mercredi 31 janvier 2018

Je suis le Chat Birba/The Square

Ce livre, éditeur auteur : Officina Libraria(Italie), est une petite merveille qui m'a été offert par quelqu'un qui m'est cher et qui n'aimait pas... les chats et puis elle en a rencontré un, l'animal totem de son ami musicien. Ces illustrations sont censées représenter les 24h d'un chat. J'en aime le trait car c'est très difficile de croquer les expressions d'un chat et aussi parce que derrière ces citations mais pas que... on sent la patte de l'humain, sa liberté d'être figuratif mais pas seulement et d'habiter tous les lieux....
"L'astérisque signale que certains textes et quelques unes des images sont des citations littérales ou libres de :"

Jack Kerouac

Voltaire/ Léonard de Vinci

"Il n'y a pas de barrière de serrure ou de verrou qui puisse s'opposer à la liberté de mon esprit."Virginia Woolf

Marco Lodoli (litt.) : Philippe Parreno

Jenny de Vries





Robert Anson Heinlein(litt.)

Martin Luther King



"Je fais un tour, je vois des gens, je fais connaissance, je me bouge, je fais des choses."Nanni Moretti Ecce Bombo

Jack London
à propos de merveille je vous mets cette photo d'une petite fille incroyable : Romy, la photo est de Pascal Kandel


The Square :
après avoir vu le film je reste très confuse et peu dérangée... cela dure 2h30 et pour moi il y a dans cet imbroglio bien une heure de trop. Tout y est tellement bien fait comme un mauvais film de Haneke que rien ne ressort. Une mise en abime de l'art et de l'humanisme on voit bien la démarche mais à force d'esthétisme de coups de théâtres et de philosophie on étouffe on ne sait plus où est le vrai du faux et ce que je garderais c'est l'infranchissable entre la grande ville son centre culturel et la banlieue et le regard des enfants sur les adultes et leurs limites...
voilà une critique acérée et pour moi assez juste surtout à propos de l'art  et du cinéma à Cannes... mais la scène qui tient l'affiche et dont le critique fait l'éloge comme exception à son jugement ne m'a pas du tout convaincue bien au contraire... C'est stupide surtout la fin de cette scène et la paralysie des convives attendue et inévitable dans une telle mise en scène et en total didactisme avec l'ultime déroulement de cette scène et pas du film... tous des bêtes... Je préfère celle bien moins spectaculaire de l'interview de l'artiste dans uns salle du musée avec dans l'assistante un homme victime du syndrome de Tourette et l'intervention d'un des membres demandant à tous de la compassion et justement de continuer car la personne n'est pas maitresse d'elle-même quand elle profère des insultes ...

https://www.senscritique.com/film/The_Square/critique/129162949

mardi 23 janvier 2018

Théâtre et/ou cinéma ? Cinéma : Le brio et Maria by Callas

J’ai vu deux films depuis ce début d’année et deux pièces de théâtre reviendrai-je à mes premières amours... En tous les cas le théâtre déborde plus nos vies comme un rêve prégnant de la nuit à toute la journée avec des imprégnations persistantes qui se pointent encore plusieurs jours après. Et de redonner l’envie latente, de passer par les épreuves, les difficultés de tourner la page, de s’attaquer aux travaux, de donner des idées, de réconforter et aussi de me fortifier politiquement sans pour autant partir encore, voir de plus près au lointain.
J’ai parlé longuement ici des deux pièces : Bijoux de pacotille et Douce-amère mais très peu des films : Le brio -fiction- et Maria by Callas -documentaire- parce qu’à côté le cinéma lave nettoie assoupît conforte déplaît mais pas plus, ou alors très rarement, comme le foot, il en faut des matchs ennuyeux avant de voir de l’inoubliable qui transforme pour des tas de gens d’un instant à l’autre, leur vie.
Le brio m’a beaucoup plu même si c’est instrumentalisé pour nous faire du bien parce que c’est bien joué, les personnages sont attachants : tous, les principaux comme les secondaires et que c’est généreux qu’un acteur Yvan Attal compose un tel film. À quel point savoir s’exprimer, prendre la parole, puis convaincre est important, surtout à une époque où à nouveau on écrit davantage, envoie, reçoit, des textos des mails des posts sur les réseaux des commentaires avec très peu de réponses et d’argumentaires ...
Maria by Callas, comme certains, la plupart des documentaires, m’a assommé à un moment je n’en pouvais plus des descentes de l’avion, des entrées dans les opéras, salles prestigieuses, des maisons luxueuses, des caniches de toutes les tailles les couleurs, des reportages interviews, des yachts : je peux vous dire que là, le noir et blanc n’apporte rien, il endort davantage. C’est pathétique la vie de Maria Callas et son art ? de l’entendre chanter ne rattrape pas... On voit Visconti Cocteau mais il faut attendre le générique pour le savoir si on n’est pas un peu originaires de cette époque. C’est beaucoup trop long : deux heures ! Je me suis dit aussi que le passé rabâché superficiellement avec un mélange de pipolisation et d’artistique n’apporte rien que du rajout de superficiel.... comme de la dentelle sur du voile à quoi bon !? Une envie de fermer les dossiers qui ont été déjà déballés dans mon passé « de leur vivant » comme si pour moi ils me devenaient indifférents. Les seuls passages qui m’ont plu c’est de la voir au gala des artistes dans une robe longue incroyable heureuse avec un éléphanteau qui dressé la bousculait et elle riant vraiment et avec Pasolini pour Medea. Autre chose que j’ai apprise, à ses cours collectifs de chant elle attendait et regardait tous les autres avant de passer ... Que ceux qui de nos élèves d’art dramatique qui une fois après être passés, ferment toute attention à autrui et s’évanouissent dans les applications de leurs téléphones portables « smarts » se reconnaissent.

dimanche 21 janvier 2018

Les bijoux de pacotille et Mohamed El Khatib à la radio : France-Inter, une journée particulière

Ô Céline Milliat-Baumgartner, nous sommes répartis allégés prêts à recommencer,
moi à rejouer... à la marelle jusqu’au ciel. Au théâtre grâce à cette délicatesse, on abolit la peine de la mort qui ne s’arrête pas... ne se dit pas surtout aux enfants... dans ce spectacle, on est touché jusqu’après, on applaudit les yeux grands ouverts plein de larmes et le sourire au bord de l’âme tant qu’il y a de la vie en formation. Le théâtre c’est dommage qu’il ne se partage pas plus.  Car là on rit, on entend  : la voix, le bruit, des talons sur le parquet, on sent le parfum et aussi on voit la projection de l’enfance qui n’est plus et une petite fille qui marche sur une plage pour éviter les vagues. C’est un spectacle pour lequel, j’ai eu du mal à comprendre mon voisin qui a dormi et pourtant un ami.. qui a fermé les écoutilles par fausse pudeur. Il n’aimait pas la voix de l’actrice... heureusement que ce n’est pas mon amoureux qui lui à mon autre côté, a fini en larmes et qui a ri pendant, lui aussi... Ô oui c’était aussi magique que le bouquin et dans les faits après, cela m’a fait rêver au milieu de la nuit à tous les mots perdus... qu’on peut retrouver, récupérer, imaginer en écrivant, lisant et en jouant, en regardant dans les yeux le public. Cela m’a fait me réconcilier avec ma vieille mère au téléphone malgré toutes les distances, les différences, on était légères sur la même longueur d’ondes. 
À tous ceux qui balbutient du cœur, je conseille de voir et revoir ce spectacle et à tous
les autres exacerbés par les chagrins, souffrances, désespérés, incompris, de retrouver cette oasis : sous les pas, la plage... et de danser le lendemain comme
cet après-midi (on s’est levé tard) sur la musique de Manu Chao... et le vent nous emportera...

Mais ce spectacle qui mérite une plus large audience je viens de m'en apercevoir en recherchant sur le web, https://www.theatredurondpoint.fr/spectacle/bijoux-de-pacotille/ 
va se rejouer au Théâtre du Rond-Point en mars, j'y retournerai car les représentations d'un même spectacle selon les lieux changent perceptiblement comme les saisons sur les corps.

6 - 31 MARS 2018 


SALLE : SALLE ROLAND TOPOR
HORAIRES : DU MARDI AU SAMEDI, 20H30 - DIMANCHE, 15H30 - RELÂCHE : RELÂCHE LES LUNDIS ET LE 11 MARS




À propos de théâtre qui se partage j'ai découvert aussi comme un accord parfait ce Monsieur Mohamed El Khatib, qui parle des classes populaires, du football, à la radio ce dimanche lors d'une de mes émissions préférées du dimanche avec le Grand Atelier, sur France-Inter : une journée particulière...

samedi 20 janvier 2018

Douce-amère avec Mélanie Doutey et Michel Fau ...dernières critiques

Mon tweet de ce matin le 5 mars 2018, car j’y suis retournée hier, un dimanche à 15h en matinée, comme c’est bien de revoir les pièces qu’on aime quand elles ont grandi... c’est mieux que de revoir un film ou de relire un livre car ce n’est pas seulement vous qui avez changé, c’est la pièce avec tous les interprètes qui ont mûri, sont devenus matures, ont éclos.
Je crois que je vais regarder ce quotidien au quotidien même si c’est sur TF1 mais avant de visionner cet excellent moment de télévision je suis allée hier soir voir la pièce Douce-amère avec Mélanie Doutey et Michel Fau et trois autres cavaliers séducteurs impertinents et acteurs pertinemment choisis : David Kammenos, Christophe Paou et Rémy Laquittant. Ah c’est tellement fort, intelligent, ciselé, dans un décor écrin, écran des années 70, ou serait-ce un oeil ? avec une musique marquante. Parce que c’est bien écrit, parce que cela nous détache de nos aprioris, sur le couple, l’amour. Quand je vois des amis se déchirer avant de se séparer et s’être fait le plus de mal possible, comme si c’était cela finir en beauté... je me dis comment se fait-il qu’on en soit toujours là ?
Ce n’est pas une comédie de Shakespeare : la mégère apprivoisée ni un vaudeville de Guitry : Quadrille mais cela en dit long sur notre intime... à tous les temps, comme un film de Truffaut ou encore la maman et la Putain d’Eustache à cause aussi de Jean-Pierre Léaud...(pour moi de la même famille artistique par sa singularité que Michel Fau)
Et Mélanie Doutey je ne risque plus de la confondre avec d’autres Mélanie actrices, quel étincelant ! comme dit Pascal on ne peut apprécier une grande actrice et belle femme ! que sur une scène de théâtre...

j’ai écouté le masque et la plume comme souvent quand il est consacré au théâtre et je suis restée sans voix de l’analyse suivante, il s’agissait de Douce-amère certes, mais en une phrase Jacques Nerson a déclaré cette pièce de Jean Poiret n’a pas marché à sa création donc ce n’est pas une bonne pièce, les critiques de l’époque n’étaient pas bonnes non plus... Heureusement Armelle Héliot, même Fabienne Pascaud, quoique !* ont su réadapter leur regard au spectacle qu’elles ont vu....
*sa critique ampoulée comme toujours, dans Télérama est assommante au sens propre et figuré.
Écoutez plutôt cette émission du soir le nouveau rendez-vous sur France-Inter avec Melissa Laveaux et Michel Fau
et ce tweet reprend un moment où j'ai hurlé de rire en écoutant le Podcast dans ma cuisine, car je sais que cette poche d'air que les mises en scène de Michel Fau subsisteront et qu'il résistera comme Michel Bouquet, car il a bien attaché ses cordes à son arc... sur l'infini.
Michel Fau: Quand je serai grillé de partout j'irai lire des poèmes dans les églises comme Michael Lonsdale !! @bouffesparis @franceinter
Devant le théâtre des Bouffes Parisiens

Le trou dans le rideau pour voir qui est dans la salle


Arletty, elle aurait pu jouer avec Michel Fau le rôle d'Elisabeth

Michel Fau

Extrait de la pièce (et j'aurais pu en mettre d'autres, de mes préférés..):
Philippe : Tu es peut-être faite pour éblouir ce brave garçon de toutes ces ambiguïtés que tu ne peux plus supporter chez moi. À ce moment là il faudra me verser des droits d’auteur.
Elisabeth : Oh! mais n’aie crainte ! Tu laisseras des traces. On ne vit pas huit ans avec un homme comme toi sans qu’il en reste des traces profondes.
Philippe : Ah ! l’oraison !
Elisabeth : Tu es très enrichi de savoir que j’ai un amant !
Philippe : Je suis fidèle à moi-même ; il faut bien qu’il y ait quelqu’un qui me le reste.
Elisabeth : Quoi !
Philippe : Fidèle ! C’est moi. Tu m’as dit : "Tu ne sauras rien". Je t’ai dit : " je saurai". Je sais. On ne m’échappe pas comme ça. Le mariage est une chose trop sérieuse pour laisser les femmes s’en occuper. Il est trop facile de dire. Eh bien, voilà ! nous sommes lassés, tournons la page. J’ai un grand respect des institutions.
Elisabeth : Tu as surtout un grand respect de ce qui t’arrange.
Philippe : Il se trouve que ce qui m’arrange correspond aux institutions. N’aie pas peur. Je ne mettrai pas d’entraves à tes décisions ni à ta vie. Mais tu me sentiras partout, tu sauras que je continue à tout connaître de toi. C’est ça un couple et tu verras que cela a quelque chose d’indissociable, si l’un des deux a décidé de ne pas se dissocier. La séparation, les remariages n’y font rien. Ah ! Le jour ou le dernier élément a la lâcheté d’abdiquer, alors là, c’est fini, mais jusque-là...
Elisabeth : Non, Philippe
Philippe : Quoi, « non » !
Elisabeth : Je ne te suivrais plus, Philippe.
Philippe : Tu ne me suivras plus !
Elisabeth : Tu ne m’entraîneras plus dans ton labyrinthe. Je réussirai ma vie malgré les erreurs les échecs passés, mais pas avec toi.
Philippe : Je suis aussi inévitable à long terme que le sont aujourd’hui Stéphane ou Michel. Je ne suis peut-être plus là (il désigne le cœur d’Elisabeth) mais je suis encore là (il désigne la tête d’Elisabeth). Et de là, je ne sortirai pas de sitôt. Tu es une femme marquée, ma grande passion en léthargie.
Elisabeth : Mais je vais partir Philippe
Philippe : Mais je m’en doute, Elisabeth
Elisabeth : Je te mépriserais de me garder sachant que j’ai un amant.
Philippe : Bien-sûr ! Ta foncière honnêteté !
Elisabeth : Je vais partir doucement, lentement, dans les jours qui vont venir.
Philippe : Tu pars comme tu veux, Elisabeth.

mardi 9 janvier 2018

Comment ça va ? 4 saisons après les suites d'un cancer/ Cinéma : Films qui font du bien, Coco Kedi et la Villa/ Hommage : France Gall/Photos et bonne année

Bonne année que mon sourire vous accompagne quoiqu'il arrive
mai 2017 après première opération et début des chimios

janvier 2018 fins des gros traitements mes cheveux ont bien repoussés et j'ai adopté le béret de mon père



Marsupilami pour son sourire 

de retour chez nous, j'ai retrouvé ma "sauveteuse "

je suis persuadée quelquefois qu'ils ont bougé pendant la nuit... immobilisés par la réalité alors qu'ils étaient en pleine conversation.
ce Marsupilami essaie par son sourire de me redonner le mien, je l’ai acheté sur une aire d’autoroute pour remettre de l’ambiance dans la voiture du retour après une rayure de la carrosserie et une discorde entre ma mère et Pascal avant le départ de chez elle...


le trio recomposé 

Évidemment


Photo via Vincent Josse, merci : je crois qu’à l’origine je n’ai pas bien compris comment elle avait pu se faire avoir par cette chanson de Gainsbourg : les sucettes à l’anis ! et après comment elle avait pu quitter Julien Clerc pour Michel Berger et maintenant je m’interroge sur cette déclaration, comme quoi elle avait été très heureuse comme femme et chanteuse avec Michel Berger mais que la vie avait été trop dure à vivre et qu’elle ne referait pas le chemin..., à contrario de Monsieur Jean d’Ormesson.. Avec ma mère on s’appelle presque tous les jours et elle est donc d’accord, avec cette « jeune femme »(elle l’appelle encore comme cela) ça va comme ça ! alors qu’elle adorait avec mon père : Jean d’Ormesson, mon père, qui lui a lu bien des extraits...

Cinéma : des films qui font du bien,
d'abord mon ordre Coco puis la Villa puis Kedi, en tout premier un film d'animation sentimental, une fiction mais sur quelle réalité. qui touche à fond, le fond de ma vie présente, le  film de Robert Guédiguian parce qu’il est un des meilleurs films de l’année pour moi, et puis un documentaire peut-être un peu déshumanisé à force de regarder surtout les chats, comme dans un décor fait d’hommes et de paysage immensément urbain depuis des siècles  : la ville d'Istanbul comme un fond d'écran, trié, essaimé comme nostalgique points de suspension...
sur FB
Coco est un film à voir en famille comme là-haut c’est avant tout un film d’animation sensible beau à illuminer bien des rêves avec des touches d’humour de drôlerie mais pas désopilant. C’est au pays des morts c’est musical c’est avec un petit garçon qui par bien des côtés ressemble à son arrière arrière grand-père... il a forcément la voix de tous les petits garçons que vous avez beaucoup aimés. La place des animaux de compagnie est aussi bien pensée surtout qu’eux passent comme ils veulent d’un monde à l’autre celui des morts à celui des vivants... Le monde des morts c’est pas non plus une fresque idéale certains sont des méchants puisque tout le monde y va, comment les démasquer ? en écoutant très fort les résignés .... Le personnage de Coco, la vieille arrière grand-mère est très beau. Merci Miguel et Coco et au chien errant et au chat aussi... mais je ne vous en dis pas trop... alors moi une fois morte, cuisinez-moi le jour de la fête des morts, des flans et de la poule au pot avec quelques mangues et des petites patates rissolées à la graisse d’oie, mais surtout pas d’omelette aux pommes de terre j’en ai trop mangé enfant.

Revenons à la Villa, les acteurs sont très bien, si bien, comme de notre famille, presque tous, surtout Jean-Pierre Darroussin avec sa redingote de velours marron... c'est ma préférence. J'aurais tellement voulu que mon amie Lise soit là, pour le voir avec elle, comme si sans elle mon regard sur ce film ne serait pas aussi plein, dégagé vers l'horizon. Il y a toujours un peu d'espoir quand même dans ses films. Celui-ci est tellement proche du théâtre qu'on voit un peu comme dans les pièces de Tchekhov, les coutures avec la poésie, les idées, le temps qui passe, sur les personnages et j'adore cela. Seul petit défaut et pas seulement de mes oreilles (qui sait peut-être dans cette salle, à cette séance de mon  cinéma préféré : le Chaplin St Lambert, ambiance ciné-club) on n'entendait pas bien certains des dialogues, comme assourdis, surtout ceux de Meylan et d'Ascaride, ou serait ce par mon habitude de mettre les sous titres malentendants systématiquement à la maison pour la télévision...
À cause de l'accent et de cette impression que l'histoire scotche un peu les personnages, mais certes pas de la lumière si bien filmée et de la poésie même des personnages, comme celle des voisins Jacques Boudet et sa femme, mon compagnon Pascal et qui aime PBLV a dit : "c'est un peu comme Plus belle la vie. Pour moi rien de fort ne se passe vraiment avant l'arrivée des enfants". J'ai dit oui, si tu veux,  mais l'ennui c'est qu'on n'aura pas la suite...
 Et dans PBLV, ce sont de toutes petites ailes qu'ils ont les personnages pour venir jusqu'à nous, tandis que là ce sont les ailes des goélands qui quittent le sol pour s'envoler sur la mer. Mais c'est vrai qu'il y a les mêmes pointillés du contexte et du décor. Et nota bene pour les détracteurs de PBLV  nous on aime bien comme des tas de gens' il faut arrêter de dénigrer la culture populaire.  Lorsque nous partons une petite semaine nous sommes contents de rentrer pour voir à la suite tous les épisodes... comme une série où tourneraient des amis. La critique du Monde(ci-dessous) de la Villa colle bien à ce que j'en pense sauf qu'elle ne parle pas des voisins, des cousins, des militaires, des rapports de génération, et de l'amour... Moi je n'osais plus trop me dire que je pourrais tomber amoureuse d'un homme bien plus jeune que moi, encore. Mais là justement c'est la circonstance exacte : le théâtre... "Je vous ai vue jouer et je suis tombé amoureux de vous...." Mais bon je ne joue plus.
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/11/28/retrouvailles-au-bord-de-l-abime_5221241_3476.html

https://www.senscritique.com/film/Coco/critique/145252689