dimanche 7 octobre 2018

Nuit Blanche 2018

C’est incroyable le monde ! sur les lieux de Nuit Blanche, ce n’est pas un carnaval, ni une révolution, mais c’est comme si on essayait de dessiner un paradis, avec des lumières, des sons, des images fixes et animées avec beaucoup de gratuité, mais la gratuité n’est pas pour tout le monde,  elle est encadrée pour une jeunesse totalement internationale comme à Londres, comme à Berlin, Barcelone, des étudiants, certains partageant l’ivresse d’une bouteille de vin cuit, mais nous sommes bien loin des ivresses d’antan d’après les bals musettes, quelques rares vieux comme nous inclassables, avec leur programme fléché, quelques familles aussi pour le Musée de la découverte avec quelques enfants aussi rares que les vieux...
Nous avons commencé par la déambulation dans un salon du Grand Palais : Produire l’espace ! Pour l’installation d’Emmanuel Lagarrigue, ouvert à la connexion du Palais de la découverte, par lequel se faisait l’entrée et l’attente mais ça allait assez vite malgré les contrôles des sacs le portique  détecteur de métaux. Cette installation de sons et de lumières qui vous dore l’au dedans de l’au delà... il y avait des textes qui nous parvenaient en miettes mais souvent les miettes d’un gâteau, c’est le meilleur. J’ai reconnu les voix d'Emmanuel Lagarrigue, d’Olivier Steiner, tu parlais que jamais, tu ne rentrerais dans Paris,  et d’Annie Ernaux, mais pas les autres.... Et puis les gens, tous, quelque groupe qu’ils soit, semblaient éclatants, seuls, ou en groupe, dilettantes ou concentrés. 
Après sur le pont des Invalides Il y avait des musiques et sous des boules de Lumière des gens encore qui dansaient et des associations : les cultures du cœur, les bibliothèques sans frontières... avec des bénévoles qui ne demandaient rien, mais avec qui on pouvait parler. Puis sur la place des Invalides des chaises longues, installées devant un maxi écran et aussi ces grandes photos sur l’Afrique qui m’ont fait penser à des amis. Ensuite nous sommes rentrés par le métro qui n’était pas gratuit et l’on faisait là aussi la queue, mais là pour payer....La dernière fois que nous y étions allés à vélo à la 1ère Nuit Blanche  du côté de la Coulée verte, c’était au moins il y a dix ans... eh bien il y a beaucoup plus de monde maintenant .....
13 Il faut que l'espace, à la fois naturel et social pratique et symbolique apparaisse peuplé
Je connaissais par la voix beaucoup plus de personnes que les trois reconnues...
La file d’attente pour Emmanuel Lagarrigue au Grand Palais





Mon chéri un peu perdu, comme moi, sans lui, je n'y serais pas allée.

un homme bleu aux fumées blanches


La réalité, la fiction, la photo cachée, le presque hors champ 

la photo seule ou presque...





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