mercredi 22 décembre 2021

Le Grand Guignol

Ah voilà voilà mon post précédent qui s’est envolé alors que je voulais relever le prodige de ce théâtre là un peu comme lorsqu’on voit un film muet il faut une période d’adaptation le théâtre horrifique doit faire peur me disait un comédien qui avait joué ce théâtre là populaire ; qu’il était indispensable de faire peur avant de faire rire, qu’on devait entendre des hurlements avant des éclats de rire…. Et pourquoi, ne pas remplacer l’horreur et amener à l’empathie par l’onirisme car la violence le goût du sang du tremblement des émotions telles la peur la colère la fascination viennent de l’intérieur le dernier épisode était grandiose sur la « Veuve »avec les touristes qui en redemandaient pour rappeler que les exécutions en place de Grève étaient organisées comme spectacles. 
Bravo à cette 5 ème promotion de l’école pro du Lucernaire leur jeu était excellent, ce grand écart avec le jeu « naturaliste» fait du bien et plus ça allait plus on rentrait dans toutes les histoires et épousait tous les personnages ! Quelle précision d’exécution avec tous les accessoires.. 
Bonne route les enfants ! C’est tellement proche des tragédies de Shakespeare quand on voit les sorcières de Macbeth ou le fantôme du père d’Hamlet : « Ça fait peur c’est inoubliable ! quelqu’un parlait des récitals de Piaf et expliquait que les larmes, les flots de larmes montaient de l’orchestre jusqu’au balcon et que les discours de HItler fonctionnaient de même, le public était en transe. C’est cela le jeu des « tripes » du ventre il faut en être capable et savoir le maîtriser……Bon revenons au spectacle Grand-Guignol le parti pris était de remplacer cet état de jeu par une distance : surréaliste, onirique, et ce jeu large sincère comme à blanc est fort, tous ces comédiens sont devenus libres et pros sur scène. Ils n’ont plus peur.







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