samedi 17 février 2007

La littérature en péril,

La littérature en péril
Tzvetan Todorov
Edition FLAMMARION
C'est un beau titre et pourtant comme je vous le disais à propos du film d'Éric-Emmanuel Schmidt, la lecture , se porte mal, et donc même si Messieurs Daniel Pennac ou Érik Orsenna
(la grammaire est une chanson douce) ont beaucoup fait pour pour que les enfants, les autres ceux qui ne sont pas nés dans une maison avec livres, se relèvent et s'amusent et palpent et gourmandent les livres en sautant les étapes les barrières les filets. Ce monsieur qui était l'invité de ma, notre Chère Rebecca Manzoni (Eclectik-FRANCE INTER) dit que l'on nous a fait confondre la littérature c'est à dire ce que disent les livres : quelle vérités sur le monde extérieur, intérieur, ils nous livrent ; de quelles hypocrisies parodies ils nous délivrent,
avec comment parler des livres, avec le boulot l'érudition superficielle du critique qui semble vous juger, vous attendre au tournant en déclinant les figures de style : la synecdoque (c'est la seule que j'ai retenue ; je reprends quand-même la définition du dictionnaire : c'est prendre la partie pour le tout, exemple : payer tant par tête ou le tout pour la partie (vivre l'amour) ou le genre pour l'espèce, l'espèce pour le genre etc. Je connais un jeune homme de 14 ans qui déteste les livres, et qui me dit quand j'essaie de lui parler du contenu des livres d'où ils peuvent nous emmener, comment ils peuvent nous faire sortir de tous les schémas, à prioris, discriminitions, de nous débarasser de nos tics tiques de pensées réflexions par le nihilisme le paradoxe la mauvaise-foi...
Je lui ai pas dit tout cela il ne m'en a pas laissé le temps... il m'a répondu : "j'aime que les BD..."
et je sais qu'il adore le cinéma alors bon patientons... Mais combien de personnes ont été humiliés sur l'orthographe et le remède le seul remède donné c'était toujours tu n'as qu'à lire alors que cette génération n'a pas eu la méthode de base pour leur faciliter l'orthographe... alors c'est aussi pour cela que la lecture est devenu vomitive, surtout que les fiches de lectures scolaires ne sont pas bien marrantes à rédiger et ressemblent par l'exigence déplacée à devenez-un critique en herbe et surtout à comment écrire sur un livre sans le lire.....

Pour revenir à notre auteur, car je n'ai encore lu aucun de ses livres -si vous vous voulez savoir ce que je lis en ce moment à petites bouchées c'est toujours Erri de Luca "TU, MIO" juste à cette époque de ma vie là, où je m'énerve je m'empètre je m'engorge de cinéma pour ne pas répondre pour ne pas chercher la réponse à cette question : mais où sont les morts ? et dans la foulée Magda Szabo et maintenant Erri De Luca, me répondent-. Mais j'ai dans la tête en résonnance, c'est à dire en survol comme le souvenir du gâteau de riz de ma grand mère... Marguerite Yourcenar Primo Levi et Bruno Bettelheim (ces deux là se sont suicidés pour mourir)...
Pour revenir à notre écrivain bulgare, il a écrit un autre livre qui s'appelle "Mémoire du mal, tentation du bien", pour ne pas désespérer et pour ne pas tomber dans le cynisme, le désespoir ambiant, le nihilisme du genre ce qu'on entend en permanence en France : oh bah il n'y a rien à faire... faut mieux bon hein c'est évident voter Sarkosy et pourquoi pas un petit passage par Le Pen, ça remettrait les pendules à l'heure, qui sait tout le monde serait dans la Rue après... Eh bien ! ce bulgare il se réfère à la vie de personnes qui ont connu la barbarie, je rappelle qu'il est bulgare (et pour Erri De Luca je rappelle en passant si vous avez oublié qu'il est napolitain engagé par exemple dans l'humanitaire pendant la guerre de Yousgoslavie)
deux trois personnes donc, je cite de mémoire : Primo Lévi, Vassili Grossman (Vie et Destin)
et Germaine Tillon , ces deux derniers ont vu devant leurs yeux leur mère assassinée par les nazis et après dans leur vie ils ont résisté, ils ont su faire face à la Barbarie pour Germaine Tillon en Algérie dans les Aurès, ils n'ont pas chuté dans le désespoir... - au contraire d'autres ! me direz-vous - grand bien leur fasse !
Mais c'est cela espérer en l'homme, ne pas juger et savoir que quelques uns agissent. À ce sujet il faut que je vous demande de courir au cinoche voir le dernier roi d'Écosse, je vous laisse je reviens juste après, je vais préparer à déjeuner. J'y suis allée hier, nous y sommes allés...
... et là je sais je vous ai parlé de livres que je n'avais pas encore lus. Mais il faut aller dans les librairies comme chez les primeurs renifler les plus beaux fruits et et depuis l'adolescence, j'aime assez à voir les émissions sur les auteurs , à lire dans les journaux, les suppléments, j'aime assez aussi la critique littéraire mais après bien des livres, après avoir commencé à cuisiner, à choisir, à manger des livres, les dévorer on dit et aussi m'endormir dessus. Mais comme pour tout je n'ai jamais lu, vite.

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