vendredi 3 mai 2019

Millionnaires en herbe : Paul Berna

Collection Rouge et Or Souveraine, je reprends mes livres de jeunesse quand je vais chez ma mère et je retrouve intacte l’envie de lire et de retrouver ces personnages au fur et à mesure de l’histoire car figurez-vous que c’est bien écrit et bien mené. 
L’auteur a écrit des romans policiers et sous d’autres noms. Il a reçu un prix de littérature enfantine au Salon de l’enfance. J’avais toujours envie d’y aller alors que par mes parents je pouvais aller au Salon du jouet réservé aux professionnels. 
En Provence, et là par une bande d’enfants qui ne veulent pas au départ intégrer un Parisien, c’est un peu  la quête du film de Capra : la vie est belle ! Comment réhabiliter les habitations cabanons des plus pauvres et vieux ! 
Je reprends mes livres aussi pour les raconter ou pour les lire à haute voix au petit garçon dont je m’occupe une fois sur deux, le mercredi. Ce livre-ci initialement je ne l’ai pas lu jusqu’au bout, je suis certaine que le prétexte du début de chasser l’âne comme un cerf, a du m’arrêter. J’ai eu tort parce qu’en définitive même si cet âne n’est pas un ange, il le devient... 
Comme ces histoires saisissent mon intérêt, sénilité? Je ne crois pas c’est  comme si je pouvais en suivre le film, sans en décrocher.  Et ces bandes d’amis n’ont-elles pas été pour moi fille unique d’un certain réconfort ? cette sensation je la retrouve intacte. Bien-sûr  j’ai le recul tout cela... mais malgré tout,  je me demande si tous ces livres n’ont pas semé le jalon de me sentir si bien dans les cours de théâtre en club en clan puis en troupe. 
Ah je suis tombée sur ce passage qui m’a bien fait rire :
« - Je n’ai jamais fait de cinéma ! clama le malheureux.
- Nous non plus ! Mais tu es le plus photogénique. D’ailleurs c’est simple comme bonjour : tu souris en montrant tes dents, on te fait dire une ânerie quelconque, tu recommences cent fois, et à la fin de la journée tu empoches un salaire de ministre ! »




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