dimanche 28 octobre 2018

Piaf 103 à la Comédie Nation et Elvire/Jouvet 40

Article en chantier à vie,  à laisser décanter comme un bon vin à venir....
Dans la chronologie des faits :
Sur FB juste après le spectacle j'ai noté :

Après Piaf 103 avec  Eline Monica et Stéphane et les musiciens Arnhild Vik au piano et à l'accordéon musette ... je n'ai pas trouvé son nom que sa photo.







https://www.facebook.com/events/234087517263075/?ti=icl
Comment vous dire il y a des spectacles qui vous dévastent comme des flots de larmes qu’on n'a jamais pu verser, des spectacles que vous avez beaucoup de mal sauf avec les autres : acteurs ou spectateurs du moment à re-raconter, à partager, il me faudra encore quelques heures de plus...d’été ou d’hiver mais sachez avant tout que : "non rien de rien, non je ne regrette rien" ... de mes mortelles émotions amicales et de ces après spectacles de théâtre.... ce sont mes voyages....






Elvire/Jouvet 40 leçons au Conservatoire, maintenant cela s'appelle le CNAD  mise en scène par Brigitte Jacques et filmé par Benoit Jacquot


Leçon 1
"C’est du sentiment qu’il faut que tu trouves" avec Philippe Clévenot et Maria de Medeiros


Leçon 2
Hier entre le professeur et l'élève j'ai repensé à ces écrits de Jouvet, sur cette scène de Piaf 103 quand ils... elle parlait de ce qu'on doit retenir : "l'incompréhensible" Faut dire que moi aussi, quand je jouais j'avais comme un handicape d'avance, là dessus...
Leçon 2 : là le professeur n'est ni Bruno Colomb ni Stéphane Auvray-Nauroy ou Christophe Garcia ou Philippe Person ou Michel Fau mais Louis Jouvet interprété par Philippe Clévenot, j'adorais cet acteur... toujours à propos d’Elvire dans Dom Juan de Molière, quand elle revient pour le sauver, elle vient pour une "Annonciation" : Me ferez vous la grâce Dom Juan de bien vouloir me reconnaître... »
Jouvet donc disait « Elle fait preuve de ce détachement céleste en même temps avec un ardent amour.... »
« le sentiment est juste mais pas assez fort »
« Quand elle dit je vous ai aimé il faudrait que ça t’arrache les tripes »
Leçon 3
Leçon 4
« C’est le propre du comédien d’atteindre un sentiment rapidement »

Leçon 5
« C’est quelqu’un qui marche sur l’eau, qui s’avance du ciel... »
cet état de viduité, état de sensibilité où tu éprouves ce que peuvent éprouver les autres »
Leçon 6
Leçon 7

samedi 27 octobre 2018

LAÏKA d'Ascanio Celestini avec David Murgia et à l'accordéon Maurice Blanchy avec la voix de Yolande Moreau au Théâtre du Rond-Point

LAÏKA d'Ascanio Celestini avec David Murgia et à l'accordéon Maurice Blanchy avec la voix de Yolande Moreau au Théâtre du Rond-Point.
C’est un excellent spectacle, une mélopée qui devient comme un sourd grondement, précipité, transformé en poésie sur des gens,  des personnages bancals,  bosselés par la vie.  Il sont modifiés par la grâce ? celle de Dieu, non pas, il est absent ; la chance ? Il n’en ont jamais. Il les saisit dans leur "dimension céleste" tournée vers l'humain profond, les pauvres ne sont pas forcément des gens ... loin de nous.
C’est un illuminé, ses mots l’emportent, un ami à mes côtés certainement fatigué par « le dur métier de vivre » a été frappé par la diction, le rythme de la parole au départ très rapide, comme impossible à rattraper,  il en a fermé les écoutilles, les yeux...mais bon après cela se module, le récit se calme, il les a rouverts, la musique ponctue et après joue un rôle c’est  la voix du muet, celui à l’accordéon : Pierre... (aussi enregistrée par Yolande Moreau).
Et puis leurs vies  de clochard de vieille dérangée, de manutentionnaires africains sans papiers, sont si dures... Des vieilles il y en a deux dans le récit, une dérangée et une autre qui a du savoir.... C’est rare d’entendre des histoires aussi touchantes sur les vieilles par un bien jeune comédien un seul en scène, accompagné.
Quand il est sorti de la salle Jean Tardieu, nous étions assis pour manger près de l’escalier, je lui ai fait mon plus beau sourire et il m’a dit : Bon appétit ! J’étais seule avec l’ami qui dort au théâtre mais qui veut toujours y aller .... et Pascal était dehors pour fumer, je voulais dans un sourire le remercier pour toutes les vieilles dérangées et celles qui ont du savoir... car voyez-vous elles peuvent se réconcilier et il m’a répondu, comme s’il interprétait le sous texte, le non dit mot à mot...par son sourire. C’est un grand : David Murgia, comme un peu Dupontel ou Macaigne, il a du coeur à l’ouvrage, je ne me trompe pas.... Merci ! Beaucoup, beaucoup....et pour cette pauvre chienne Laïka, celle qui aboyait et qui est partie seule dans l’espace et qui n’est jamais redescendue...




vendredi 26 octobre 2018

Cold war film à voir bien évidemment

https://www.senscritique.com/film/Cold_War/critique/



En sortant de ce film noir et blanc
je me suis sentie déprimée par le monde actuel
Rien n'avance ni ne recule, on s'aime toujours si mal.... oui mais c'est si beau les fulgurances de l'amour que sans contraintes... oui mais avec trop de contraintes ?
Comme le cinéma on peut tout faire en effets virtuels mais justement maintenant on sait que sans les contraintes ça ne fait pas vrai...
Renoir disait déjà que le genre du film documentaire était le genre de cinéma le plus faux qui soit et je le comprends tellement il faut des acteurs qui rendent leur intériorité volatile... L'actrice est comme sur les photos vous pouvez toutes aller vous rhabiller à commencer par Jeanne Balibar dans ce film on croirait qu'elle joue dans un film documentaire fade... Ce qui est beau c'est que très vite à part eux deux tout semble y être accessoire ou élément du décor...
Rien là n'est justement ni noir ni blanc... tout se lit dans les yeux dans les plans à l'avance  mais on voudrait y échapper... qu'ils se retrouvent et soient heureux un peu longtemps....

mercredi 24 octobre 2018

Blade Runner 2049 vu sur OCS et Occupation de Annie Ernaux au Théâtre de l'Oeuvre

Nous avons vu le dernier Blade Runner 2049, sur notre petit écran quand même grand, je ne suis qu’une adepte très passagère des films de science-fiction, mais le 1er film de Ridley Scott m’avait plu à sa sortie et je me souvenais surtout des décors et de l’histoire d’amour... et là il m’a bien fallu deux jours pour digérer le propos, l’esthétique, Ryan Gosling et sa froideur sensible inexpressive, mais voyez-vous c’est surtout à partir de l’arrivée d’Harrison Ford dans son rôle de Deckard que le film m’a rattrapée. Je disais à Pascal et à notre amie Corinne qu’il était le seul par exemple à insuffler un peu d’humour dans cet univers « lent » tout le temps, « hypnotique » que par intermittence ... et grâce au contraste saisissant avec le personnage clinique du méchant (assez réussi parce que je l’ai détesté....). Les couleurs font penser au peintre américain Edward Hopper surtout le comptoir des Archives où se rend : K : Ryan Gosling. J’ai aussi beaucoup aimé la coupe de son manteau : le col...
https://www.telerama.fr/cinema/on-a-vu-le-nouveau-blade-runner,-et-il-est-hypnotique,n5233659.php?fbclid=IwAR2geNjFMbhqe6GU3QDzOIbc30gzkPJGVXYaB7COt54RHcqxxGyqTXWPsx0



À propos d’Annie Ernaux suis allée voir L'occupation au théâtre de l’Oeuvre qu’est-ce que c’est bien écrit... disions-nous avec une jeune femme qui ne connaissant pas cet auteur m’a demandé par quoi commencer, parce qu’elle voulait tout lire
Après cette mise en espace jeu et musique ce ce texte incroyablement neuf car féminin sur la jalousie... je ne vous raconte pas les circonstances précises, vous les découvrirez, j’ai eu comme un doute... La sincérité générosité sur scène de Romane Bohringer est entière, je me disais donc qu’elle s’était peut-être un peu mise trop en avant : porte-drapeau, incarnation totale et pendant la pièce, j’essayais de poser le calque des photos que j’ai en mémoire de Annie Ernaux, peine perdue au théâtre, nous ne sommes ni conteurs, ni danseurs, ni lecteurs, nous sommes entre tous ces arts pour boire à même la chair du texte, le théâtre est  là pour faire mentir les mots, faire illusion et transporter le public dans un imaginaire bien à lui, mais ponctué par les corps quelques rideaux et des applaudissements. 

Pierre Pradinas n'est pas Patrice Chéreau, pour inoculer le texte et Romane Bohringer comme Romain Duris aurait fait merveille sous sa direction mais Pierre Pradinas a le sens du concret, d'un certain réalisme pour nous marquer.
https://culturebox.francetvinfo.fr/theatre/romain-duris-seul-sur-scene-dans-la-nuit-juste-avant-les-forets-au-tnp-85851
Malgré que nous y soyons allés en matinée, Dimanche après midi, le public était chaleureux et généreux à son tour de bravos ! et d’un tonnerre d’applaudissements.
https://www.journal-laterrasse.fr/loccupation/

https://sceneweb.fr/romane-bohringer-dans-loccupation-dannie-ernaux/

Et si vous voulez en savoir plus sur Annie Ernaux regardez l'émission d'Augustin Trapenard : 21cm sur Canal + profitez-en vite avant que le lien ne soit plus disponible :
https://www.mycanal.fr/docus-infos/avec-annie-ernaux-21-cm/p/1512380

mercredi 17 octobre 2018

12 ans d'assistanat au Lucernaire pour les cours amateurs du lundi soir... Bonsoir,...

Veronique après 12 ans a décidé d'aller voir ailleurs, mais ainsi mais avant de tirer sa révérence, de saluer en ôtant son chapeau, elle nous a fait un beau livre de photos, que des photos quelques commentaires succincts à même les pages et cela en dit bien plus long... que des paroles de remerciement et d'adieu toujours un peu vaines...
les premières listes et puis après... je crois qu'elles sont sur un vieux disque dur.... mais pas sur le dernier ordi... Ne vous inquiétez pas nous sommes tous allés au Paradis...
Et ce beau bracelet que l'on m'a offert je l'ai toujours ou pas exactement, j'ai depuis un modèle identique, car j'étais tellement triste de l'avoir perdu lors d'un essayage inutile pour une robe ou autre qui ne m'allait pas que... en premier lieu je suis revenue aux Galeries Lafayette j'ai interrogé recherché inutile, il avait donc été subtilisé comme un cadeau du ciel...alors je me suis renseignée discrètement auprès d'une élève qui est devenue une amie et j'ai acheté le même pour qu'on me le garde, que je puisse le porter avant mon incinération... le plus tard possible... et puis l'argent avec le temps ça s'oxyde un peu...


Thomas LAZARE, Maryse ASSING, Sophie Germain, Émilie de Montsabert, Anne Bé KNOCHE, Sophie DELRUE,Natacha BROUSTE, Hervé GILLOUIN, Valérie MIRIKELAM, Julien MAZUY, Anya BEYLERIAN, Claudine BERTIN, Véronique THOR, Jean FRAGNIER

2007 Spectacle sur Ribes 
Jean-Marc AUGUSTE Géraldine de BONNAFOS Marie  PIOLOT Jonathan LORILLARD Geneviève KAPHEIM 
Éric AMIS Mathilde TOMMY-MARTIN Émilie FAURIE Jean FRAGNIER Anne-Bé KNOCKÉ Stéphanie PISSOT 
Thomas LAZARE Sophie GERMAIN Benoit PRADY Rana CHABAN Julien MAZUY Sophie DELRUE Claudine BERTIN
Véronique THOR 

2008 Chapeau Bas

2009 In bed with Molière

PrologueLE MEDECIN MALGRE LUIIntermède 1LE MALADE IMAGINAIRE 1
L’AVARE
LES FOURBERIES DE SCAPIN
Intermède 2
LES FEMMES SAVANTES 1
LES FEMMES SAVANTES 2
GEORGES DANDIN
Intermède 3LE MARIAGE FORCE
Intermède 4DON JUAN – ELVIRE
DON JUAN – MONSIEUR DIMANCHE
Intermède 5LE MISANTHROPE
DON JUAN – CHARLOTTE …
LE MALADE IMAGINAIRE 2
Intermède 6LE BOURGEOIS GENTILHOMME

2010 "Je pressens le bonheur..." Extraits de 4 pièces d'Anton Tchekhov

2011 Attention famille !

2012 Le théâtre fait son cinéma

2013 Bon appétit Messieurs 

2014 N'entrez jamais dans un orchestre !

2015 Clash

2016 Walace, Bambou et Colorado

2017  Bang, bang

2018 Je ne veux pas qu'on en parle
























Girl le film de fiction et Deux hommes et un couffin le film documentaire

Girl le réalisateur est belge Lukas Dhont et il a 27 ans, s’il était notre neveu je serais fière de lui, pour m’avoir détournée du film à priori, que je croyais aller voir...
C’est un film sur le corps avant tout, sur l’obligation de tracer sa vie à l’adolescence alors que l’on est cloué à son reflet dans le miroir... -comme à l’enfance ? -non, différemment, car on n’a pas confiance en soi et l’on doit faire comme si on était déjà adulte. On entend toutes les recommandations, tous les encouragements, par d’autres les exhortations à être comme-ci, comme-ça  à travailler pour son avenir : c’est le moment unique déterminant, l’entrée dans les meilleures écoles,  échapper à tellement de rêves prédécoupés par les parents ou les réaliser ! Quant à l’amour, la sexualité, comment ça se fait,  que vous n’avez pas encore passé le cap ! -mais quel cap ? vous ne comprenez pas que c’est un peu comme si on s’embarquait pour poser ses premiers pas sur la Lune, y laisser des traces, c’est immense, infranchissable.... -mais non, cela peut se faire là,  en sortant dans la rue... -ah bon ! alors que je ne sais pas qui je suis, je suis trop... pas assez... pas encore....  oui, mes sœurs, mes frère,  mes meilleurs amis ? en ai-je, sont déjà passés par là... par où? s'il y a deux genres, il n’y a pas deux corps, deux êtres qui se ressemblent et je ne ressemble à rien, je ne ressens plus rien dans ce vide, j’ai le vertige et je m’en veux quoique je fasse d’y penser « trop » ou de faire comme si rien de tout cela n’était suspendu au dessus de moi, comme les queues... des peluches sur les manèges ou les compliments du jury : « y en aura pas pour tout le monde ! » parlez-moi d’autre chose .....
Oui tiens d’un film à allez voir plutôt ? ça me changera l’atmosphère, car à vous entendre, vous avez déjà tout vu et ce n’est pas très original, ou c’est opportuniste... ce n'est pas du cinéma d'auteur, quoi qu’est-ce ?  Un film sur un trans adolescent qui veut devenir ballerine... oui, non et si j’aime je n’ai pas l’intention de le dire car je vais me faire conspuer, je ne le confierais qu’à mon petit frère, ah non il est trop petit, mais non ! j’en ai pas ! alors...
à mes chats, que ferais-je sans eux... quand elle se pose, Gaufrette, Cookie,  sur mon ventre pour ronronner et dormir comme si il n’y avait pas de meilleur endroit au monde, alors je re-vis car sinon ? je n’ai pas faim, qu’un peu soif et encore...ah tiens si j’essayais de vider le frigo, de boire de l’alcool, ils seraient contents !? C’est ça quitte à ce que je sois énorme ou malade !? Et qu’enfin « ils » se rendent compte !!!

Sur FB: Girl
Un film héroïque, le jeune acteur de 15 ans a une dimension un peu à la David Bowie, plus on le voit plus on le trouve beau ; son corps, tout son corps à l’adolescence est un foyer de questions, de désirs contenus, de torture aussi... L’absence de la mère, l’hyper présence du père, l’acteur père est aussi, incroyable. En sortant du film, après la manif pour le climat, je me suis dit dans 4 ans je déménage à Bruxelles. Un film qui pose des questions comme trop d’accompagnement retarde, empêche de vivre, « arrache le cœur ». Dans ce film, il y a aussi l’ouverture à tous les Possibles dans une seule vie, c’est  ça la liberté, l’ouverture à toutes les fictions : comment rencontrer son voisin d’immeuble ? 
À l’origine de ce film l’auteur voulait faire un documentaire, mais la personne voulait bien raconter son histoire mais refusait d’être filmée... Eh bien cette pudeur cette délicatesse on la ressent dans le film...
Commentaires 
Le mien...
Il y a une scène où le petit frère fait une colère, refuse de s’habiller comme chaque matin avec sa grande sœur ; il l’appelle autrement que par son prénom : Lara, comment l’appelle t’il, pour qu’elle lui réponde : "ne m’appelle plus comme ça !?" Je n’ai pas compris entendu.... c’est le seul moment.... Pierre Kandel :  au secours... je suis à la recherche de ton soucis d’exactitude Pierre, quel film ai-je vraiment vu, entendu, vécu !?
réponse immédiate de Pierre 
Il l'appelle Victor.
Ma re-réponse ! etc,  échange... 
-Tu as aimé le film j’ai regardé tu ne l’as pas encore commenté ?
-Oui, j'ai aimé. J'en parlerai bientôt.
J'ai lu quelque part que c'était Victor (le prénom de l'acteur en fait), mais je ne suis pas sûr en fait. Je n'ai pas bien entendu moi non plus.
-Je voulais être sûre que c’était son prénom au masculin que j’imaginais être celui du personnage, avant de devenir Lara et non pas : Maman !
C’est bien mieux qu’on n’entende pas, quelquefois quand on est pris dans le déroulement d’un film on a l’impression que trop de précisions, nous en ferait sortir... trop de realité
À propos de la GPA, j'ai regardé le film là documentaire, très bien filmé, car les questions restent en suspends celles auxquelles on s'attendait et auxquelles on ne s'attendait pas : ne sont ce pas toujours les riches qui explorent les premiers les chemins de la liberté ? voyage, droit de disposer de son corps  : Deux hommes et un couffin, de Smaïn Belhadj, dont cette photo est le reflet ; le lien Vimeo est au bas de l'article écrit sur ce sujet par Olivier Steiner en réponse aux déclarations d'Éliette Abécassis, dans la revue littéraire, philosophique Diacritik
https://diacritik.com/2018/10/15/chere-eliette-abecassis/?fbclid=IwAR1G8G1cHUMfXf4Oe4-7qVYExFvb5Y9YAg9YGtKz3A4rZZa_eGmY5eqaCts
Sur FB
J’ai lu et regardé le film avec cette mère porteuse Veronika d’Oregon qui dit, nous on est très hippies ici...

dimanche 7 octobre 2018

Nuit Blanche 2018

C’est incroyable le monde ! sur les lieux de Nuit Blanche, ce n’est pas un carnaval, ni une révolution, mais c’est comme si on essayait de dessiner un paradis, avec des lumières, des sons, des images fixes et animées avec beaucoup de gratuité, mais la gratuité n’est pas pour tout le monde,  elle est encadrée pour une jeunesse totalement internationale comme à Londres, comme à Berlin, Barcelone, des étudiants, certains partageant l’ivresse d’une bouteille de vin cuit, mais nous sommes bien loin des ivresses d’antan d’après les bals musettes, quelques rares vieux comme nous inclassables, avec leur programme fléché, quelques familles aussi pour le Musée de la découverte avec quelques enfants aussi rares que les vieux...
Nous avons commencé par la déambulation dans un salon du Grand Palais : Produire l’espace ! Pour l’installation d’Emmanuel Lagarrigue, ouvert à la connexion du Palais de la découverte, par lequel se faisait l’entrée et l’attente mais ça allait assez vite malgré les contrôles des sacs le portique  détecteur de métaux. Cette installation de sons et de lumières qui vous dore l’au dedans de l’au delà... il y avait des textes qui nous parvenaient en miettes mais souvent les miettes d’un gâteau, c’est le meilleur. J’ai reconnu les voix d'Emmanuel Lagarrigue, d’Olivier Steiner, tu parlais que jamais, tu ne rentrerais dans Paris,  et d’Annie Ernaux, mais pas les autres.... Et puis les gens, tous, quelque groupe qu’ils soit, semblaient éclatants, seuls, ou en groupe, dilettantes ou concentrés. 
Après sur le pont des Invalides Il y avait des musiques et sous des boules de Lumière des gens encore qui dansaient et des associations : les cultures du cœur, les bibliothèques sans frontières... avec des bénévoles qui ne demandaient rien, mais avec qui on pouvait parler. Puis sur la place des Invalides des chaises longues, installées devant un maxi écran et aussi ces grandes photos sur l’Afrique qui m’ont fait penser à des amis. Ensuite nous sommes rentrés par le métro qui n’était pas gratuit et l’on faisait là aussi la queue, mais là pour payer....La dernière fois que nous y étions allés à vélo à la 1ère Nuit Blanche  du côté de la Coulée verte, c’était au moins il y a dix ans... eh bien il y a beaucoup plus de monde maintenant .....
13 Il faut que l'espace, à la fois naturel et social pratique et symbolique apparaisse peuplé
Je connaissais par la voix beaucoup plus de personnes que les trois reconnues...
La file d’attente pour Emmanuel Lagarrigue au Grand Palais





Mon chéri un peu perdu, comme moi, sans lui, je n'y serais pas allée.

un homme bleu aux fumées blanches


La réalité, la fiction, la photo cachée, le presque hors champ 

la photo seule ou presque...