samedi 25 mai 2024

Un petit truc en plus parmi d’autres critiques ….

Bon j’ai bcp de travail pour remettre au goût du jour mon blog… avec les spectacles de nos chers élèves amateurs du théâtre au Lucernaire comme tous les ans.
Commençons par un p’tit truc en plus je l’ai revu à Boulogne dans une salle moyenne quasiment pleine et sans sous-titres eh bien j’ai pleuré comme une madeleine à la fin j’ai beaucoup mieux compris le dénouement du film avec le père et le fils cet Artus qui me touche, surtout avec la musique finale de « Say it ain’t So », Joe, avec mon Chéri mon amie Anne et ses deux enfants 13 et 15 ans. J’ai bien fait tout le monde a aimé…

Je suis allée voir « un petit truc en plus » à Paris séance avec surtitres… j’avais pas vu avant, nous étions 5 dans la salle du Pathé Beaugrenelle !?!?. Et j’entends que le film d’Artus fait un max d’entrées en province et pas à Paris…. Les critiques non plus ne font pas l’unanimité…. Tu m’étonnes pas de grosse production pas de vedettes et surtout la vérité enfin révélée que tout le monde peut faire du cinéma et être beau heureux et drôle provo et faire bien à manger et être heureux ensemble un petit bout de chemin. Tout cela grâce à la volonté et à l’aide d’un chef-op génial et d’un courant d’air dans les branches et d’un trou d’air dans les grillages. Artus explique qu’avec une oreillette pour les textes tout le monde peut jouer des dialogues car question vérité du jeu ces « papotins » en savent un rayon et eux je pense n’arrivent jamais en retard… pour sourire.

Critique de Giafontem sur letterboxd
A Little Something Extra 2024

A ★★★★ review of A Little Something Extra by giafontem on Letterboxd: https://boxd.it/6wcOsz

« J'y suis allé•e en m'attendant à une énième comédie française faussement gauchiste et bien-pensante, je voulais comprendre pourquoi ça faisait autant d'entrées. Et bien j'ai compris.
En tant que film, c'est imparfait. On est sur une formule classique de comédie, avec peu d'enjeux et une résolution très simple à mon goût, peu interessante visuellement, portée par une mise en scène très classique.
Mais en tant que véhicule émotionnel, c'est un petit bijou. Merci Artus d'avoir permis à ces magnifiques personnes de briller. Je m'attendais à un film potache rempli de moqueries, un peu comme Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu déguiserait ses blagues racistes en commentaire social. Au contraire, on a ici un film vraiment important du point de vue de la représentation respectueuse des personnes non valides. Le film est tout sauf forcé, tant il est sublimé par le manque d'expérience des acteurs, et donc par leur spontanéité et leur honnêteté.
Je pense (et j'espère!) que cela pourrait devenir le Intouchables de cette décennie en terme de résonance avec le public.
Très bonne expérience en salle, j'ai même pleuré à la fin (en même temps y'a du Murray Head vas y 🥲)
Fleur bleue sur les bords, mais bon je dois admettre que ça tire sur mes cordes
Je préfère 1000 fois que ce film soit en tête d'affiche plutôt qu'un énième film avec un Christian Clavier de droite frustré de voir ses privilèges en danger... »

 Critiques de mon beau-frère je n’ai vu que deux des films qu’il a vus et nous ne sommes bon sur pas d’accord sur le Deuxième acte et Un p’tit truc en plus. Remarque j’ai peu ri parce que la salle était vide mais j’ai souri et j’ai été touchée par Artus qui n’arrive pas à faire (?) à jouer l’handicapé… et qui est vite repéré. 



« Au fait, sur le 6 films vus et sortis le 15 mai 2024 (ou un peu avant) :
— Le Deuxième Acte : le Quentin Dupieux du semestre. Des acteurs en train de jouer un film, et de temps à autres faire des apartés (écrits bien sûr). Après un premier quart d’heure/travelling de suivis soit droite, soit gauche, assez insupportables (j’ai failli me barrer), le quatuor converse et se dispute autour d’une table de restaurant, à la merci d’un figurant très très très très nerveux. Les gens rigolaient dans la salle. C’est déjà ça. Pas moi. Pas vraiment aimé. Et Léa Seydoux... 
— La Fleur de Buriti : direction l’Amazonie et son (immense) secteur protégé par les tribus autochtones (très différentes les unes des autres d’ailleurs), que des braconneurs (les «cupés») franchissent régulièrement pour voler des espèces protégées. D’où embrouilles, et protestations à Brasilia, la capitale (ça rappelle des choses), contre Bolsonaro. J’avoue m’être un peu ennuyé.
— Les Trois Fantastiques : cette histoires d’amitié entre trois ados de 12/14 ans est assez conventionnelle (les vélos, la cabane dans la forêt – c’est une manie, après «Coup de dés» et «Un homme en fuite» –, les trahisons, les brimades des autres élèves), il y a le grand frère sorti de prison et violent (Raphaël Quenard, encore), la mère dépressive (Emmanuelle Bercot, encore), et le jeune Tom, qui constituent une famille pauvre qui ne mange que des pâtes (c’est normal quand on est pauvre). Dommage qu’on ne comprenne que 50% de ce qu’ils disent.
— Reines : direction le Maroc, où une évadée récupère son gosse promis au pensionnat et prend en otage une jeune (et très jolie) garagiste pour traverser le pays dans un camion volé. Il y a aussi le vieux commissaire bourru, et la jeune inspectrice lancés à leur poursuite, et c’est le film de ma semaine tellement c’est passionnant, romanesque, parfois comique, avec un soupçon de fantastique pas malvenu. Bravo !
— Roqya : là on revient en France, en banlieue HLM. Golshifteh Farahani trafique les animaux exotiques pour les revendre à tous les marabouts du coin et crée une appli les recensant justement, ces marabouts, c’est plus pratique que la carte de visite. Son ado de fils collectionne les bébêtes un peu bizarres (genre migale !). Mais un voisin pas bien dans sa tête (le père, Denis Lavant, est pas mal non plus dans le genre) se jette par la fenêtre, et voilà Golshifteh poursuivie pour sorcellerie par toute la cité. Hormis une ou deux séquences de violence totalement gratuite, le film est prenant et tout le monde est très bien. Ah, oui, on peut s’apercevoir aussi que des «exorcismes» pratiqués par des religions «officielles» n’ont rien à envier aux exorcismes païens...
— Un p’tit truc en plus : fin de semaine avec cette comédie sur deux gangsters père et fils venus se planquer dans un groupe d’handicapés mentaux en vacances. Tout a été dit. La salle se marre (sont-ce les mêmes du Quentin Dupieux ? Pas sûr.), moi pas vraiment. J’ai souri à un moment mais je ne me souviens plus lequel. J’aime bien le gars qui se prend pour Sarkozy. Ils sont tous sympas, bien sûr. Un plan au tribunal avec Artus la larme à l’œil est plutôt insupportable et résume l’intention du film, mais bon.
Voilà »

vendredi 24 mai 2024

Marcello mio

Voilà, voilà j’ai vu ce film alors que mon Chéri allait lui voir Furiosa, plus long comme film… et pas franco-italien.
Avec une jeune femme nous sommes restés les dernières dans la salle alors j’ai osé lui demander pourquoi elle était venue voir ce film.. c’est sa mère qui lui avait conseillé. Outre le charme de ce film par ces acteurs chanteurs tous différents et comme enfermés dans leur vie ordinaire par l’extrême diversité étendue de leurs aventures cinématographiques par l’entre deux l’attente….comment nager dans tout cela, imagine ! 
Elle m’a parlé de la partie musicale toujours très réussie chez Christophe Honore moi je lui ai parlé des chiens du chaton et de ce moment où l’on était transporté comme dans les films la lumière crépusculaire des films de Fellini. Mais bon ce que j’ai remarqué c’est la délicatesse les sensibilités toutes différentes de ces acteurs et aussi leur ubiquité à travers leur mystère l’interprétation de Chiara : homme femme tous reliés par la même eau dans laquelle ils avancent la vraie vie et la fiction. Comme c’est beau l’italien à écouter….comme on sourit comme on doit être triste  ne plus entendre parler cette langue


mercredi 22 mai 2024

Le tableau volé grand film

https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/05/01/le-tableau-vole-n-ud-de-viperes-dans-le-milieu-du-marche-de-l-art_6230990_3246.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default


Merci encore Pierre(mon beau-frère ) je suis allée voir seule… ce film, « le tableau volé »et il a changé ma journée….vu la qualité des dialogues du casting des rebondissements je ne me suis pas ennuyée une seconde et le lendemain encore je suis encore avec eux.
Comment ne pas changer quand tu deviens « riche » par quels détroits passer ou rester très discret quitte a ne rien changer ni dire à l’extérieur, pour garder ses amis…
Quel Alex Lutz ! « Prodigieux » mais les deux trois femmes formidables : la stagiaire l’ex femme et la notaire de province : BRAVO aussi au fils et à sa mère à ses deux amis du meilleur Claude Sautet ce réalisateur Pascal Bonitzer et cette phrase : je ne veux pas de sang sur mes mains …. Y a t’il de l’argent « pur » me suis-je demandé !?
La scène qui m’a faite pleurer : les applaudissements !
Article du Monde trop exhaustif en préambule….
Ce que j’ai aimé c’est que rien n’est perdu jamais !

dimanche 19 mai 2024

La fin du film : Le mal n’existe pas

Attention je spolie sur la fin du film 
N’oublions pas que ce film est une commande pour mettre des images sur une musique très mélancolique…



J’ai beaucoup aimé tout le film et donc après l’avoir vu je suis sortie de mon cinéma indépendant le Chaplin St Lambert, seule, en échangeant des sourires des mimiques avec d’autres spectateurs mais je n’avais pas envie d’en parler je voulais rester dans le film. La fin nous laisse sans voix et nous oblige à la regarder la penser en nous-mêmes 
Je pense que la petite fille est morte, moi aussi, et que le père l’emporte car il ne supporte pas cette réalité après déjà la mort de sa femme qui jouait du piano, elle véritable artiste (la petite fille demande dans une scène avec la maire s’il joue du piano.) 
Le communiquant l’ex agent de comédiens qui voudrait s’installer comme gardien , le père d’Hanna homme à tout faire, qui n’a pas besoin de plus d’argent) le tue car le mal n’existe pas, n’existait pas dans cette forêt,  avant leur projet si ridicule de glamping… 
Elle, sa collègue était comme dans un silence parallèle, une connivence tacite avec les autres villageois lors de la réunion de présentation du projet. 
Le jeune homme villageois révolté aux cheveux décolorés voudrait tant retrouver Hanna car sensiblement il est leur proche… mais un cerf a blessé la petite fille car il est blessé  lui-même …. L’agent a la doudoune orange (presque de chasseur) est tellement  tellement ridicule quand il fend du bois et qu’il rajoute que… comme ça lui a fait du bien de réussir à trouver la posture pour ce faire (grâce à l’aide du père d’Hanna) qu’il veut changer de vie, s’installer dans la forêt comme gardien. La jeune femme ex aide soignante qui l’accompagne est plus vraie elle se blesse n’y arrive pas reste à l’abri de la maison….
Au Japon comme je l’ai su en voyant le film avec Isabelle Huppert : Sidonie, on peut vivre avec les morts si l’on vous laisse tranquille…
Le père veut mourir veut rentrer avec sa fille au fond de la forêt au pays des morts il veut y courir jusqu’à épuisement de sa respiration de sa vie…..
Le maire est un vieux monsieur il savait lui qu’il fallait y faire attention au père d’Hanna qui lui connaissait très bien cette région ce village avec son haut et son bas…comme une musique qui s’écoule…de la vie à la mort 
La critique qui m’a donné le désir inaltéré d’aller voir ce film et puis je n’ai pas été déçue du tout….
Et la fin qui pour moi est la plus crédible et limpide et répertoriée par Allo Ciné


https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=1000076499.html

De toutes les interprétations j’ai retiré celle-ci 

Une vision du futur ?

  • Autre théorie : le Mal n'existe pas... dans la nature. Le cerf affolé tue Hana qui l'a approché de trop près, ce qui est un réflexe instinctif et animal. Takumi assassine Takahashi qui a approché de trop près son enfant, ce qui est aussi un réflexe instinctif et animal. Sauf que dans la nature, il n'y a pas de conséquence, mais chez les hommes, la notion de "Mal" existe. Et Takumi a commis l'irréparable et en subira les conséquences.