lundi 26 novembre 2018

Et certains me demandent que devient Gregory Guillotin ? son dernier making-off sur son prime-time sur C8 et sa dernière caméra cachée : le Pire anniversaire !

Au coeur du piège - prime- Le Pire Stagiaire (making-off)
Ça, ce n’est pas seulement un aller voir mais un aller voir retours car c’est toujours tellement compliqué de dialoguer avec les artistes auteurs interprètes qu’on aime, comme s’ils étaient personnages de bandes dessinées ou de dessins animés, là, grâce à sa générosité à sa présence sur les réseaux à ses réponses, ses making-off sur ses cameras cachées ; ses choix, ses manques, ses exigences, ses faiblesses, sa sincérité... c’est comme un ami plus tu en sais sur lui, plus tu reconnais les détails de son travail de forcené pour nous divertir, plus tu ris et plus tu l’aimes.... c'est un peu comme le Grand Bain à chaque fois, les piégés sont heureux d'avoir été fière un tour derrière l'écran, après avoir joué.... sous les projecteurs, d'avoir osé nager dans le Grand Bain et quelle préparation pour que ce soit réussi.


Sinon vous pouvez aller voir sur You Tube la chaine Nou avec toutes les caméras cachées
et plus précisément sa dernière caméra cachée, ça nous fera plaisir

Sinon à la question si c'est son métier s'il en vit, oui, il en vit ; -mais financièrement je pensais ? mais tu penses bien....

j'espère vraiment un jour rejouer avec lui car ce plaisir qu'il a au partage est d'une qualité exceptionnelle 


Numéro Une

Vu à la télévision numéro Une avec Emmanuelle Devos Francine Bergé....
Ce film m’a beaucoup plu, rares sont les films crédibles dans cet univers là. et ce qui est réussi ce sont tous les personnages, le rythme, le suspense, on s’attache à cette pionnière, on déteste Richard Berry, Biolay, on s’imagine à sa place et suivre aisément le même chemin. Tous ont une épaisseur incarnée, j’aime ce mot ? J’aime sa valeur au théâtre et l’utilise rarement au cinéma. Tonie Marshall est la digne fille de sa mère Micheline Presle, un trait d’union entre tous les arts d’interprétation au théâtre et au cinéma .
Et Sami Frey dans le rôle de son père à Emmanuelle Devos est irremplaçable....



Éloquence à l'assemblée Joey Starr au théâtre du Rond Point/ Ce que j'ai glané à propos des gilets jaunes sur les Réseaux dans les médias...


Le vendredi 23/11/2018  nous étions au théâtre du rond point des Champs Elysées la veille de la manifestation des Gilets jaunes, pour voir un spectacle qui n’en était pas un : éloquence à l’assemblée par Joey Starr, sa démarche est inattaquable, la salle était comble et visiblement ravie de l’exercice. La mise en scène était inappropriée, un mélange de théâtre, de show et comme décor concret,  une poubelle site de bidon en métal comme pupitre tambour et un coin de loges  représenté avec un canapé club anglais, sur toute la vaste scène. Des lumières, avec bruitages et sons agressifs et des vidéos qui projettent les textes écrits, tout cela manquait de sobriété. Certaines accroches des discours étaient apprises par coeur, la plupart des textes étaient lus et vociférés, d’autres enregistrés... En général ils étaient coupés pour pas dire saucissonnés, dont celui d’Hugo sur la misère ou celui de l’abbé Grégoire, sur la langue française. Les mots les plus justes étaient ses apartés, ses adresses au public. Le discours le plus fort dit par Joey Starr était pour moi celui d’Aimé Césaire. Joey Starr n'est pas, n'était pas enclin à accepter cette gageure, mais il l'a tentée, sa peur est touchante et il a quand même bien fait car c'est tout un autre public que celui habitué des théâtres qui vient le voir et adhère et se lève à la fin de l'exercice, un public populaire...


extrait vidéo


Sylvie B...Je regrette d’avoir loupé ça en fait

Gregory Guillotin  : Je ne comprends pas ton analyse mais j'approuve lol

Annie Guillotin : Et toi qu'en as-tu pensé ? 

 Gregory Guillotin  : je passerai par moins de chemins de traverse que Nathalie, je vais dire que je n’ai pas accroché et que je n’ai pas trop aimé l’interprétation de Joey !

Critique de Télérama

Il y a une représentation supplémentaire en janvier au Rond Point et une tournée de prévue
https://www.kimaimemesuive.fr/eloquence-assemblee-tournee

Toujours sur mon mut FB j'ai posté à propos des Gilets jaunes
"Exactement ce que je pense ...
Via  Sébastien Bailly
« A mes amis qui ici se pincent le nez devant les gilets jaunes.
Ces gilets jaunes je les connais, je les croise souvent en "province", je leur parle. Depuis des années j'entends leur discours qui flirte de plus en plus hélas avec les idées de Le Pen. Ca me désole mais il faut bien reconnaître qu'ils connaissent l'abandon de l'état (fermeture des services publics) et le mépris des grands centres urbains (et même d'un président qui leur parle très mal depuis plus d'un an). Je comprends leur colère quand il faut faire 40 km pour aller se faire soigner, pour avoir un renseignement dans une administration, pour aller faire des courses, aller au cinéma, etc... L'augmentation de l'essence n'est qu'un prétexte, juste la goute d'eau qui fait déborder leur frustration trop longtemps intériorisée. Ils ne sont pas aussi idiots que vous le pensez et sont eux aussi conscients de l'urgence climatique: ils la vivent chaque jour, au plus près, avec la disparition des oiseaux, des insectes, les sècheresses, les tempêtes, les pollutions aux pesticides, etc... Les gilets jaunes ce sont les gens de la classe moyenne basse ceux qui bossent pour le smic et payent quand même des impôts, ont pris des crédits pour la maison ou pour leur petite entreprise, qui vont faire les courses à Carrefour le samedi et qui reviennent avec de moins en moins de choses pour 100€. Oui, c'est vrai, c'est la France de Hanouna, de Patrick Sébastien, de Drucker, du Loto, du Pastis, de Lara Fabian, de Jacky et Michel, des commentaires bourrés de fautes sur internet... Pourtant ils ne sont pas les imbéciles que vous décrivez dans vos posts ils ont bien compris que depuis 40 ans on se joue d'eux, on les moque et on se gave de leur argent. Le climat, les injustices sociales, le capitalisme ravageur... Ils sont au courant vous savez...
La plupart ne sont jamais allés manifester (ça me désole pour eux franchement) quand les Lois travail leur mettaient la tête sous l'eau, les réformes des retraites, de la sécu, etc... Ils ont continué sans broncher. J'aurais aimé qu'ils se joignent aux cortèges durant ces luttes, certes. Mais c'est ainsi et je ne pense pas que ce soit une raison pour les regarder en se pinçant le nez, avec mépris. Ils partagent bien des préoccupations avec les très pauvres, avec les classes moyennes plus aisées... Vous le sauriez si vous leur parliez.
Alors bien sûr ici et là dans les 300 000 manifestants de samedi il y a des racistes, des homophobes, des islamophobes, des crétins tout simplement. Figurez-vous qu'il y en a aussi dans les cortèges de la SNCF, de la Sécu, des hôpitaux, etc...
Vous qui vous prétendez de gauche (de gôche, même si certains sont en fait de droite sans le savoir), vous devriez réfléchir un peu, les écouter, les rencontrer. Car si certains d'entre eux se sont déjà tournés vers l'extrême droite c'est parce que la gauche justement ne s'intéresse plus à eux depuis une trentaine d'années. C'est ce qui est arrivé aux Etats-Unis, en Italie, en Angleterre, en Russie, en Pologne, au Brésil, etc... avec les résultats que l'on connaît. Pourquoi cela n'arriverait-il pas ici? En les méprisant comme certains d'entre vous le font, comme le fait le gouvernement nous précipitons le pays vers le populisme.
Ce sont vos ploucs et ça vous conforte dans votre pseudo supériorité. Prenez garde, il sera bientôt trop tard pour pleurer. Ils sont employés de bureau, commerciaux, agriculteurs, infirmiers, retraités, étudiants, aide ménagères, pompiers, instituteurs, caissiers, manutentionnaires... Comme vous, nous, ils font tourner ce pays et ne méritent pas votre mépris. »

Jeanne-valerie Held Je considère en faire partie, je ne les méprise pas et je les estime suffisamment pour me dispenser de ce ton condescendant pour les nommer eux et leurs fautes d’orthographe. Je me demande d’où vient le mépris quand je lis ce texte. Moi je les respecte assez pour leur dire que
Je les comprends sans me sentir solidaire de ce mouvement et que je crois en leur vision plus haute que ce qu’il ont donné à voir ces deux derniers jours!

Pierre Kandel Euh... La France de Hanouna etc., faut pas exagérer quand même...

Pierre Kandel Comme si il y avait un rapport entre la classe sociale (ou le niveau de salaire) et le manque de goût ! 
;-)

Sébastien Bailly J'ai parlé de mauvais goût? C'est vous qui le dites. Et non je ne dis à aucun moment que ce sont leurs goûts.

Pierre Kandel Je n'ai pas écrit "mauvais goût" non plus.

Sébastien Bailly "manque de goût" c'est même pire ! ;-)
pas de goût du tout !

Pierre Kandel Oh, je sais pas si c'est pire... 

Pierre Kandel Non, sans rire, ça me gêne un peu, la "France des Hanouna, etc.". Mais sinon, c'est bien !

Sébastien Bailly Je ne le dis pas méchamment, sincèrement. En fait je cite ce que les méprisants citent souvent. Mais je sais qu'ils ne se résument pas que à cela.

Veronique Thor Tu sais encore bien exprimer ce que je ressens !

Fanny-Gaelle Gentet Très juste! Tres triste aussi. Il faudrait que bcp de gens lisent ce genre de chose.

Hier j'ai suivi l'émission un peu moins cousue de fil blanc que tout ce qu'on entend. Comme François Ruffin je pense qu'il y a des violences qui sont instrumentalisées et pas seulement par les médias... comme lors de la manifestation du 1er mai où j'étais.


Lien disponible 29 jours 24 heures après l’acte 2 des gilets jaunes, ces manifestations partout en France et ces scènes de violence en plein Paris, C Politique la suite continue de décrypter ce mouvement, sa mutation et ses conséquences politiques avec ses invités : François Ruffin, député France Insoumise de la Somme et Pascal Canfin, directeur général de « WWF France ».

Pensées de Rome glanées sur FB

Vivianne Perelmuter
De Rome, elle m'envoie une image humide comme ce jour de novembre.
Je l'imagine ralentir le pas dans la rue pavée, se pencher, observer avant de viser avec son appareil, puis viser parce qu'elle a ressenti ce mélange inconfortable et puissant entre beauté et outrage, entre grandeur et défaite  
Clic !
Son geste à Elle vient réparer, ou plutôt “repriser” celui du passant.e qui, par négligence ou dédain, a laissé tomber dans le caniveau une reproduction du Caravage
Et voilà que sa photographie refuse le dernier mot au chagrin et à la nostalgie – révélant les correspondances entre la somptuosité des fruits sur le tableau et celles des feuilles mortes dans le caniveau.
L'automne est une leçon de choses et d'histoire
Encore faut-il qu'un être ralentisse son pas pour nous le donner à voir et à penser
Cet être, aujourd'hui –  Isabelle Ingold


Nathalie Feyt Ce sont les chagrins évaporés qui donnent vie aux pensées je crois quelque chose comme cela ou bien "Il automne dans mon cœur...."

lundi 19 novembre 2018

Malinconico Autumno de Raffaello Matarazzo au Cinéma de Minuit

Ah le cinéma italien le temps où émouvoir au cinéma n’était pas un pêché ! Ce cinéma me donne le réveil et le frisson immédiatement comme si c’était ma première langue, ma langue maternelle de cinéma. Un film qui coule de source : Malinconico Autumno(son dernier film) de Raffaello Matarazzo("C'est Matarazzo qui persuada le compositeur Nino Rota de travailler pour le cinéma, et la musique de Treno popolare fut la première qu'il ait signée."). Vidéo disponible en replay pendant plus de 30 jours : Cinéma de minuit - Émission du lundi 19 novembre 2018

https://www.france.tv/france-3/cinema-de-minuit/786191-cinema-de-minuit.html

vendredi 16 novembre 2018

Les Chatouilles

Si vous n’avez pas aimé les Chatouilles ne me le dites pas ....
(Je l’ai aimé déjà au théâtre et j’ai eu beaucoup de mal à accepter déjà les personnes qui m’ont dit ne pas aimer ce genre... sous-entendu ce genre de théâtre thérapeutique, beaucoup de mal à avancer des arguments calmement) 
C’est forcément très différent du théâtre, s’il y a trop de choses... de directions de prise, dont d'inattendus délires... eh, bien ! tant mieux !? 
Il faut absolument changer la donne à certains moments de la vie, ce film peut en être comme un petit « caillou blanc » semé pour retrouver son chemin. Juste après le film que j’ai vu par erreur à la séance mal-entendant ; c’était un public non pas seulement vieux mais bien... silencieux, je suis restée un peu longtemps après, dans la salle incapable de bouger et le jeune homme ouvreur nettoyeur de salle m’a dit : y a pas de problème madame... sous entendu vous pouvez rester.... encore un peu 
Pour être un peu objective, ce film mélange énergie et chagrin , le même chagrin que dans un Amour impossible ! Éternel...  Les acteurs sont des colosses c’est la 1 ère fois que Karine Viard et Clovis Cornillac me bouleversent autant mais Ariane Ascaride et Gregory Montel sont aussi dans des seconds rôles très bien, comme celui de la soeur du pédophile joué par un Deladonchamps : « glaçant » 
La prochaine fois, je vous promets,  je vais voir le retour de Mary Poppins 
Si vous n’avez pas aimé les Chatouilles ne me le dites pas ....
Il faut absolument changer la donne à certains moments de la vie, ce film peut en être comme un petit caillou blanc semé pour retrouver son chemin. Après le film que j’ai vu par erreur à la séance mal entendant ; c’était un public non pas seulement vieux mais bien... silencieux, je suis restée un peu longtemps après, dans la salle incapable de bouger et le jeune homme ouvreur nettoyeur de salle m’a dit : y a pas de problème madame... sous entendu vous pouvez rester.... encore un peu 
Pour être un peu objective, ce film mélange énergie et chagrin , le même chagrin que dans un Amour impossible ! Éternel...  Les acteurs sont des colosses c’est la 1 ère fois que Karine Viard et Clovis Cornillac me bouleversent autant mais Ariane Ascaride et Gregory Montel sont aussi dans des seconds rôles très bien, comme celui de la soeur du pédophile joué par un Deladonchamps : « glaçant ».Quant à l’actrice principale auteure danseuse elle na pas l’éternité devant elle mais on aimerait...- pour la consoler ? -Non pas ! mais pour entendre que même si le bonheur n’existe pas et si le couple ce n’est pas tous les jours un goûteux mélange il y a des moments "suprêmes" et ça vaut le coup d’éplucher les fruits amères ou défendus !?!?! entre adultes consentants, c'est pas compliqué à piger cela, quand même !
suprêmes : "Le suprême, c’est le top of the top de l’agrume. Ce sont les quartiers de fruits débarassés de toutes les petites peaux dures, amères, en fait juste la pulpe bien nette, ferme et fondante." 
La prochaine fois, je vous promets,  je vais voir le retour de Mary Poppins 




mercredi 14 novembre 2018

En Liberté et Un Amour impossible

J’écoutais la revue de presse de France-Inter à 8h30 qui concluait que les jeunes étaient happés par les mondes virtuels et faisaient l’amour de moins en moins... et je repensais à notre après-midi hier à cinq où tous les cinq avions choisi, avant de nous retrouver, sans concertation, d’aller au Cinéma.... une retraitée, un intermittent, deux travailleurs en congé, une allocataire du chômage. Le mois de Novembre est la période où « les gens » c’est à dire nous ? vont le plus au cinéma....

Le cinéma et toutes ses déclinaisons par l’image, les dessins animés, les BD, les chaînes vidéo, les réseaux conçus pour nous faire évoluer vers plus de compassion, d’humanité d’éducation, de culture !!! ne sont-ils pas, effet pervers, en train de nous isoler, nous renfermer, nous faire accoucher par la facilité du remède individualiste,  de notre inhumanité !?! On ne regarde que ce qu’on est ? La belote ou la pétanque ne valent-ils pas mieux ? Le cinéma par ce roulis d’entrée sorties de nos vies, comme des voyages express, phénomène plus accentué encore dans les Séries n’aggrave t-il pas l’état dépressif général ? les critiques de cinéma eux en vivent car ils ont un devoir de partage.... mais nous les autres qui restent cois ? Je me rappelle l’agacement d’amis qui n’allaient plus jamais au cinéma ne regardaient pas ou peu la télévision, de nos conversations sans fin à commenter des films ou des pièces de théâtre..... Et à part cela que diriez vous de la vie ? -Mais c’est aussi la vie !?  

-Oui mais de la tienne de tes amours, tes amis, tes sentiments ? Tes journées tes nuits...à part ton chien ton chat... les enfants si t’en as, sont grands ? -oui mais les parents sont eux devenus vieux... ils meurent.




Les deux films que j’ai vus, avant hier : En Liberté et hier : Un Amour impossible.

https://www.telerama.fr/cinema/films/en-liberte,n5609064.php

En Liberté m’a conquise pourquoi ? Parce qu’il allie le burlesque, le délicatement observé : sur le  parler  haut tout seul...  le profond sur l’état de victimisation qui donnerait tous les droits à toutes les sortes de violences de vengeances !? le conte par images. Le monde décrit quoiqu’extravagant reste crédible et la naïveté amoureuse esti belle... les plus belles séquences du film. Nous sommes comme le petit garçon aux oreilles décollées et aux grands yeux proches de l’étoffe de nos rêves sur notre père déjà.... Les acteurs si on ne comprend pas tout ce qu’ils disent,  sont tous très bons.

https://www.telerama.fr/cinema/films/un-amour-impossible,n5570559.php

Un Amour Impossible est un petit bijou à sa façon et très différemment  d’un marivaudage mais la force d’un roman éclairant les rapports pervers de classe dans une relation amoureuse en est la trame sans faille sans rupture de rythme. Les deux acteurs principaux, iIs finissent par vieillir, sont fascinants de justesse et de beauté différentes. les rôles d’enfants les rôles secondaires sont d’une grande force comme celui avec  l’élégante évidence dédaigneuse du père de Philippe Niels Schneider interprété par Didier Sandre où le médecin par Pierre Salvadori. La réalisation d’un tel film avec la reconstitution de l’époque 1950-60 est d’une exactitude aussi simple et clinique que l’écriture  de Christine Angot et ce qui en ressort, c’est l’acuité de la vérité. Et bien-sûr on ne pleure pas car en voyant ce film nous sommes des « roseaux pensants » activés, réfléchissants. 




lundi 12 novembre 2018

Mademoiselle de Joncquières

Hier vu le temps et le Paris commémoratif, je me suis dit je vais aller au cinéma, me réfugier dans une salle obscure, eh, bien ! je n’étais pas la seule !!! Je voulais voir « En liberté » ou « amours impossibles » histoire de voir des nouveautés et donc je me suis aperçue que les deux séances étaient complètes !!! Alors je me suis rabattue avec succès sur le ciné club St Lambert et j’ai choisi Mademoiselle de Joncquieres : bien m’en a pris ! C’est un petit bijou.... Comme je sortais de la salle j’avais envie de m’exprimer comme eux, c’est bien sûr loin l’époque des lumières et des libertins.... et c’est chez les très privilégiés mais quel délice que ces personnes aient exploré les belles lettres et le sublime sentimental car je vous le dis comme dans une Série j’aurais voulu voir la prochaine saison.... Les acteurs sont splendides tous. À chacune de leurs apparitions et de leurs morceaux de bravoures ou tirades tout passe avec naturel et l’on prend parti pour l’un puis l’autre.... et pour l’amie : Laure Calamy quelle merveille que cette comédienne si vraie et si libre avec tous les textes drôle comme un peu malgré le personnage, une Gérard Depardieu au féminin. Et donc là aussi au St Lambert la salle était comble et comblée. Ceux qui ont vu le film peuvent-ils m’expliquer pourquoi l’amie(Laure Calamy) de Madame de la Pommeraye : Cécile de France, ne lui dit pas la vérité, en quelle compagnie elle a vu, le Marquis des Arcis, si séduisant et élégant Édouard Baer ? Par amour par amitié ou par idéalisme ....

samedi 10 novembre 2018

Alors cette lecture sur la Nuit des mots






Il















En photos cela ne suffit pas, pour donner tous les détails, l'ambiance, le temps qu'on ne sent plus passer, la douceur efficace de tous les intervenants, des familles qui deviennent légères et qui assument, s'attachent et se libèrent par l'amour des leurs... Commence par t'occuper de tes proches ta famille, tes amis, tes voisins, tes collègues, tes clients et tout redevient possible !
Les textes étaient tous différents d'écriture connus et d'autres moins lus en deux langues anglais russe même avec leur traduction(on a cité les auteurs et pas les traducteurs) : poèmes proses, les couleurs de la nuit aussi : amour, peur, guerre et sensibilité rendue à l'expression possible, enfin par les mots, grâce à la Nuit.
Des textes, que j'ai lus, celui que j'ai ressenti comme mien, était celui de mon amie, libraire : Anne Guyot, cela m'a envahi, comme une évidence à la lecture à voix haute et s'est transmis au Public sage attentif et présent dans les quelques allées de libres dans cette librairie caverne d'Ali Baba. Ce que je regrette, c'est d'avoir oublié de citer Les Mille et une nuits, mais un conte ça ne peut se couper, les extraits sont tous frustrants... voire incompréhensibles, et ce soir là nous étions comme Shéhérazade du coté de la vie à repousser la mort au moins jusqu'au lendemain...
Merci de ce partage de forces vives.

mardi 6 novembre 2018

I feel good...

En sortant du cinéma, même s'il y avait un peu de monde au ciné-club St Lambert, je me suis posée des tas de questions car je n'ai pas ri... bon je crois que c'est l'effet boomerang après le Grand Bain en effet ce n'est pas du tout le même genre de film qui ne cède à aucune facilité et qui a plus un esprit potache Grosland que les ressorts de la comédie. Et là à contrario de Mammuth, le film ne repose pas sur les qualités comiques du personnage principal, authentique comme presque toujours qu'interprétait avec génie  Depardieu. Jean Dujardin, n'est pas très bon dans cette sorte de personnage follingue poétique et donc le film, hors son coté documentaire sur Emmaüs et ses personnages cabossés, eux aussi vrais que nature. D'ailleurs même Yolande Moreau semble par comparaison coincée dans une caricature d'elle-même.

Mais bon voilà c'est mon avis et je n'ai pas marché avec eux mais qui sait ce n'était pas le jour car toute la dimension onirique symbolique dans les pays de l'Est (Bulgarie) ne m'a pas séduite, à l'image non plus...

Je viens de lire relire la critique de Télérama et je comprends leur avis élogieux mais je ne trouve pas que c'est leur meilleur film.

https://www.telerama.fr/cinema/films/i-feel-good,n5448547.php
et l'avis de notre frère
Pierre Kandel sur FB
— I feel good : amusant. De bonnes répliques. Mais finalement, le scénario est très convenu (en gros, on est heureux tel qu'on est, même pauvre ET moche). Avec des détours un peu en trop.  

lundi 5 novembre 2018

Que devient Malotru après le dernier épisode de la Saison 4 du bureau des Légendes ?

http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/que-vaut-la-saison-4-du-bureau-des-legendes-_764fc7e2-d5ca-11e8-b42a-252d37f2e545/
article du Figaro sur l'excellente saison n°4 ils parlent d'incohérences qui n'en sont pas, et pas de Pascale Ferran co-réalisatrice d'Éric Rochant ! de transparence des nouveaux arrivants même si je suis une fan absolue de Darroussin ils sont très bien. Et d'autres comme Artus le jeune humoriste sont confirmés dans l'excellence pour sa présence à l'écran, sous des allures d'impassibilité. Enfin des rôles de "gros" qui ne sont pas les faire valoir des beaux ou même des belles...
http://www.leblogtvnews.com/2018/09/la-saison-4-du-bureau-des-legendes-fait-son-arrivee-sur-canal.html
article d'un blogueur
https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2018/10/22/le-bureau-des-legendes-ou-la-damnation-de-malotru_5372683_1655027.html
article du Monde qui souligne l'arrivée de Pascale Ferran...
C'est vraiment une série qui au fur et à mesure des épisodes et des Saisons vous emporte le plus loin dans l'humain, dans le réel, dans les suites politiques de ce qu'on vit.... à distance mais qui se trame dans les coulisses des états-majors politiques.
Mathieu Kassovitz du ring au Bureau des Légendes sur France-Culture.



Pour vous consoler du manque quand c'est fini... et ouf la Saison 5 est à l'écriture
NE LIRE SOUS AUCUN PRETEXTE SI VOUS N'AVEZ PAS VISIONNÉ TOUS LES ÉPISODES DE LA SAISON 4 c'est à dire jusqu'au dixième

-je crois que je n'ai pas bien dormi à cause de Malotru ?
-il ne peut pas mourir... on a bien vu à l'écran son verre vide, et on ne sait pas comment il l'a vidé on ne le voit pas boire le poison entièrement alors qu'il y a un plan sur son verre vide, enfin presque vide, il est trop malin il l'aura craché. Et l'un des responsables de la DGSE peut encore appeler la CIA pour tout arrêter, il est à deux doigts,  non ? il y a surement un antidote avant qu'il ne brûle dans l'incendie.
Et après cette dernière scène, on serait dans sa tête ? il n'est donc pas encore mort, c'est comme un rêve de soutien ultime, à la fin de la vie, on le voit encore heureux au quotidien avec ses proches,  après avoir quitté son bureau, on le retrouve au resto, dans un bar à vin, avec sa fille, il est filmé par la vitre, il sourit enfin et son amour Nadia El Mansour, celle pour qui il a trahi son pays, elle les rejoint embrasse sa fille, l'embrasse à son tour... c'est comme les épitaphes sur les tombes en plus réel, ça vous donne des regrets.... ça vous amène les larmes au balcon...
-ils ont déjà sacrifié Daroussin, ils ne peuvent pas se passer de l'acteur Kassovitz.
-Kassovitz joue avec une froideur extrême et donc derrière il est obligé de jouer avec une extrême sensibilité contenue pour passer le plan l'abime de la photo.... c'est pour cela que nous nous identifions à lui car son masque neutre prend comme un peu tous nos visages... oui le jeu des acteurs américains.
-ce qui m'inquiète un peu c'est qu'il est déjà mort et ressuscité une fois... à la fin de la Saison 2
-et qu'il est réalisateur lui-même et n'a pas tourné depuis longtemps ses propres films...sa propre Série...
-tu sais quoi, elle a raison ta mère, nous ne sommes pas finis.... à vivre comme dans l'écho des histoires, des feuilletons comme si ils étaient un peu des trous noirs dans lesquels on aimerait tomber pour s'offrir une autre vie...
-oui, et ensemble...
-bon, j'y vais...
-bon courage au bureau...
Pascal, mon compagnon sera en retraite au 1er janvier, date à laquelle nous aurons encore ensemble plus envie de fiction : séries et films au cinéma avec un pass duo, notre cadeau de Noël... je lis dans les épisodes de la vie à venir....
Les séries sur Canal + une des dernières bonnes raisons d'être abonné... entendu à la radio, à propos d'Engrenages la suite, qui commencera en février 2019.

dimanche 4 novembre 2018

Exposition Cinémathèque Sergio Leone ou comment faire du cinéma ?

"Il était une fois… Et la phrase magique de notre enfance, le sésame d'un conte destiné à nous guider sur les voies de l'imaginaire, dans un univers que nous pressentions mais qui se dévoile sous une lumière nouvelle. Il était une fois : quatre mots qui transportent hors du présent et nous conduisent dans une dimension où se côtoient rêve et réalité, ou toute présence (qu'elle soit objet ou personnage) est à la fois concrètement définie est totalement irréelle. Pour aborder Sergio Leone, un artiste qui, comme Federico Fellini, a toujours aimé brouiller les pistes de son parcours artistique, nous avons donc choisi d'employer ces quatre mots magiques il était une fois Sergio Leone...."

Sergio Leone enfant







Costumes d'Il était une fois l'Amérique







"De nombreux cinéastes contemporains, de Martin Scorsese à Steven Spielberg, de Francis Ford Coppola à Quentin Tarantino, reconnaissent une dette immense envers son cinéma et ses inventions. Leone nous a laissé un héritage créatif dont on commence seulement maintenant à comprendre la portée."
Il y avait beaucoup de monde à cette expo et non seulement des cinéphiles mais comme nous des passants, des parents avec leurs jeunes enfants comme nous fascinés qui se sont arrêtés car ils ont aimé voir et revoir les meilleurs films de Sergio Leone et là ils comprennent les sources de son travail, ses maîtres Kurosawa Charlie Chaplin Michael Curtiz et bien-sûr John Ford, ses influences artistiques pour des peintres : Hopper, de Chirico, Goya, Degas.
On le voit aussi sur les tournages tout faire tout indiquer aux acteurs, à la base il l'était aussi... dans un film comme le voleur de bicyclette et surtout il a été assistant pendant 14 ans...
À la librairie de la cinémathèque on a feuilleté l'Avant Scène Cinéma avec tout le découpage plan par plan de Il était une fois l'Amérique.
à la fin de l'émission Le cercle, en clair sur Canal+, Philippe Rouyer explique les correspondances entre le film de Kurosawa : le garde du corps et son premier western : Pour une poignée de dollars