dimanche 2 octobre 2022

Lorsque l’enfant paraît

https://www.michodiere.com/
Post sur FB le 02/10
Il est beau ce théâtre de la Michodière, on y est en lévitation heureux, loin des temps étriqués du théâtre : « Lorsque l’enfant paraît » ça été le plus beau cadeau de théâtre pour moi depuis « Avorter » (que nous avions coécrit avec Philippe Person dans les années 90 et emmené en tournée avec le Planning familial) ; un cadeau qui ne m’a pas été donné par narcissisme pour cette rentrée j’ai ri j’ai pleuré de rire et après réflexion je me suis dit on ira encore…. Pour étayer ma mémoire de tous les instants, c’est un théâtre populaire qui limpide intelligent dénonce toutes les impasses de la vie de famille heureusement que les jeunes poussent à la vie… en manœuvrant les parents quelquefois avec la complicité des grands parents.  Et les grands parents s’opposent aux parents, c’est à dire à leurs enfants devenus adultes. Et ainsi ce texte parle aussi de rares parents qui aident et soutiennent leurs enfants devenues adultes, mème les filles quand elles étaient enceintes et décidaient d’avoir seule un enfant).

Post sur FB le 30 /09
Ça y est les amis, Michel Fau ne pose pas de « lapin », il est là chaque soir. Comment ne pas aimer cette pièce le texte, le texte, le texte  nous parle d’une constante : celle  de la famille, puis de la norme, la politique « les russes qui en naissant parlent trois langues » la venue d’un enfant….. l’avortement et avant le désir ……rien n’y est que convenu étriqué j’ai dit après à l’actrice principale qu’elle m’avait émue tout le temps avec Michel bien-sûr, il faut être touché pour rire, ma voisine avec laquelle j’ai parlé bien-sûr qui était venue avec une amie je les entendais rire et elle m’a dit : « ah ça, c’est bien…. » Sous entendu ce théâtre là. 
Nous y retournerons avec notre jeune amie russe Anna, entre autres, car le réservoir de rires non  nés non exprimés, (la tristesse est jumelle de la joie) est toujours plus grand quand on revoie un film qui nous a fait rire ; mais une pièce  qui nous a chamboulée,  c’est pire… car on anticipe, on redécouvre et on rit à d’autres échos du texte joué ; tous les acteurs tous les rôles sont prodigieux. Il n’y a pas de petits rôles mis en scène par Michel Fau. Tout est placé, et incarné. Il y a ce jeune homme de la série française OVNI(S)… dont j’aime l’électricité lente, le sourire décalé, et le costume prometteur des années 68 mais cette comédie a été créée en 1951, interprétée à l’époque par Gaby Morlay l’actrice du film préféré de ma mère : le voile bleu, gros mélodrame. Pile ou face le talent des acteurs de cette époque,  « Incroyables » comme Pierre Fresnay avec son « chanté-parlé ». Aussi bons, dans le drame que dans la comédie de boulevard….  Michel Fau habite sa loge toute petite à côté de celle restée intacte et vide d’Yvonne Printemps au théâtre de la Michodière.
Demandez le programme !











J’aurais adoré jouer ce double rôle au temps de ma vie aussi sur scène surtout pour le presque monologue de Madeleine Lonant que j’appellerais la revanche d’Elvire…..et Hélène Babu y est exceptionnelle quelle claque elle met si élégamment au personnage de Charles Jacquet. Comme j’ai pensé à un homme de ma vie…,,

  






Le si bon casting



Au bar du théâtre 


A nos places prêts ! 

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