexte et du décor. Et nota bene pour les détracteurs de PBLV nous on aime bien comme des tas de gens' il faut arrêter de dénigrer la culture populaire. Lorsque nous partons une petite semaine nous sommes contents de rentrer pour voir à la suite tous les épisodes... comme une série où tourneraient des amis. La critique du Monde(ci-dessous) de la Villa colle bien à ce que j'en pense sauf qu'elle ne parle pas des voisins, des cousins, des militaires, des rapports de génération, et de l'amour... Moi je n'osais plus trop me dire que je pourrais tomber amoureuse d'un homme bien plus jeune que moi, encore. Mais là justement c'est la circonstance exacte : le théâtre... "Je vous ai vue jouer et je suis tombé amoureux de vous...." Mais bon je ne joue plus.
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/11/28/retrouvailles-au-bord-de-l-abime_5221241_3476.html
https://www.senscritique.com/film/Coco/critique/145252689