samedi 14 septembre 2019

So long my son

  • (à propos de So long, my son)
    “ Dans un puzzle de réminiscences et la singularité de sa narration, la tragédie familiale noue ravages intimes du deuil et fresque politique. ”8 juillet 2019
    •  La construction du film en puzzle est assez particulière ( avec ellipses importantes, flashbacks , moments de flou entre réel – imaginaire comme si on était dans le fantasme ou les associations mentales) Mais comme le dit Wang Xiaoshai lui-même « je crois que les spectateurs européens sont habitués à voir ce genre de films à la narration non linéaire …pour le spectateur chinois, il s’intéressera moins à la narration et plus aux émotions suscitées par chaque tranche temporelle du film …il sera plus dans le ressenti que l’analyse » C’est un peu ce que je ressens moi-même , si j’ai été sensible à la manière de raconter l’histoire ,c’est parce qu’elle réussit à faire éprouver de l’intérieur ce que vivent ces personnages confrontés au deuil de leur enfant. Des émotions qui les traversent et de façon très pudique en même temps. On voit comment aussi le réalisateur s’est intéressé aux conséquences de cette politique de « l’enfant unique » sur la vie et le destin individuel des gens (politique qui d’ailleurs n’a plus cours aujourd’hui)
      10 juillet 2019
    •  @cath44 Cette absence de chronologie a tendance à vite me gonfler d'ordinaire, mais cela sert tellement bien l'histoire dans ce film que l'on est que plus bouleversé. Impressionnants acteurs. Formidable scénario. Analyse politique subtile et juste. Une vraie claque.
      3 août 2019
  • (à propos de So long, my son)
    “ Où comment compter la réalité sociale de la Chine depuis fin 70 au travers d'un scénario bouleversant et d'un casting touché par la grâce. ”








    Un film exceptionnel que j’ai vu bouleversant dans notre ciné club près du square St Lambert : so long my son. C’est pour moi l’antidote a Parasite jamais je n’avais eu envie autant de comprendre de l’intérieur la Chine 3h et je n’avais pas envie que cela se termine....j’ai dit en rentrant que je voulais aller en Chine un peu comme lorsque jeune j’ai voulu aller en Italie du Sud après avoir vu le Christ s’est arrêté à Eboli.... Quand on perçoit l’œuvre de cinéastes et que l’on visite après un pays sur le cheminement touristique on a l’impression d’être dépossédé ! 


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