jeudi 7 mars 2024

Bolero

Bolero : Faut y aller vite et dans une belle salle avec des comédiens aguerris au théâtre ! Ce qui donne un film joué et non seulement photographié avec un bon son….
On y va à  Beaugrenelle parce qu’il y a du soleil dehors déjà, avec pour nous, « un supplément d’âme » dedans !
On y est allé, je répète il faut y aller, Pascal s’est un peu endormi mais il n’a pas eu l’impression de ne pas avoir tout suivi ou compris car ce qui est bien c’est que ce film est créatif on se fait son film dans le film Maurice Raphaël Ravel  Personnaz est très convaincant, les femmes nombreuses sont toutes très bien à part Doria Tillier qui selon Pascal « minaude » trop…je dirais rien car elle ne m’a pas gêné je me suis laissé hypnotiser par la musique et la sensibilité du personnage et comment ne pas aimer un tel enfant d’une telle mère interprèté par Anne Alvaro.. Vincent Perez est lui aussi très bien.


J’ai dit à Pascal en sortant demain on réécoute toute la musique de Ravel et de Debussy comment déjà ? 
- Iberia de Debussy j’ai un vinyl dans mes vieux disques.
 À la fin, le ballet de fin est merveilleux. Jeanne Balibar est elle aussi exceptionnelle, elle sait tout faire chanter danser jouer, elle sait tout faire sauf se faire oublier, et elle a bien raison. 
Le ballet son ballet puisque c’est elle la commanditaire, Ida Rubinstein chorégraphe cela s’appelait-il déjà ainsi ? Était-elle, russe basque espagnole, passionaria…  elle suit à sa façon, les indications véhémentes du Maestro. 
Sinon il y a une deux trois scènes autour de grands gants rouges qui bruissent encore en moi….
Anne Fontaine évite pour moi tous les clichés en les affrontant, les énonçant comme nos composants, fluctuants en nous humanisant. No sex. Car elle sort des lignes comment s’affranchir des genres et des modes sexualisés rester un éternel jeune homme et refuser les impasses ? 
L’amitié de sa gouvernante Sophie Guillemin : Madame Rouveleau est traitée avec autant de soin que la relation avec sa muse ou avec sa mère. 
Ce film après l’avoir vu s’épluche encore longuement avec toujours plus de délicatesse retrouvée malgré toutes les vicissitudes des jours qui passent avec son lot d’impossibles. 

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