vendredi 5 juillet 2019

On n’arrête pas le théâtre : Cette maudite race humaine

On n’arrête pas le théâtre : Cette maudite race humaine, Il faut réserver pour aller voir ce spectacle encore les 5, 11 et 12 juillet à 19h30 spectacle rare,  n’est-il pas vrai que nous oublions... que nous sommes si peu de temps : l’homme dans l’histoire du cosmos. La mise en scène de ce texte son interprétation avec un dépouillé élégant et si plein d’esprit nous redonne l’espoir en l’intelligence pour évoluer légers vers plus de conscience, de l’impact sismique de tous les dogmes....
Message laissé à son interprète : 
Stéphane 
Ah que j'ai aimé ce texte mis en scène et si bien joué par toi. Nous sommes fossiles déjà recouverts de toutes ces pelisses : la science, les conférences du professeur, les religions les philosophies.... 
Pas un mot, un sous texte même léger, comme une nuée d'éternité, n'échappe de ce spectacle. Tous les jours on en apprend sur nos origines qui sont repoussées mais pas jusqu'à un Dieu....Merci.... pour cette "malédictions de notre race humaine" qui rouvre le champ de tous les possibles. Ainsi pouvez-vous, tous deux, atteindre  des zones  inaccessibles au théâtre et à la réflexion en chacun...




Extraits : « Voilà l’histoire. L’homme est ici depuis 32000 ans. Qu’il est fallu préparer pendant 100 millions d’années le monde pour lui et la preuve que c’était bien le but. Je suppose. Chais pas. Si la tour Eiffel représentait l’âge du monde, la couche de peinture sur le mamelon du sommet représenterait la part de l’homme à l’échelle de cet âge et n’importe qui verrait que cette couche était ce pourquoi la tour a été construite. J’imagine, chais pas. 
...
Au cours de mes recherches, j’ai rencontré un cas où, il y a bien des années quelques chasseurs de nos grandes plaines organisèrent une chasse au bison pour le loisir d’un comte anglais, et aussi pour remplir leur cellier de viande fraîche. L’équipée fut charmante. Il tuèrent  72 de ces grands animaux, il mangèrent une partie d’un bison et laissèrent les 71 autres pourrir sur place. Afin de déterminer la différence entre un anaconda est un comte, si il y en a une, j’ai fait mettre 7 veaux dans la cage de l’anaconda. Le reptile reconnaissant  s’est immédiatement jeté sur l’un d’eux et l’a englouti, puis il s’est vautré satisfait. Il n’a pas manifesté d’intérêt pour les autres veaux ni de disposition à leur nuire. J’ai fait cette expérience avec d’autres anacondas : le résultat a toujours été le même. Le fait est donc établi : la différence entre un comte et un anaconda est que le comte est cruel et que l’anaconda ne l’est pas ; que le comte détruit gratuitement ce dont il n’a pas besoin, tandis que l’anaconda ne le fait pas cela semble donc suggérer que l’anaconda ne descend pas du comte. Cela semble aussi suggérer que le comte descend de l’anaconda et qu’il y a pas mal perdu au passage. »

Cette maudite race humaine : Mark Twain (1835-1910) préface de Nancy Huston traduit par Isis von Plato et Jorn Cambreleng

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