lundi 8 avril 2024

James Brown mettait des bigoudis

James Brown mettait des bigoudis :
Je voudrais sortir l’orgueil de l’admiration ce n’est pas parce qu’on n’a pas découvert un auteur une autrice que l’on ne peut pas y revenir. C’est comme le théâtre Marigny je n’y étais jamais allée, écrin trop prestigieux j’avais plus fréquenté le côté Théâtre du Rond-point des Champs Elysées… toutes ces étiquettes se désintègrent pour moi
Elles ont fait leur temps 
Cette pièce m’a fait autant de bien que les films documentaires de l’Adamant et de l’Averroes et Rosa Parks 
Une sorte de compagnonnage entre la folie le jeu l’enfance si on donnait l’égalité à chacun des fous avec nous on trouverait la
Liberté et la Fraternité 
Yasmina Reza vise haut pour mettre bas les masques tous
Les masques
Et parle comme personne de l’amitié de son ébullition et des vapeurs dans lesquelles elle nous laisse à nous mêmes après son passage.
Et donc de l’immense « seul au monde » désormais comment y parvenir sans mensonges et arriver à garder le niveau de flottaison hors les postures, figures imposées de rivalité victimaires ou des records… hors toutes les « livres de chair » et d’argent….
Un des personnages le père dit quelque chose comme tout le monde m’appelle Lionel… alors je réponds à ce prénom mais je ne sais pas qui je suis…..et ce personnage interprété par André Marcon est pour moi le plus touchant sans en comprendre toutes les lignes… il est si touchant…
Comme chacun de nous qui n’osons pas vraiment aller au delà des normes de la vie toute tracée…. aller loin comme Jacob et Philippe interprétés par Micha Lescot et Alexandre Steiger,  les femmes ne sont pas
De Reste 
dans l’envol de leurs singularités dans les rôles de la psy : Christèle Tual et la mère Pascaline quand elle appelle son Lionnel : Amour, joué par la fameuse : Josiane Stoleru 
La musique ah quelle musique
Quel son que le trombone à coulisse et
Quand tout le monde danse même si ça ne dure
pas on n’avait qu’une envie danser avec eux de tout notre corps quelqu’il soit le sait-on son genre dans la danse exactement hors les gonds des duos. Le musicien c’était Joachim Latarjet. 
La mise en scène de l’autrice Yasmina Reza c’est une communion délicate pour nous rêver autrement et ailleurs.
Je crois que vu notre  âge et vu notre placement corbeille côté jardin nous n’avons pas perçu toutes les paroles,
mais toutes les intentions et tous les silences et tout ce qu’on appelle aujourd’hui du « bon son ».
🙏
@YasminaReza @JoachimLatarjet @AndreMarcon @AlexandreSteiger @MichaLescot @ChristeleTual et @JosianeStoleru


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