samedi 18 mai 2019

Le seigneur des Hautes Buttes de Michel-Aimé Baudouy

Sur Wikipedia ils disent de l'auteur de ce livre En 1957, le Prix Enfance du monde couronne son roman Le Seigneur des Hautes-Buttes...
C'est un beau roman une belle histoire on s'y croirait aussi bien dans la peau des enfants des adultes du renard : le Seigneur des Hauttes-Buttes, à même de la peau de la forêt qu'on ne voudrait pas blesser. On  ne parlait pas encore d'écologie.
Dans l'écriture il y a quelque chose de l'écorce de nos rêves comme dans celle du Grand-Meaulnes.
Grosfils le renard passe par tous les pièges inventés par les hommes, pour conquérir ses Terres les Hautes Butes.
La fin est belle et pas empreinte de sentimentalisme. 
J'ai du le lire en entier enfant mais j'ai oublié sauf d'aimer les renards comme solitaires plus que rusés et prêts à tout quand ils ont une compagne et des petits, pour les défendre. 
Je pense que ce roman peut donner très envie d'aimer et de connaître mieux la nature la forêt. 
Ce livre s'adresse aux 8-10 ans.
Si un jour quelqu'un en fait un film, je veux bien jouer le rôle de la Tatie... je rêve encore de rencontres improbables.


pour ces passages aussi j'aime cette histoire... le seigneur des Hautes Buttes de Michel-Aimé Baudouy

p 17
"Tatie était grande et vigoureuse. Les enfants admiraient son énergie et son entrain. Elle avait le don de soulever l'enthousiasme autour d'elle. Tout ce qu'elle faisait était inattendu. On eût dit qu'en sa présence les choses prenaient une coloration plus brillante, tous les êtres devenaient intéressants, la moindre activité était passionnante."
...
p 20
- la paix, vous autres ! Écouter plutôt les grillons ! Il y avait les grillons. Il y avait les insectes qui font « Tss, tss, tss ! ». Il y avait le petit crapaud des pierres qui chante, si mélancolique : «Fiau, fiau !". Il y avait le gémissement d'un arbre qui s'appuie sur un autre arbre. Il y avait la fuite précipitée d'une bête sous le nez de Mascarille, qui, incertain de la conduite à tenir revenait à tout hasard sur le sentier dans l'espoir de recevoir des compliments. Il y avait cette grande rumeur des bois et de la plaine que l'on appelle le silence, mais qui n'est pas le silence."



et puis du livre photos et illustrations de mon ancienne édition




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