Les dernières lettres, mes lettres au silence sont à peine nées qu'elles sont muettes, détruites par leur nature même : le secret, le blog, mon blog ne doit pas devenir un instrument d'introspection ; mais j'avais du chagrin, ne vous inquiétez pas j'en ai encore... j'ai frôlé la désaffection.
Alors donc c'est l'effet du trop plein ; MOURIR VITE, c'est le sujet du matin à la radio, cette semaine, à cause de la Toussaint... le prix 3000 € les obsèques, et comme dirait une de mes meilleures amies : "Quand les amis meurent, je suis de mauvaise humeur..." voir de méchante humeur, tout parait si désuet mécanique dans cette vaste parodie, foutaise, foutoir..... nos cérémonies mortuaires.
Mais revenons à la Culture dans la Presse... Monsieur Jean Rochefort dans le Monde du 26/10 à propos de ses choix, de son spectacle Entre Autres, déclare son amour pour les textes d'Harold Pinter, son admiration pour Madame Delphine Seyrig (je sais que Philippe Noiret était très proche d'elle, alors j'ai imaginé qu'elle avait tous les hommes à ses pieds et qu'elle n'en humiliait aucun) il dit aussi :"Je n'aime pas ce qui est trop humide ou gluant dans les sentiments".
J'en ai déjà parlé, d'aller voir : Entre Autres, mais au cas où vous ne seriez pas fidèle abonné à ce blog, au cas où vous ne m'auriez pas encore ajoutée à la liste de vos favoris ! je vous le rappelle, c'est au théâtre de la Madeleine.
Il dit aussi Jean Rochefort"le rêve du théâtre populaire de Vilar a été le rêve de notre génération." Voyons, voyons de quelle génération je suis ? et Olivier Py ?
À propos d'Olivier Py, il y a un autre article dans le Monde : Le tourbillon Py à l'Odéon, ce que ça me fait rire, sa fulgurante ascension. C'est comme dans son spectacle d'ouverture : Illusions comiques à l'Odéon, comme son personnage qu'il interprète, il fait la "Une" l'auteur de théâtre, à l'origine jeune homme provincial, élève comédien du Conservatoire, des deux plus grands quotidiens qui publient, qui font et défont la culture... Le Monde et le Figaro...
Lui ne change pas il est généreux obstiné et poète visionnaire. Il avait une revanche à prendre, certes mais sur lui-même.
Je vous cite pour le plaisir ce qui est dit à propos de Michel Fau : "(...) et, surtout, Michel Fau. Sorte de combinaison entre un onnagata - ces acteurs travestis du théâtre japonais - et Jacqueline Maillan, clown tragique portant en lui toute une mémoire de l'humain, la composition de Michel Fau en Tante Geneviève en tailleur rose bonbon, traversant toute l'histoire du théâtre de la tragédie au vaudeville, est désormais culte. Il y a de quoi. "
Michel je l'ai bien connu, il était lui aussi au Conservatoire, j'y allais en auditrice, assister au cours de Pierre Vial, introduite par une autre amie excellente comédienne mais beaucoup moins reconnue : Catherine Piétri, qui était, est toujours mon amie. Il jouait "chez Molière" le rôle d'un paysan, et là déjà j'étais morte de rire et j'ai dit à mon amie Catherine, il faut absolument le connaître...
Le théâtre populaire, j'en étais là avant mes habituelles digressions nostalgiques, non ? - oui mais pas pour les raisons attendues... Michel, il a toujours voulu réconcilier le théâtre de boulevard, et le théâtre des grands textes. Il avait horreur du théâtre masqué convenu bourgeois. C'est un clown baroque élégant et farce provocateur dépassant toutes les limites attendues du public. Alors me direz-vous il ne risque pas de jouer avec Claude Régy, s'il le contraint à trop de formel ? Régy ce n'est pas du théâtre bourgeois...
C'est extraordinaire d'amadouer des grands comédiens, bien des metteurs en scène s'y sont cassés les dents. Toujours dans le Monde on parle de Klaus Maria Brandauer, à Berlin dans une Pièce de 10 heures de Schiller montée par Peter Stein : Wallenstein ; "Brandauer appartient à une race qui se fait rare : celle des monstres sacrés, ces comédiens dont la seule présence défie les lois de la Scène. Son nom compte pour beaucoup dans le succès de la pièce. Le spectacle affiche complet....."
Il ne faut pas avoir peur des grands textes Shakespeare Racine Molière, de la poésie de l'alexandrin les chemins semblent minés et pourtant les félicités, la diversité, l'adaptation, les choix, les retours sont infinis...
À propos de Molière ce sont les dernières à l'Odéon, d'un marathon Molière : Le Bourgeois, la mort et le comédien, jusqu'au 27 octobre; et c'est 10h de spectacle que vous pouvez voir en intégrale. Molière si j'osais je dirais que c'est l'autoroute de Jeu pour un comédien.
Shakespeare se joue in extenso : toutes les pièces au Théâtre du Nord Ouest, on m'a parlé de:
"Antoine et Cléopâtre", de William Shakespeare, au Théâtre du Nord-Ouest, aux
dates suivantes :
Novembre
Samedi 10 à 20h45
Samedi 24 à 14h30
Mercredi 28 à 14h30
Décembre
Vendredi 7 20h45
Samedi 15 14h30
Jeudi 20 17h30
Vendredi 21 14h30
Jeudi 27 17h30
Vendredi 28 14h30
Samedi 29 14h30
Dimanche 30 14h30
Lundi 31 15h00
RÉSERVATIONS 01 47 70 32 75
Et au Lucernaire, je vous ai bien informé que la Pèlerine Écossaise de Sacha Guitry mise en scène par Philippe Person
Tarifs sur ce site Ticketac.com :
15 € au lieu de 30 € (Catégorie unique / places assises numérotées)
Le samedi soir :
20 € au lieu de 30 € (Catégorie unique / places assises numérotées)
+ frais de réservation : à partir de 2.8 €
... que La pèlerine écossaise était prolongée au Lucernaire jusqu'au 4/01 et à la Cinémathèque (ne passez pas l'animation)"l'évènement" est mis sur tous les films de Guitry
Cinéma, je te délaisse, à peine, que ferais-je sans toi...
Je suis allée voir Paranoïd Park c'est très dur, j'étais si fatiguée que j'ai dû fermer mon esprit, un peu m'endormir. C'est sur le crime et la culpabilité d'un jeune homme. C'est sur la matière même du cinéma : le son les images, leur osmose et qu'en reste t-il du sujet ?
Cela m'a fait un effet différent d'ELEPHANT . Comme après je ne tuerais point de Kieslovski je ne savais plus ou me foutre, ou comme pour les premiers films d'Haneke : Bennix vidéo, et j'y étais seule, plongée en soi en notre époque de garanties... comme à un enterrement.
Et en plus ces enfants sont tellement beaux... Anges déchus, on ne risque pas de les oublier.
Merci monsieur Gus van Sant.
A propos de ce dernier, il y a aussi une rétrospective à la Cinémathèque.
dimanche 28 octobre 2007
vendredi 26 octobre 2007
Allez-voir sur Webthea ou Fluctua.net les spectacles à voir, les nouvelles culturelles/Je vais ouvrir une nouvelle rubrique...
Je n'ai pas le cœur au Théâtre et pourtant...
Alors je vous donne redonne les sites à consulter : Webthea
On y parle de spectacles de théâtre dont j'ai déjà parlé L'homme sans but aux Ateliers Berthier, mis en scène par Claude Régy, avec Madame Bulle Augier (je l'ai entendue cette semaine un matin toujours à France Inter avec l'excellent Vincent Josse, elle notait la différence entre le cinéma et le théâtre, elle parlait de l'artisanat qu'est le théâtre, que les acteurs de Régy, production de L'Odéon, eh! bien aux Ateliers Berthier, les acteurs de théâtre, ils s'y rendaient à vélo ou en métro... )
Les chaussettes Opus 124 au Théâtre des Mathurins avec Galabru et Desarthe.
Et d'autres pièces comme celle que je vais aller voir très vite L'entretien de M. Descartes et M. Pascal le Jeune au Théâtre de l'Oeuvre avec les Mesguich père et fils, car on a besoin de se distraire de rester vigilants en ouverture et infiltrés cultivés, non !
Et ma vie mes rencontres se convertissent fluctuent se marrent et se renouvellent... se perdent aussi, mais pas seulement, surtout pas seulement, mais aussi par ces partages là. Se refaire les films ou les pièces, c'est de toutes les couleurs, de la complicité au conflit, vous pouvez me faire confiance...
Fluctua.net parle d'un spectacle aux Bouffes du Nord dont j'ai entendu le plus grand bien :
Je tremble : "La machine à rêves" de Joël Pommerat, c'est jusqu'au 31/10
Ça vous aide quelquefois à comprendre. Perdus, perdants.
Je connais quelqu'un qui a fait un ricochet sur le couvercle d'un cercueil, en y déposant un petit mot à la place d'une fleur entre le vernis glacé du bois poli et la terre des cimetières à recouvrir ...
Il se peut qu'on vous les laisse poser les mots, laissez brûler "les petits papiers", (à ce propos je vous signale ce site INA pour les chansons d'Archives), avant l'état de cendres, cendres si humbles poussières d'étoile et de vie qui ne prennent pas de place.... et qui volent dans les rayons du soleil...
Mais aujourd'hui c'est un jour gris...
Alors je vous donne redonne les sites à consulter : Webthea
On y parle de spectacles de théâtre dont j'ai déjà parlé L'homme sans but aux Ateliers Berthier, mis en scène par Claude Régy, avec Madame Bulle Augier (je l'ai entendue cette semaine un matin toujours à France Inter avec l'excellent Vincent Josse, elle notait la différence entre le cinéma et le théâtre, elle parlait de l'artisanat qu'est le théâtre, que les acteurs de Régy, production de L'Odéon, eh! bien aux Ateliers Berthier, les acteurs de théâtre, ils s'y rendaient à vélo ou en métro... )
Attention je vous mets en garde c'est un théâtre d'explorateurs sur le silence la lenteur le sombre et les ombres qui doit vous laisser à penser jusqu'entre les mots.
Les chaussettes Opus 124 au Théâtre des Mathurins avec Galabru et Desarthe.
Et d'autres pièces comme celle que je vais aller voir très vite L'entretien de M. Descartes et M. Pascal le Jeune au Théâtre de l'Oeuvre avec les Mesguich père et fils, car on a besoin de se distraire de rester vigilants en ouverture et infiltrés cultivés, non !
Et ma vie mes rencontres se convertissent fluctuent se marrent et se renouvellent... se perdent aussi, mais pas seulement, surtout pas seulement, mais aussi par ces partages là. Se refaire les films ou les pièces, c'est de toutes les couleurs, de la complicité au conflit, vous pouvez me faire confiance...
Fluctua.net parle d'un spectacle aux Bouffes du Nord dont j'ai entendu le plus grand bien :
Je tremble : "La machine à rêves" de Joël Pommerat, c'est jusqu'au 31/10
Grand succès de ce début de saison théâtrale, Je tremble de Joël Pommerat attire les foules. Suiveurs de la première heure ou nouveaux venus au monde de l'auteur, tous se pressent aux Bouffes du Nord pour y découvrir le premier épisode d'un diptyque en construction. Un grand moment de théâtre, fascinant comme un rêve.Ma nouvelle rubrique ce sera, c'est, ce sont les lettres, je vais essayer d'ouvrir ainsi un recueil au silence, aux secrets, les lettres qu'on n'envoie pas, qu'on n'ose écrire, qu'on écrit pas ou plus mais qui pourtant simplement au brouillon, vous redonnent la force ou la douceur ou la paix ou enfin : ça y est c'est exprimé dans un petit coin blanc de page, écrit..., inspiré et/ou destiné à quelqu'un. À quelqu'un qui vous aimait... À quelqu'un qu'on aimait dont on rêvait dont on souffrait, dans le silence de soi à soi pour l'autre absent.... l'autre déserteur du présent.
Ça vous aide quelquefois à comprendre. Perdus, perdants.
Je connais quelqu'un qui a fait un ricochet sur le couvercle d'un cercueil, en y déposant un petit mot à la place d'une fleur entre le vernis glacé du bois poli et la terre des cimetières à recouvrir ...
Il se peut qu'on vous les laisse poser les mots, laissez brûler "les petits papiers", (à ce propos je vous signale ce site INA pour les chansons d'Archives), avant l'état de cendres, cendres si humbles poussières d'étoile et de vie qui ne prennent pas de place.... et qui volent dans les rayons du soleil...
Mais aujourd'hui c'est un jour gris...
vendredi 19 octobre 2007
Alors c'est la petite finale.... adieu, ciné en DVD/Le Tact/à vos marques 24H CHRONO sur Canal + le 22/11/Les lettres
La petite finale au rugby contre l'Argentine, ce serait un beau geste, du Panache s'ils gagnaient.
Mais ils n'ont pas gagné et les Argentins avaient le droit d'être les meilleurs et de jouer à leur tour très bien.
Ce qui m'a fait le plus sourire comme à chaque fois ce sont les commentaires après la défaite.
Par les mêmes qui juste avant déclaraient que Chabal n'était pas si mal...
Après : Mais qu'est-ce qu'il sait faire ce Chabal à part pousser deux trois anglais sur quelques mètres(ce qui entre nous n'est pas si facile) et ce Michalak, une fillette. Et quoi Chabal a pleuré après le match, ça ne se fait pas...
*************************************************************************************
Et bien moi j'ai pleuré aussi, parce qu'un ami nous a quitté. Il s'extériorisait très peu, pour quelques traits d'humour, pour aider, bricoler, guider. Il nous invitait au repos sur l'étoffe de ses pensées, ses convictions de tolérance, il donnait sans compter, sans vous obliger. Il se conduisait en être humain, gourmand du désir d'aimer et cela se ressentait dans tous ses sourires.
Il savait mettre du courage et de la légèreté dans sa vie et dans celle de son ami, je dis bien son ami.
Il était très malade, il paraissait insouciant.
Il était un couple, en couple apaisé curieux constructeur collectionneur d'hétéroclite compréhensif attentionné délicieux.
Les couples qui vous mettent le sourire au coin du jour le jour et vous incitent à les suivre sont exceptions. Compréhension, acceptation d'autrui dans la longévité. Heureux à deux. Les couples homos sont des explorateurs, rénovateurs de la vie à deux ; de l'amitié aussi pour chacun ou du couple, avec d'autres, hommes femmes : célibataires ou en couples de tous âges, gosses... Amitiés accomplies solidaires et plurielles.
Sans eux qui venaient toujours me voir jouer ou voir les spectacles de nos chers élèves... Serai-je restée fidèle à moi-même ? Ils sont, il était généreux. Ils m'ont portée, apporté de la couleur... et du fond.
-Ça ne se met pas sur un blog, Nathalie !
-oh ! que si. Car un blog est aussi solitaire qu'une bouteille à la mer. C'est comme dans la chanson de Brel une quête de l'inaccessible étoile, c'est une lumière brulée, brulant encore, pour un passant plus ou moins solitaire, plus ou moins en deuil, plus ou moins souffrant, plus ou moins silencieux. C'est la voix des lettres, de la correspondance intentionnée et irremplaçable dans nos mémoires quand tout s'efface ou pour résister à quelque chose qui se rapetisse ou grossit et vous fait disparaitre.
Puisse !
Je sais que cet ami est maintenant délivré de la douleur, mais comme il va nous manquer à nous tous, ses amis, à sa famille.
Et à son Ami, amant, mari, "il en sera toujours, ainsi" c'est ce qu'il a dit, mais comme c'est difficile de le savoir maintenant, à jamais sans lui.
Il peut compter sur nous mais qu'est-ce que ça veut dire ? à l'escalade des parois les plus infranchissables et les plus glacées, on est seul et on va quelquefois si mal qu'on se laisse glisser.
Puissions-nous lui tendre l'échelle, la corde ou la couverture, la musique, le livre, les mots, la chanson, qui lui tiendront chaud ; la nostalgie qui l'empêchera de penser que la vie lui a été monstrueuse.
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À propos de cinéma si vous ne l'avez déjà vu au cinéma, il faut absolument voir la version de La Mémoire de nos pères, du côté japonais : Les lettres d'Iwo Jima
de Clint Eastwood
Il y a des films dont on a besoin et des lettres aussi, je vous le répète du fond de moi, et ce soir ce film m'a donné raison. Les mails, les blogs, les livres, les films, ne suffiront pas à la mémoire de nos cœurs, si nous n'écrivons plus de lettres.
Et donc faut-il lire la lettre de Guy Môquet en classe ?
L'Histoire "instrumentalisée" dit le parti socialiste, elle n'a pas eu besoin d'attendre ce micro évènement pour l'être. C'est jouer sur l'émotion, encore exact : et alors ?
C'est surtout ne pas être mal à l'aise par rapport à cette décision, c'est un alibi soit...
C'est avant tout aussi l'occasion de discuter. Je sais que lorsque j'étais au lycée, on avait imposé comme cela la lecture d'une lettre, celle de Jean Moulin. Deux résistants.
Il faut mieux que les lettres arrivent comme un fruit mur à leur destinataire, recueillies ou représentées dans un spectacle, un film ou après des recherches dans un grenier, parvenues à de nouveaux intimes, à ceux qui le deviennent ainsi.
Comme m'avait dit un moine quand je lui avais demandé la différence entre les monastères et les sectes, il m'avait répondu doucement et simplement, il faut venir à nous...
Par rayonnement et non pas par publicité.
Comme les lettres.
Dans ce film de Clint Eastwood, c'est ce qui se passe après la lecture de la lettre de la mère du soldat américain. Ce dernier vient de mourir, un responsable hiérarchique de l'autre camp, un lieutenant japonais, un ancien champion d'équitation(les sportifs apprennent plusieurs langues), qui l'avait fait soigner, l'avait fait presque sourire en lui parlant du cinéma de son pays; après sa mort donc devant sa dépouille, il relit pour ses soldats à haute voix cette pauvre lettre : la plus belle au monde qui en dit long... de sa maman, et après les soldats japonais, ils en discuteront... de l'ennemi.
Ce lieutenant aussi, il parle à son cheval mourant comme il parle à un humain mourant : "ça va aller ?"
J'avais juste une réflexion à vous faire, chers praticiens du théâtre quand vous apprenez à vous donner en spectacle, à projeter la voix, apprenez aussi dans la vie à vous remettre en sourdine et à ne pas chercher comme malgré vous partout dans le quotidien, un public.
Le tact est aussi rare que l'élégance et il vient de l'écoute, se mettre au diapason des silences d'autrui.
Tact vient du toucher, c'est le sens du toucher dans l'écoute.
Un de mes professeurs de théâtre disait que dans chacun des sens, il y avait tous les autres ; parlez-en à ceux qui en sont privés : les sourds, les aveugles...
Les sports apprennent à toucher sans faire tomber....
Les observateurs et les introvertis, les pudiques aussi, sont des personnes de tact.
Et pour finir car il faut se distraire, je voulais vous annoncer sur Canal +, le retour de 24H CHRONO, pour le 22 novembre, la saison 6.
Comme le temps passe.
Mais ils n'ont pas gagné et les Argentins avaient le droit d'être les meilleurs et de jouer à leur tour très bien.
Ce qui m'a fait le plus sourire comme à chaque fois ce sont les commentaires après la défaite.
Par les mêmes qui juste avant déclaraient que Chabal n'était pas si mal...
Après : Mais qu'est-ce qu'il sait faire ce Chabal à part pousser deux trois anglais sur quelques mètres(ce qui entre nous n'est pas si facile) et ce Michalak, une fillette. Et quoi Chabal a pleuré après le match, ça ne se fait pas...
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Et bien moi j'ai pleuré aussi, parce qu'un ami nous a quitté. Il s'extériorisait très peu, pour quelques traits d'humour, pour aider, bricoler, guider. Il nous invitait au repos sur l'étoffe de ses pensées, ses convictions de tolérance, il donnait sans compter, sans vous obliger. Il se conduisait en être humain, gourmand du désir d'aimer et cela se ressentait dans tous ses sourires.
Il savait mettre du courage et de la légèreté dans sa vie et dans celle de son ami, je dis bien son ami.
Il était très malade, il paraissait insouciant.
Il était un couple, en couple apaisé curieux constructeur collectionneur d'hétéroclite compréhensif attentionné délicieux.
Les couples qui vous mettent le sourire au coin du jour le jour et vous incitent à les suivre sont exceptions. Compréhension, acceptation d'autrui dans la longévité. Heureux à deux. Les couples homos sont des explorateurs, rénovateurs de la vie à deux ; de l'amitié aussi pour chacun ou du couple, avec d'autres, hommes femmes : célibataires ou en couples de tous âges, gosses... Amitiés accomplies solidaires et plurielles.
Sans eux qui venaient toujours me voir jouer ou voir les spectacles de nos chers élèves... Serai-je restée fidèle à moi-même ? Ils sont, il était généreux. Ils m'ont portée, apporté de la couleur... et du fond.
-Ça ne se met pas sur un blog, Nathalie !
-oh ! que si. Car un blog est aussi solitaire qu'une bouteille à la mer. C'est comme dans la chanson de Brel une quête de l'inaccessible étoile, c'est une lumière brulée, brulant encore, pour un passant plus ou moins solitaire, plus ou moins en deuil, plus ou moins souffrant, plus ou moins silencieux. C'est la voix des lettres, de la correspondance intentionnée et irremplaçable dans nos mémoires quand tout s'efface ou pour résister à quelque chose qui se rapetisse ou grossit et vous fait disparaitre.
Puisse !
Je sais que cet ami est maintenant délivré de la douleur, mais comme il va nous manquer à nous tous, ses amis, à sa famille.
Et à son Ami, amant, mari, "il en sera toujours, ainsi" c'est ce qu'il a dit, mais comme c'est difficile de le savoir maintenant, à jamais sans lui.
Il peut compter sur nous mais qu'est-ce que ça veut dire ? à l'escalade des parois les plus infranchissables et les plus glacées, on est seul et on va quelquefois si mal qu'on se laisse glisser.
Puissions-nous lui tendre l'échelle, la corde ou la couverture, la musique, le livre, les mots, la chanson, qui lui tiendront chaud ; la nostalgie qui l'empêchera de penser que la vie lui a été monstrueuse.
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À propos de cinéma si vous ne l'avez déjà vu au cinéma, il faut absolument voir la version de La Mémoire de nos pères, du côté japonais : Les lettres d'Iwo Jima
de Clint Eastwood
Il y a des films dont on a besoin et des lettres aussi, je vous le répète du fond de moi, et ce soir ce film m'a donné raison. Les mails, les blogs, les livres, les films, ne suffiront pas à la mémoire de nos cœurs, si nous n'écrivons plus de lettres.
Et donc faut-il lire la lettre de Guy Môquet en classe ?
L'Histoire "instrumentalisée" dit le parti socialiste, elle n'a pas eu besoin d'attendre ce micro évènement pour l'être. C'est jouer sur l'émotion, encore exact : et alors ?
C'est surtout ne pas être mal à l'aise par rapport à cette décision, c'est un alibi soit...
C'est avant tout aussi l'occasion de discuter. Je sais que lorsque j'étais au lycée, on avait imposé comme cela la lecture d'une lettre, celle de Jean Moulin. Deux résistants.
Il faut mieux que les lettres arrivent comme un fruit mur à leur destinataire, recueillies ou représentées dans un spectacle, un film ou après des recherches dans un grenier, parvenues à de nouveaux intimes, à ceux qui le deviennent ainsi.
Comme m'avait dit un moine quand je lui avais demandé la différence entre les monastères et les sectes, il m'avait répondu doucement et simplement, il faut venir à nous...
Par rayonnement et non pas par publicité.
Comme les lettres.
Dans ce film de Clint Eastwood, c'est ce qui se passe après la lecture de la lettre de la mère du soldat américain. Ce dernier vient de mourir, un responsable hiérarchique de l'autre camp, un lieutenant japonais, un ancien champion d'équitation(les sportifs apprennent plusieurs langues), qui l'avait fait soigner, l'avait fait presque sourire en lui parlant du cinéma de son pays; après sa mort donc devant sa dépouille, il relit pour ses soldats à haute voix cette pauvre lettre : la plus belle au monde qui en dit long... de sa maman, et après les soldats japonais, ils en discuteront... de l'ennemi.
Ce lieutenant aussi, il parle à son cheval mourant comme il parle à un humain mourant : "ça va aller ?"
J'avais juste une réflexion à vous faire, chers praticiens du théâtre quand vous apprenez à vous donner en spectacle, à projeter la voix, apprenez aussi dans la vie à vous remettre en sourdine et à ne pas chercher comme malgré vous partout dans le quotidien, un public.
Le tact est aussi rare que l'élégance et il vient de l'écoute, se mettre au diapason des silences d'autrui.
Tact vient du toucher, c'est le sens du toucher dans l'écoute.
Un de mes professeurs de théâtre disait que dans chacun des sens, il y avait tous les autres ; parlez-en à ceux qui en sont privés : les sourds, les aveugles...
Les sports apprennent à toucher sans faire tomber....
Les observateurs et les introvertis, les pudiques aussi, sont des personnes de tact.
Et pour finir car il faut se distraire, je voulais vous annoncer sur Canal +, le retour de 24H CHRONO, pour le 22 novembre, la saison 6.
Comme le temps passe.
lundi 15 octobre 2007
Selon Charlie de Nicole Garcia Film français. Entre Autres au Théâtre avec Jean-Rochefort
C'est le lendemain, j'ai vu hier soir à la télévision, ce film de Nicole Garcia et je me demande s'il ne va pas devenir avec le dernier film de Guillaume Canet : Ne le dis à personne, ou celui de Philippe Lioret : Je vais bien, ne t'en fais pas ! avec celui de Xavier Gianoli : Quand j'étais chanteur...
avec avec... y en a plein ! Le cinéma français existe singulièrement.
Revenons à Selon Charlie, déjà le film est à la hauteur de ses acteurs et la distribution est épatante : Bacri, Lindon Poelvoorde, Magimel...
ET LES FEMMES ?
Elles sont moins présentes car elles sont dans le regard de la réalisatrice, elles sont moins connues, elles sont très bien et Charlie.
C'est le bal des mouvements de la vie sur plusieurs personnages dans la même portée, celle d'une ville de Normandie. Il y a le regard le silence d'un adolescent... réservé, à la recherche de quoi, comprenant ne jugeant pas...C'est beau les plans d'ensemble les gros plans. Le Pull rouge de Charlie.
Il y a des détails, comme les histoires de sa jeunesse, les rêves que l'on quitte sans en faire son deuil véritable, pour survivre. Et alors on se traîne dans des godasses qui ne sont pas les siennes et l'on ne voit pas, n'aime pas ou mal, son, sa complice de vie... les voyages, le métier, la musique, les délires... tout cela il faut arriver à les mettre dans une petite valise ou bien en équité y consacrer une partie, mais une partie seulement de sa vie.
Ça m'a touché oui vous voyez bien pourquoi ?
Jean-Pierre Bacri je ne le connais pas mais je garde toutes les séquences où je le vois jouer c'est un grand acteur, ses ruptures de ton, sont intégrées, comment dire, il paraît plus proche plus vrai, à chaque fois, alors qu'il n'y en a pas deux qui jouent comme lui.
C'est cela d'être au point avec son acteur comme si vous aviez embrassé observé le monde...
Au Théâtre de la Madeleine, il va se jouer un spectacle Entre Autres, avec Jean Rochefort, vous savez j'en sais rien encore, mais c'est le plus unique de nos ainés, il tient bon et je tiens tant à lui. Le voir jouer de près comme cela m'est arrivé , c'est un devoir de vacances, c'est se laisser aborder par un ami qui va prendre soin de votre vie, pour aller très loin... C'est un joyeux fou c'est l'élégance du désespoir, c'est une générosité qui ne fatigue pas. Il est seul lui aussi dans son genre. Et depuis que Philippe Noiret m'a, nous a quitté, j'ai tout reporté sur lui...
dimanche 14 octobre 2007
Biographie de Philippe PERSON et autres....un panorama des Cévennes/le match est perdu mais pas le Rugby
Parcours de PHILIPPE PERSON
A propos on me pose beaucoup de questions sur Philippe Person alors je vous envoie quelques arrêts sur images et vous conseille d'aller rendre visite à un sîte où sont enregistrées des vidéos : VISIO SCENE. Trois de ses derniers spectacles : un au Théâtre Mouffetard : Angelo Tyran De Padoue de Victor Hugo, deux au Lucernaire Linge Sale de Grumberg et Les soeurs Jacques folles des Frères d'Anne Cadhilhac : y sont. Avec à chaque fois , un extrait et une interview de Philippe Person.
Cela, pour ceux qui ont cherché des heures durant, sur Internet, une photo avant d'aller pour la 1ère fois au Lucernaire ou à son cours.
En Avignon,
Peu de gens m'y ont semblé heureux comme justement Philippe Person et sa Compagnie : l'ouverture au public, le hors piste : Festival OFF, son expérience, un concours de circonstances qu'il faut savoir mettre de son côté, sans se perdre dans le labyrinthe des contraintes.
Là c'est cette année, avec ses comédiens Anne Priol et Pascal Thoreau. la création : Délivrez Proust.
Là, c'est pour une répétition du spectacle d'un des cours ateliers qu'il donne au Lucernaire et où je l'assiste. Cette photo est prise totalement à son insu.
Là, là, c'est aussi à Avignon pour la précédente création, encore une adaptation de Philippe Honoré, avec Pascal Thoreau : L'Euphorie Perpétuelle. Avec son chien : Tina.
Dans le 18 ème.
Chez eux. Avec chien et chat. Il y a quelques années.
Philippe Person est né le 21 juin 1960. Il a été formé au Cours Yves Pignot et au Cours Jean-Louis Martin-Barbaz.
Philippe Person
en tant que comédien
- Théâtre
Piaf - Cocteau de/et mis en scène par Stéphane Auvray–Nauvroy (1988)
Après la pluie, le beau temps d’après La Comtesse de Ségur mise en scène Stéphane Auvray–Nauvroy (1988)(1989)
Gouttes dans l’Océan de R.W. Fassbinder, mise en scène Catherine Beau
Il est trop tard de/et mis en scène Stéphane Auvray–Nauvroy(1993)....
- Cinéma
J'ai beaucoup aimé ce film, c'est une suite de petits évènements dans la vie de chacun, le mélange des genres. Eh ! oui, un film avec Faudel mais aussi avec Audrey Tautou , alors qu'elle n'avait pas encore tourné : Le fabuleux destin d'Amélie Poulain. Certains le décrièrent, en comparant son univers à celui de Lelouch, et c'est un reproche insidieux, moi j'ai pensé à Kieslowski pour la même profondeur de désespoir, la même exigence de photo, et pas le même tissu... de vécus de références, bien-sûr. Le ton, l'histoire y sont moins gris.
Quartier VIP de Laurent Firode avec Johnny Halliday et François Berléand.
Valéria Bruni Tesdeschi... et Anne Priol
C'est un casting imposé par la production ? Oui et non et c'est une façon de jouer avec les contraintes de ne pas se poser en juge. C'est tout le contraire Laurent Firode, une sorte de frère jumeau de Philippe Person, pour la pudeur et le respect d'autrui. Ils sont tous deux apparemment légers...
- Télévision
Philippe Person
en tant que metteur en scène
Un amour inconnu de Stefan Zweig (1985)
Le palais des claques d’après Pascal Bruckner (1986)
Le Ticket du pressing (1993) de Philippe Person & Pascal Thoreau
Collet-Monté d'Élisabeth Gentet (1994)
Manger création d'Élisabeth Gentet (1995 et Avignon 2001)
Avorter création de Philippe Person et Nathalie Feyt (1996)
Tout sauf aimer création de Philippe Person (1998)
Esther de Jean Racine (1999)
L’Enfer des Plaisirs d’après des textes de l’Enfer de la B.N. (2002)
Angelo, Tyran de Padoue de Victor Hugo (2003)
L’euphorie perpétuelle de Pascal Bruckner (2003-04-05)
Linge Sale de Grumberg (2006)
Délivrez Proust d'après Marcel Proust, de Philippe Honoré(2006-07)
La Pèlerine écossaise de Guitry (2007)....
Anne Priol dans Délivrez-Proust
Philippe Person : ses concertsLes sœurs Jacques, folles des frères ! d'Anne Cadilhac (2007)....
Philippe Person : ses cours/ateliers de théâtre pour des élèves amateurs avec un spectacle en fin d'année au Lucernaire.
Ce résumé est imparfait, il est incomplet comme tous les CV et toutes les biographies, surtout s'agissant de lui, il est évasif, mystérieux. La pudeur est souvent sœur de générosité et de responsabilité quant au travail de comédien et à l'exposition que cela nécessite.
Et comme lui et moi le disons souvent l'important c'est le plaisir à jouer...
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Rugby parlant...
Et puis il y a eu ce dernier samedi, la défaite des rugbymen français contre les Anglais. C'est tellement difficile de se remettre d'une réussite. L'essai contre les Néo-zélandais ne s'est pas transformé contre les Anglais.
Je sais vous êtes tristes mais pourquoi donc, dans notre vie avions nous tant besoin de cet espoir, de cette victoire ?
"Ce n'est qu'un moment... la vie"nous a dit Shakespeare. "Et si vous voulez de la reconnaissance achetez vous un chien" a écrit Thomas Bernhard
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Photos...
Photo de nous deux, prise à notre insu, par notre nièce de 15 ans, c'est une de nos nièces, il y a déjà 2 ans...
Ce panorama, c'est cet été 2007 en Juillet, après Avignon. Dans les Cévennes. Il est fabriqué avec trois prises de vues par mon Ami. Vous m'avez reconnue ? mais là je suis en vacances, cela me parait si loin...
lundi 8 octobre 2007
Un beau match/ rien fait par rapport aux désiratas sauf Fragonard et "la question humaine"+++ La THÉBAÏDE
Le Rugby ça y est j'ai tout compris et pourtant j'ai préparé à manger mais un moment en entendant par les fenêtres ouvertes et par la grande pièce les réactions, je me suis assise tout simplement j'ai regardé : les touches, les passes en arrière, les fautes et les essais transformés (j'adore cette expression, je ne m'en lasse pas...)
Après, nous aurions du sortir participer nous balader comme prévu et puis nous avons commencé à regarder sur Arte : La retransmission de la Nuit Blanche, avec aussi d'autres Nuit Blanches à Bruxelles à Riga et voilà... Vivre c'est forcément dehors que l'on rencontre retrouve mais voilà...
Donc Dimanche j'ai réagi le vélo, pour aller au Musée Jacquemart-André voir Fragonard : Les Plaisirs d'un siècle. Et la Révolution ? ai-je pensé.
Mais je n'ai rencontré aucun jeune, cette expo est riche chère dans une maison luxueuse, avec une caissière presque mannequin presque désagréable "dire que cela va être comme cela jusqu'à la fin". Le monde la désarçonne d'autant que rien n'est prévu pour, la circulation dans les pièces, les salles... le café : un salon de thé sur les jardins de cette luxueuse demeure
C'est un musée un peu à l'aune des palais russes des tsars... on y pourrait vivre mais ce n'est pas fait pour nous et ce n'est pas Versailles non plus...
Et alors les vandales du Musée d'Orsay c'est innommable on va prendre des mesures de protection renforcées et coercitives... mais ne préféraient-ils pas la "Nuit Blanche"tous les coups de poings toutes les révoltes devront être réprimées et les richesses quelles qu'elles soient de + en + chères et gardées derrière des miradors.
Certes on ne doit pas laisser ouvert à tout venant, les musées mais y-a-t-il des vandales les journées d'affluence où ils sont laissés au libre accès, gratuits.
C'est extrêmement cher la culture, certes il y a des bons plans. Mais cela aussi est un leurre...
Et la Révolution ?
Je me suis dit malgré la joie, la chaleur moussante des couleurs, la sensualité, l'éclat nacré des toiles de Fragonard, la joie de découvrir aussi ses dessins, ses BD sur les chevaliers épiques tel Don Quichotte... On en était aux mêmes contrastes au déni, pour entrer ou pour sortir de l'expo, il faut passer par la boutique où l'on vend de plus en plus n'importe quoi et de moins en moins de livres et de reproduction d'art. Dans les phrases exergues biographiques on élude la période de la Révolution : il était à Grasse...
Allez tous voir La Thébaïde les comédiens sont extraordinaires, la mise en scène est une épure on est chaviré par les mélopées de la guitare solo pink-floydienne qui rejoint les voix la poésie.
Les lumières découpent la chair des dos des épaules de ces femmes qui n'arrivent pas à infléchir ni le destin ni la folie meurtrière de ces hommes en quête des illusions de puissance dues au pouvoir. Miroir. Quelle pièce qui nous entraine de la tendresse jusqu'au sublime.
Madame Alvaro voyez la, ses mains sont des grands oiseaux qui battent une dernière mesure comme délivrée au désespoir. Hagarde et drôle comme malgré elle dans la tragédie, il faut la voir et revoir.
Les hommes nous clouent au sol, nous hypnotisent, les deux frères Polynice : Vincent Macaigne et Étéocle : Nâzim Boudjenah, jusqu'à pactiser avec leur folie. Sélim Clayssen dans Hémon est toujours aussi concret, son corps musculeux dans ces costumes de lanières et de peau, ressort comme une violence apprivoisée, il est le personnage du fiancé qu'on ne connaitra jamais. Bruno Blairet dans Créon est tellement ignominieux démesuré qu'on vole contre lui dans les ailes de la fragile Antigone plus forte et résolue que tous, visionnaire presqu'épousée, perdue et pardonnée. J'ai dit à la comédienne : Mélanie Couillaud, qu'elle nous avait emportée au 9 ème ciel. Elle nous a dit : " le 7ème c'est déjà très bien."
Je vous ai parlé des lumières de Xavier Hollebecq, elles sont comme filigrane à la mise en scène. Elles font tout exister. Comme l'arc en ciel : la couleur à l'invisible.
Et si on en a vraiment marre du manque d'amour, des retombées égoïstes il faut aller voir l'un des plus beaux personnages de théâtre que j'ai rencontrées : Olympe dans la Thébaïde ou plus exactement Mélanie Menu dans le rôle d'Olympe, elle a une grande robe presque blanche elle a le visage blanchi tel un fantôme ou une marionnette, elle est la résistance, le peuple, le chœur, elle sera la seule à observer servir, annoncer, être la confidente, le confident. Elle est l’accoucheuse la laveuse des morts…
Elle vous réconcilie aux maux de la lucidité, telle la piété ; se tenir là et ressentir déjà le frôlement des âmes du sacré au profane et les inextinguibles désarrois, malentendus, elle est de la famille des anges de Wenders.
Dans la salle il y avait des enfants, deux classes de première et de terminale, ils riaient certains jusqu’au fou rire un peu contenu, c’est pas parce qu’ils sont jeunes…
Et puis ils faisaient silence et applaudissaient aux saluts à tout rompre.
Merci Sandrine Lanno Xavier Hollebecq, au musicien, aux comédiens...
Et le film la question humaine ? c'est indispensable aussi, ça vous étrangle et vous permet de détecter tous les mensonges de la langue au service de l'industrialisation, des technologies, des objectifs du libéralisme etc... au quotidien. Les psychologies d'entreprise qui n'en ont plus que le nom y sont enfin disséquées. Le casting y est acéré étonnant de justesse. Amalric et Lonsdale sont mieux que jamais. C'est un film lent et intelligent, excusez... cela va bientôt devenir passéiste comme le Noir et Blanc en photo ou au cinéma, un champ réservé à quelques fous, quelques alibis de plus... (y en a qui en font déjà, alors à quoi bon... et puis c'est trop cher).
Comme disait un ami, une chose que soit disant tout le monde connait : il faut être lent avant de pouvoir aller vite. C'était une recommandation pour l'apprentissage du théâtre pour travailler Feydeau. Mais c'est valable pour l'éducation, la formation, l'amour tout simplement... Et avec l'âge qui s'allonge va falloir multiplier vos quotas....
Je vais me coucher, il est très tard. Pardon, si je me suis étalée échappée, je me suis sentie midinette, comme au théâtre. Racine c'est pour nous tous. Même je puis vous dire quand j'ai eu l'occasion de travailler des textes de Racine, ce fut les seules fois où mon chat venait se coucher à mes pieds pendant que je répétais. Racine hypnotise t-il, calme et révèle t-il l'animal qui peut devenir civilisé en nous...
Après, nous aurions du sortir participer nous balader comme prévu et puis nous avons commencé à regarder sur Arte : La retransmission de la Nuit Blanche, avec aussi d'autres Nuit Blanches à Bruxelles à Riga et voilà... Vivre c'est forcément dehors que l'on rencontre retrouve mais voilà...
Donc Dimanche j'ai réagi le vélo, pour aller au Musée Jacquemart-André voir Fragonard : Les Plaisirs d'un siècle. Et la Révolution ? ai-je pensé.
Mais je n'ai rencontré aucun jeune, cette expo est riche chère dans une maison luxueuse, avec une caissière presque mannequin presque désagréable "dire que cela va être comme cela jusqu'à la fin". Le monde la désarçonne d'autant que rien n'est prévu pour, la circulation dans les pièces, les salles... le café : un salon de thé sur les jardins de cette luxueuse demeure
C'est un musée un peu à l'aune des palais russes des tsars... on y pourrait vivre mais ce n'est pas fait pour nous et ce n'est pas Versailles non plus...
Et alors les vandales du Musée d'Orsay c'est innommable on va prendre des mesures de protection renforcées et coercitives... mais ne préféraient-ils pas la "Nuit Blanche"tous les coups de poings toutes les révoltes devront être réprimées et les richesses quelles qu'elles soient de + en + chères et gardées derrière des miradors.
Certes on ne doit pas laisser ouvert à tout venant, les musées mais y-a-t-il des vandales les journées d'affluence où ils sont laissés au libre accès, gratuits.
C'est extrêmement cher la culture, certes il y a des bons plans. Mais cela aussi est un leurre...
Et la Révolution ?
Je me suis dit malgré la joie, la chaleur moussante des couleurs, la sensualité, l'éclat nacré des toiles de Fragonard, la joie de découvrir aussi ses dessins, ses BD sur les chevaliers épiques tel Don Quichotte... On en était aux mêmes contrastes au déni, pour entrer ou pour sortir de l'expo, il faut passer par la boutique où l'on vend de plus en plus n'importe quoi et de moins en moins de livres et de reproduction d'art. Dans les phrases exergues biographiques on élude la période de la Révolution : il était à Grasse...
Allez tous voir La Thébaïde les comédiens sont extraordinaires, la mise en scène est une épure on est chaviré par les mélopées de la guitare solo pink-floydienne qui rejoint les voix la poésie.
Les lumières découpent la chair des dos des épaules de ces femmes qui n'arrivent pas à infléchir ni le destin ni la folie meurtrière de ces hommes en quête des illusions de puissance dues au pouvoir. Miroir. Quelle pièce qui nous entraine de la tendresse jusqu'au sublime.
Madame Alvaro voyez la, ses mains sont des grands oiseaux qui battent une dernière mesure comme délivrée au désespoir. Hagarde et drôle comme malgré elle dans la tragédie, il faut la voir et revoir.
Les hommes nous clouent au sol, nous hypnotisent, les deux frères Polynice : Vincent Macaigne et Étéocle : Nâzim Boudjenah, jusqu'à pactiser avec leur folie. Sélim Clayssen dans Hémon est toujours aussi concret, son corps musculeux dans ces costumes de lanières et de peau, ressort comme une violence apprivoisée, il est le personnage du fiancé qu'on ne connaitra jamais. Bruno Blairet dans Créon est tellement ignominieux démesuré qu'on vole contre lui dans les ailes de la fragile Antigone plus forte et résolue que tous, visionnaire presqu'épousée, perdue et pardonnée. J'ai dit à la comédienne : Mélanie Couillaud, qu'elle nous avait emportée au 9 ème ciel. Elle nous a dit : " le 7ème c'est déjà très bien."
Je vous ai parlé des lumières de Xavier Hollebecq, elles sont comme filigrane à la mise en scène. Elles font tout exister. Comme l'arc en ciel : la couleur à l'invisible.
Et si on en a vraiment marre du manque d'amour, des retombées égoïstes il faut aller voir l'un des plus beaux personnages de théâtre que j'ai rencontrées : Olympe dans la Thébaïde ou plus exactement Mélanie Menu dans le rôle d'Olympe, elle a une grande robe presque blanche elle a le visage blanchi tel un fantôme ou une marionnette, elle est la résistance, le peuple, le chœur, elle sera la seule à observer servir, annoncer, être la confidente, le confident. Elle est l’accoucheuse la laveuse des morts…
Elle vous réconcilie aux maux de la lucidité, telle la piété ; se tenir là et ressentir déjà le frôlement des âmes du sacré au profane et les inextinguibles désarrois, malentendus, elle est de la famille des anges de Wenders.
Dans la salle il y avait des enfants, deux classes de première et de terminale, ils riaient certains jusqu’au fou rire un peu contenu, c’est pas parce qu’ils sont jeunes…
Et puis ils faisaient silence et applaudissaient aux saluts à tout rompre.
Merci Sandrine Lanno Xavier Hollebecq, au musicien, aux comédiens...
Et le film la question humaine ? c'est indispensable aussi, ça vous étrangle et vous permet de détecter tous les mensonges de la langue au service de l'industrialisation, des technologies, des objectifs du libéralisme etc... au quotidien. Les psychologies d'entreprise qui n'en ont plus que le nom y sont enfin disséquées. Le casting y est acéré étonnant de justesse. Amalric et Lonsdale sont mieux que jamais. C'est un film lent et intelligent, excusez... cela va bientôt devenir passéiste comme le Noir et Blanc en photo ou au cinéma, un champ réservé à quelques fous, quelques alibis de plus... (y en a qui en font déjà, alors à quoi bon... et puis c'est trop cher).
Comme disait un ami, une chose que soit disant tout le monde connait : il faut être lent avant de pouvoir aller vite. C'était une recommandation pour l'apprentissage du théâtre pour travailler Feydeau. Mais c'est valable pour l'éducation, la formation, l'amour tout simplement... Et avec l'âge qui s'allonge va falloir multiplier vos quotas....
Je vais me coucher, il est très tard. Pardon, si je me suis étalée échappée, je me suis sentie midinette, comme au théâtre. Racine c'est pour nous tous. Même je puis vous dire quand j'ai eu l'occasion de travailler des textes de Racine, ce fut les seules fois où mon chat venait se coucher à mes pieds pendant que je répétais. Racine hypnotise t-il, calme et révèle t-il l'animal qui peut devenir civilisé en nous...
samedi 6 octobre 2007
Manger : Un spectacle qui a changé ma vie... à ce propos, je ne suis ni nutritionniste ni psy.TEST ADN preuve de liens familiaux "immigrés"
MANGER
Je vous ai parlé de cette création que nous avons joué et rejoué en Avignon en Tournée à Paris dans deux versions et deux endroits différents.
Les textes ont été composés par plusieurs auteurs dont principalement Elisabeth Gentet-Ravasco et aussi le collectif de comédiens dont votre humble servante, Mes Seigneurs...
Revenons aux conseils pour s'alimenter, je crois que dans ce qu'on mange, il y a beaucoup d'inconscient et s'ensuit quelquefois un piège car l'équilibre est fragile dans le déséquilibre...
A l'origine on mange mal pour se montrer ou se cacher ce qui revient au même. On déborde on bouleverse on compense...
Et après c'est comme lorsqu'on a une jambe plus courte que l'autre, l'architecture, la colonne vertébrale des hanches jusqu'au palais se recale tant bien que mal ; on se rétablit on se redresse ça grince ça fait un peu mal au dos mais ça passe... c'est déjà ça.
Alors donc, tout reprendre au départ c'est quelquefois difficile impossible, c'est ce que représente pour certains adolescents, adultes, changer, manger des fruits -ce n'est pas cool... facile, trop bien-
Le moyen l'occasion c'est à chacun de voir avec plaisir et motivation.
Attention tous les régimes sont des leurres, s'ils ne sont pas accompagnés et acceptés intégrés avec lenteur.
Pas trop d'excès, car vous le savez très bien, ce que vous rajoutez pour le superflu parce que vous êtes énervé parce que vous rentrez chez vous et que c'est le même soir que la veille. Alors stop faites arrêt sur image et remplacez par un autre plaisir...
Le sucre le gras c'est un plaisir qu'il ne faut pas supprimer tout à fait mais il faut l'intégrer à un repas et quelquefois seulement s'en rassasier. C'est une impression délicieuse et délicate d'être réellement comblé rassasié. Si on en abuse (pour la nourriture ! cette sensation nous échappe, disparait se transforme en déplaisir, en idées fausses parasites comme celle d'exister) la balance soupése.
Donc certes les légumes, les fruits, les céréales entières ou intégrales, les viandes grillées, le pain, les poissons frais, les viandes blanches, les œufs, les fromages une fois par jour, les yaourts un par jour, quelques aliments à satiété (fraises, salade sans trop d'huile, endives) pour compenser en attendant le plaisir de se bouger de faire du sport. Attention aux plats préparés surgelés et autres.
Boire beaucoup d'eau mais attention de ne pas s'écœurer, se noyer.
Et trop d'attentions nuit, se peser trop s'occuper trop de soi, c'est aussi ne plus sortir qu'avec sa cuirasse.
Devenir addic des résultats jusqu'au vertige, dégout de soi, provocation ultime, compétition nous élonge jusqu'aux extrêmes.
Je connais un ami qui n'a plus jamais eu de problème de poids quand il n'a plus fait que du théâtre et qu'une fois dans une relation de couple enfin durable, il a adopté, ils ont adopté... un chien.
Ils ou elles ont changé leurs vies, des anciens gros, il y en a des célèbres Patrice Leconte, Marc Fogiel.
Et attention des gens qui restent lucides gros fumeurs ou alcooliques restent ainsi pour aussi des raisons impérieuses à leur vie.
Je pense à certains contemplatifs, solitaires, voyageurs, boulimiques, sensuels débordants.
Gérard Depardieu, Claude Villers, Guy Carlier, Michaël Moore, Jim Harrison
les femmes Christine Murillo, Myriam Boyer, Zouc
ILS N'ONT PAS À ÊTRE MORTIFIÉS
Ils n'ont pas à souffrir plus et par le regard des autres...
Des difficultés multiples pour se caser dans les transports, les vêtements. On connait tous des collègues et l'on sait très bien entre nous qu'au bout de très peu de temps, on ne les voit plus gros, mais on les laisse bien dans leurs rôles. Ils ont intérêt à acquérir ou à trouver une notoriété, une forte personnalité.
Dans les relations, ils n'ont droit qu'à rendre service et dans leur domaine même s'il est artistique à être le meilleur et à ne pas se plaindre.
J'AI TOUJOURS DÉTESTÉ LES MOQUERIES SUR LE PHYSIQUE
car c'est indigne d'un être civilisé.
A propos de mes photos entre les deux époques, six ans, j'avais perdu quelques kilos. J'ai été grosse et je suis devenue moi. Mais je ne sais pas si je ne changerais pas encore. Car c'est bon d'être un bon vivant, même si de cela comme du reste, on en meurt.
Quand Depardieu dit que tout corps nu est beau. Qu'il a pris, perdu, repris, plus de 300 kgs,
quand il déclare cela haut et fort le dimanche A-M sur le plateau de Michel Druker.
Je ris, j'applaudis son énergie, sa provocation.
Gros ou moins gros, maigres ou pas, on change de costume, c'est déjà pas si mal. Mais on est les mêmes carcasses avant que d'en finir à la casse, certains deviennent sculpteurs de leur instrument : leur corps.
Attention à ne plus être gros, on peut passer inaperçu. Au théâtre, au cinéma, on ne vous donnera pas les mêmes rôles...
A moins de s'appeler Gérard Depardieu, voir absolument : Quand j'étais chanteur.
Les autodidactes culturels comme moi sont des agressifs rentrés des faux gentils (y en a t-il des vrais !). Après s'être posé les questions comme celles de la revanche avec handicap...
Après certains questionnements, on se laisse faire, on s'oublie un peu, on se transforme grâce aux rencontres (y compris romans films...) on aime et à vivre avec les autres, on se quitte, on se retrouve, on fait du théâtre, on bouge en mesure de soi...
Un détail...
On est prisonnier de ses gênes de son ADN de son subconscient disait Terry Gilliam à Albert Dupontel.
Mais ce qui est sûr, c'est que c'est inepte de rajouter des barreaux en légalisant les tests ADN pour attester des liens familiaux des immigrés.
Je me suis tue car je n'y croyais pas je me refusais à comprendre.
"C'est la porte ouverte à des tas de fenêtres." a dit Gad Elmaleh.
Je vous ai parlé de cette création que nous avons joué et rejoué en Avignon en Tournée à Paris dans deux versions et deux endroits différents.
1995-2003
"Manger", création à l'Espace Saint-Sabin, mise en scène Philippe Person et Sophie Balazard, avec Arnaud Arbessier, Nathalie Feyt, Jean-Pierre Lebrun, Anne Priol, Audrey Schimd, Nathalie Savary, (création à l'espace Saint-Sabin Paris, reprise au Théâtre du Lucernaire Paris, au Lucernaire Forum (Festival d'Avignon) et en tournée en France et à l'étranger (Liban, Turquie, Belgique).
Les textes ont été composés par plusieurs auteurs dont principalement Elisabeth Gentet-Ravasco et aussi le collectif de comédiens dont votre humble servante, Mes Seigneurs...
au Théâtre 140 à Bruxelles un théâtre un moment uniqueCe qui m'amuse et m'adoucit avec le temps ce sont les oublis incidents sur une photo ou dans une citation de co-auteur... Car avec le temps bien-sûr ça n'a plus aucune importance. Vous avez remarqué sur les deux photos à six ans d'intervalle, j'ai la même robe de ma garde robe bien-sûr, je l'avais gardée, je l'ai gardée longtemps mais le tissu était trop fragile pour survivre au rôle...
mardi 15 au jeudi 24 octobre 2002 à 20h30 (relâche dimanche 20)
Manger - Cie Philippe Person
La nourriture en analyse sur le divan
«Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es.»
«Une galerie d'obsédés de la nourriture défile sous nos yeux : anorexiques, esclaves du régime, boulimiques, maniaques de la soupe aux poireaux. Le fléau de la balance oscille entre le rire et la gêne du voyeur (…)»
Libération
L'incidence de la nourriture sur le comportement humain et vice-versa.
Conception et mise en scène de Philippe Person - Avec la collaboration d'Elizabeth Gentet.
«D'entrée de jeu, en guise d'amuse-gueule, on vous fait patienter avec une vidéo en noir et blanc de Mapie de Toulouse-Lautrec (Madame Cuisine de Elle dans les années 50) livrant les secrets d'une salade au poulet ("Je touille, je touille..."). …
Revenons aux conseils pour s'alimenter, je crois que dans ce qu'on mange, il y a beaucoup d'inconscient et s'ensuit quelquefois un piège car l'équilibre est fragile dans le déséquilibre...
A l'origine on mange mal pour se montrer ou se cacher ce qui revient au même. On déborde on bouleverse on compense...
Et après c'est comme lorsqu'on a une jambe plus courte que l'autre, l'architecture, la colonne vertébrale des hanches jusqu'au palais se recale tant bien que mal ; on se rétablit on se redresse ça grince ça fait un peu mal au dos mais ça passe... c'est déjà ça.
Alors donc, tout reprendre au départ c'est quelquefois difficile impossible, c'est ce que représente pour certains adolescents, adultes, changer, manger des fruits -ce n'est pas cool... facile, trop bien-
Le moyen l'occasion c'est à chacun de voir avec plaisir et motivation.
Attention tous les régimes sont des leurres, s'ils ne sont pas accompagnés et acceptés intégrés avec lenteur.
Pas trop d'excès, car vous le savez très bien, ce que vous rajoutez pour le superflu parce que vous êtes énervé parce que vous rentrez chez vous et que c'est le même soir que la veille. Alors stop faites arrêt sur image et remplacez par un autre plaisir...
Le sucre le gras c'est un plaisir qu'il ne faut pas supprimer tout à fait mais il faut l'intégrer à un repas et quelquefois seulement s'en rassasier. C'est une impression délicieuse et délicate d'être réellement comblé rassasié. Si on en abuse (pour la nourriture ! cette sensation nous échappe, disparait se transforme en déplaisir, en idées fausses parasites comme celle d'exister) la balance soupése.
Donc certes les légumes, les fruits, les céréales entières ou intégrales, les viandes grillées, le pain, les poissons frais, les viandes blanches, les œufs, les fromages une fois par jour, les yaourts un par jour, quelques aliments à satiété (fraises, salade sans trop d'huile, endives) pour compenser en attendant le plaisir de se bouger de faire du sport. Attention aux plats préparés surgelés et autres.
Boire beaucoup d'eau mais attention de ne pas s'écœurer, se noyer.
Et trop d'attentions nuit, se peser trop s'occuper trop de soi, c'est aussi ne plus sortir qu'avec sa cuirasse.
Devenir addic des résultats jusqu'au vertige, dégout de soi, provocation ultime, compétition nous élonge jusqu'aux extrêmes.
Je connais un ami qui n'a plus jamais eu de problème de poids quand il n'a plus fait que du théâtre et qu'une fois dans une relation de couple enfin durable, il a adopté, ils ont adopté... un chien.
Ils ou elles ont changé leurs vies, des anciens gros, il y en a des célèbres Patrice Leconte, Marc Fogiel.
Et attention des gens qui restent lucides gros fumeurs ou alcooliques restent ainsi pour aussi des raisons impérieuses à leur vie.
Je pense à certains contemplatifs, solitaires, voyageurs, boulimiques, sensuels débordants.
Gérard Depardieu, Claude Villers, Guy Carlier, Michaël Moore, Jim Harrison
les femmes Christine Murillo, Myriam Boyer, Zouc
ILS N'ONT PAS À ÊTRE MORTIFIÉS
Ils n'ont pas à souffrir plus et par le regard des autres...
Des difficultés multiples pour se caser dans les transports, les vêtements. On connait tous des collègues et l'on sait très bien entre nous qu'au bout de très peu de temps, on ne les voit plus gros, mais on les laisse bien dans leurs rôles. Ils ont intérêt à acquérir ou à trouver une notoriété, une forte personnalité.
Dans les relations, ils n'ont droit qu'à rendre service et dans leur domaine même s'il est artistique à être le meilleur et à ne pas se plaindre.
J'AI TOUJOURS DÉTESTÉ LES MOQUERIES SUR LE PHYSIQUE
car c'est indigne d'un être civilisé.
A propos de mes photos entre les deux époques, six ans, j'avais perdu quelques kilos. J'ai été grosse et je suis devenue moi. Mais je ne sais pas si je ne changerais pas encore. Car c'est bon d'être un bon vivant, même si de cela comme du reste, on en meurt.
Quand Depardieu dit que tout corps nu est beau. Qu'il a pris, perdu, repris, plus de 300 kgs,
quand il déclare cela haut et fort le dimanche A-M sur le plateau de Michel Druker.
Je ris, j'applaudis son énergie, sa provocation.
Gros ou moins gros, maigres ou pas, on change de costume, c'est déjà pas si mal. Mais on est les mêmes carcasses avant que d'en finir à la casse, certains deviennent sculpteurs de leur instrument : leur corps.
Attention à ne plus être gros, on peut passer inaperçu. Au théâtre, au cinéma, on ne vous donnera pas les mêmes rôles...
A moins de s'appeler Gérard Depardieu, voir absolument : Quand j'étais chanteur.
Les autodidactes culturels comme moi sont des agressifs rentrés des faux gentils (y en a t-il des vrais !). Après s'être posé les questions comme celles de la revanche avec handicap...
Après certains questionnements, on se laisse faire, on s'oublie un peu, on se transforme grâce aux rencontres (y compris romans films...) on aime et à vivre avec les autres, on se quitte, on se retrouve, on fait du théâtre, on bouge en mesure de soi...
Un détail...
On est prisonnier de ses gênes de son ADN de son subconscient disait Terry Gilliam à Albert Dupontel.
Mais ce qui est sûr, c'est que c'est inepte de rajouter des barreaux en légalisant les tests ADN pour attester des liens familiaux des immigrés.
Je me suis tue car je n'y croyais pas je me refusais à comprendre.
"C'est la porte ouverte à des tas de fenêtres." a dit Gad Elmaleh.
La Compagnie des Gobes-Lune : Gaïa et Prométhée/ STAR WARS : 30 ans/Terry GILLIAM...
La Compagnie des Gobes-Lune
est heureuse de vous proposer d'assister à sa première création qui se jouera au Théâtre de La Reine Blanche (réservation billet-réduc)
2bis passage Ruelle à Paris 18ème, métro La Chapelle ligne 2
le samedi 6 octobre prochain à 21 heures
et les dimanches 7 et 14 octobre à 19 heures
*/Gaïa et Prométhée
d'Enri Wegmann
un extrait
réservation au *01.40.05.06.96* ou reineblanche@free.fr
*Adaptation et mise en scène
*Adrien Dupuis-Hepner et Maud Landau
*Décor
*Zaven Najjar
*Costumes
*Maaike-Elise Stofferis
*Lumières
*Régis Narcisse
*Son
*Pierre Vaillant
AVEC
Florent Bresson
Frederic Chaboud-Casanova
Rémy Chevillard
Maud Landau
Marie-Sophie Lequerré
Lindsay Mitcham
Anna Moysan
Harold Savary
Elise Touchon-Ferreira
Pierre Vaillant
et
Ariel Lanfray-Spielger (chant)
Je ne sais pas comment c'est. C'est une adaptation d'adaptation comme la vie le théâtre, j'aime les mythologies (à ce propos un blog de Lyon fait le lien entre mythes et philo) les pièces d'Eschyle, et aussi Star Wars (expo terminée à la Villette Cité des Sciences avec des vidéos sur les décors, magiques bien-sûr). Je ne connais donc que l'amie qui m'a transmis l'annonce ; ça + ça... j'irai voir. C'est un peu comme l'Opéra, adaptations de toutes les mythologies... ça me fait un plaisir immense et j'y reste spectatrice débutante...
Une photo trouvée sur un blog : provenance la Grèce : seagazing: 2
pour fêter l'anniversaire de la Saga Star Wars et si vous voulez participer au sites de discussions ou forums faites un tour sur Allo Ciné par exemple dans quel ordre doit-on voir la saga ? Tout dépend si l'on veut préserver l'effet de surprise pour découvrir qui est Karl Vador pardon DARK VADOR ...
Hier soir j'ai vu par hasard un doc extraordinaire sur Canal +
sur Terry Gilliam via un documentaire réalisé par Albert Dupontel (voir son blogextraordinaire)
Mystère Gilliam
et donc ça repasse
lundi 15 octobre
Durée : 30 min
Crypté
Documentaire > Cinéma
14h 40
Albert Dupontel réalise un portrait de Terry Gilliam, reflet de sa fascination pour le réalisateur américain. Un document exclusif. «S'il reste des artistes dans le cinéma, Terry en est un... Ce documentaire permet de montrer la parfaite osmose entre une œuvre foisonnante et unique et son géniteur, qui l'est tout autant. Ce mélange de visions pessimistes, noires, drolatiques, livrées avec une telle élégance et un tel enthousiasme est une rareté de l'histoire du cinéma... Ces quelques images permettent de montrer (un peu) comment s'opère cette bizarre alchimie.»
Réalisateur
Albert DUPONTEL
est heureuse de vous proposer d'assister à sa première création qui se jouera au Théâtre de La Reine Blanche (réservation billet-réduc)
2bis passage Ruelle à Paris 18ème, métro La Chapelle ligne 2
le samedi 6 octobre prochain à 21 heures
et les dimanches 7 et 14 octobre à 19 heures
*/Gaïa et Prométhée
d'Enri Wegmann
un extrait
réservation au *01.40.05.06.96* ou reineblanche@free.fr
*Adaptation et mise en scène
*Adrien Dupuis-Hepner et Maud Landau
*Décor
*Zaven Najjar
*Costumes
*Maaike-Elise Stofferis
*Lumières
*Régis Narcisse
*Son
*Pierre Vaillant
AVEC
Florent Bresson
Frederic Chaboud-Casanova
Rémy Chevillard
Maud Landau
Marie-Sophie Lequerré
Lindsay Mitcham
Anna Moysan
Harold Savary
Elise Touchon-Ferreira
Pierre Vaillant
et
Ariel Lanfray-Spielger (chant)
Tout commence par la rencontre extraordinaire de Gaïa et Prométhée, rencontre qui n'aurait jamais dû se produire si la Terre-Mère et sa fille ne s'étaient perdues sur son territoire, le Caucase aride. Le face-à-face de ces deux êtres qui revendiquent chacun, à leur manière, paternité (maternité) de la race humaine n'est pas sans violence : divinités usées, elles s'épuisent encore à raisonner contre l'autre, sans pouvoir s'entendre. Et se déchirent avant que d'apprendre à s'aimer.
En marge de cette rencontre se trouve un autre monde, d'autres dieux aussi usés, un Olympe vieilli, corrompu par un dieu fourbe qui complote contre le pouvoir séculaire de Zeus : Hermès le séducteur, que son ambition et ses attributs ont conduit à dominer le monde comme une puissance grise, il est un pouvoir totalitaire qui ne dit pas son nom et agit voilé.
Un seul être peut encore sauver le monde divin de ce péril au visage d'ange : Prométhée, l'enchaîné, le déchu, l'exilé.
Pourquoi lui ?
Cette grande famille des dieux semble cliver, partager entre leur réalité immédiate et stupide, leur petits problèmes personnels comme chacun peut en avoir, et leur tâche divine, extraordinaire. Et leur langue, forcément étrangère, se construit dans le carcan du vers : l'alexandrin résonne étrangement à la vulgarité du langage de ces dieux corrompus. Entre rimes et prose, ces dieux humains, glissent, de l'Olympe au Caucase, vers leur destin, le destin des Hommes.
Je ne sais pas comment c'est. C'est une adaptation d'adaptation comme la vie le théâtre, j'aime les mythologies (à ce propos un blog de Lyon fait le lien entre mythes et philo) les pièces d'Eschyle, et aussi Star Wars (expo terminée à la Villette Cité des Sciences avec des vidéos sur les décors, magiques bien-sûr). Je ne connais donc que l'amie qui m'a transmis l'annonce ; ça + ça... j'irai voir. C'est un peu comme l'Opéra, adaptations de toutes les mythologies... ça me fait un plaisir immense et j'y reste spectatrice débutante...
Une photo trouvée sur un blog : provenance la Grèce : seagazing: 2
pour fêter l'anniversaire de la Saga Star Wars et si vous voulez participer au sites de discussions ou forums faites un tour sur Allo Ciné par exemple dans quel ordre doit-on voir la saga ? Tout dépend si l'on veut préserver l'effet de surprise pour découvrir qui est Karl Vador pardon DARK VADOR ...
Hier soir j'ai vu par hasard un doc extraordinaire sur Canal +
sur Terry Gilliam via un documentaire réalisé par Albert Dupontel (voir son blogextraordinaire)
Mystère Gilliam
et donc ça repasse
lundi 15 octobre
Durée : 30 min
Crypté
Documentaire > Cinéma
14h 40
Albert Dupontel réalise un portrait de Terry Gilliam, reflet de sa fascination pour le réalisateur américain. Un document exclusif. «S'il reste des artistes dans le cinéma, Terry en est un... Ce documentaire permet de montrer la parfaite osmose entre une œuvre foisonnante et unique et son géniteur, qui l'est tout autant. Ce mélange de visions pessimistes, noires, drolatiques, livrées avec une telle élégance et un tel enthousiasme est une rareté de l'histoire du cinéma... Ces quelques images permettent de montrer (un peu) comment s'opère cette bizarre alchimie.»
Réalisateur
Albert DUPONTEL
jeudi 4 octobre 2007
FILM : CEUX QUI RESTENT ; Lucernaire : les places sont chères ? Nuit Blanche et DELANOE... À la Colline...Le match de foot que j'ai vu. JPG. Chocolat
Je vous annonce les titres là car je suis pressée et je vous parlerai de ce film après lequel je coure et qui ne se joue plus que dans une salle : Ceux qui restent d'Anne le Ny(voir site association du Conservatoire) pour retrouver tous les noms les anciens élèves les classes, pour les bons plans faut faire partir de l'assos.Donc hier en fin d'après-midi, jeudi 4 octobre, j'ai vu ce film dans un vrai cinéma indépendant : Les MONTPARNOS, j'ai payé la place tarif plein : 9,50 €. Je n'ai aucun regret car c'est un film des plus finement sensibles et émouvant que j'ai vu. C'est très bien joué filmé. On croit savoir où l'on vous emmène et ce n'est pas du tout cela.
Le seul regret que j'ai c'est de ne pas y être allée avec mon Ami, l'homme de ma vie, car c'est aussi une femme qui réalise et qui parle au cinéma, des hommes, avec un tel talent... oui car ce sont des petites choses subtiles, un pointillisme, du cinéma impressionniste, rien à voir avec la peinture, quoique ! Bonnard(un de mes peintres préférés) Renoir c'est pas seulement joli...
Il y a du concret aucun réalisme mais par le montage on s'y croit, on a aussi l'impression que c'est tourné dans une maison qu'on connait et que cet hôpital où ils se rendent chaque jour on ira où on y est déjà allé...
Quelquefois on rit, mais quelquefois et vraiment, comme cela, comme quelquefois dans la vie.
Voilà comment montrer la vie, ses drames, le bonheur, les relations de couples de famille, les non-dits, les dits, l'incompréhension entre les hommes et les femmes et la grande complémentarité qu'ils peuvent avoir... Comment aussi parler de la maladie qui est derrière les portes fermées comment montrer les différences de réaction comment, comment rester civilisé et survivre en attendant de revivre différents ou pas.
Comment rester élégants, demander à Anne Le Ny appeler Vincent Lindon, Emmanuelle Devos, Grégoire Oestermann, l'actrice Anne le Ny, Christine Murillo une excellente jeune comédienne Yeelem Jappain, l'adolescente... et puis d'autres rôles moindres quelques enfants un chien dans un plan de banlieue où l'on vit : bonheur possible, avoir une maison sans voiture(et quelle maison !) Champigny.
C'est juste que ce film m'a touché exactement au même endroit que Sur la route Madison. Pour la fin aussi c'est tellement exceptionnel les fins qu'on n'oublient pas.
C'est la même classe naturelle Madame Le Ny à la française que Monsieur Eastwood, à l'américaine. Ils savent déjà filmer et jouer, ils sont distants et proches de tout et ces décalages de focales hypnotisent. Au début je le redis on se laisse balader et peu à peu on devient captifs. Et plus ça va plus on s'enfonce à tout retenir comme certaines chansons qui vous font du bien qui vous seront utiles toute votre vie plus ou moins longue...
Courez-y vite même si c'est insupportable que ce soit si cher, le cinoche... Mais dans ce cinéma ou la séance commence sur le film, on se sent sortir aller dans une vraie salle de cinéma, on est accueilli, les fauteuis sont rouges, et c'est comme au XXème siècle... mélancolie rime seulement avec nostalgie.
Ah ! juste une petite note sur la photo, il y a des plans vus du dessus que j'aime vraiment : au début, au milieu du film... je ne vous dis pas quoi, je ne vous en dis pas plus je vous dis seulement que ça se joue dans un seul cinéma. Déjà !
Et même si ce n'est pas pareil au moins ne le ratez pas quand il sortira en DVD, promis ?!
Quel feu d'artifice toutes ces nuances de Jeu.
Emmanuelle Devos est une comédienne singulière, vous verrez comme elle enverra balader toutes ces comédiennes que je ne citerai pas et qui ont un jeu seulement intellectuel.
Le match que j'ai aimé, c'est Lyon contre les Glasgow Rangers, Lyon qui a joué et perdu et ils m'ont rappelés comment je vis et je travaille : sans marquer sans conclure, pour la beauté du jeu, pour l'esprit d'équipe....
- c'est tout ce que tu as à dire sur le match, tu ferais mieux d'éviter !
- mais j'évite de dire n'importe quoi...
au théâtre
- la pièce à La Colline : Passion pour St Jean
- et une autre au Lucernaire : ILS HABITENT LA GOUTTE D'OR
Texte de Laurence Février
Avec: A Laurence Février, Martine Maximin, Charlie Nelson
Trois personnes, trois existences singulières : la femme politique, l'Africaine, le marchand de journaux vivent à la Goutte d'or, ce quartier dit « sensible » qui révèle avec violence les contradictions de notre société.
Laurence Février est allée à la rencontre de ces habitants, elle les a interrogés, puis elle a mis en scène des comédiens qui se sont emparés de leurs récits de vie comme d'un texte de théâtre.
à pied à vélo : expos
Expos Fragonard
à partir du 3 octobre
et Courbet
à partir du 13 octobre au Musée du Grand-Palais.
et et la NUIT BLANCHE de l'art contemporain conceptuel, tout le long de la ligne 14 ouverte toute la nuit, alors ce sera la fête de l'art contemporain conceptuel, tout le long de la ligne 14 ouverte toute la nuit… les Vélib’s seront tous en balade et alors Monsieur DELANOE : superficiel, vitrine...
Rien n'est simple et moi je crois que c'est un homme civilisé... avec qui je préfèrerais aller faire la fête qu'avec S......
à la cuisine
Recette de gâteau au chocolat...Préparation : 20 mn
Cuisson : 45 mn
Ingrédients (pour 4 personnes) :
- 100 g de farine
- 100 g de beurre
- 1/2 litre de lait
- 5 oeufs
- 125 g de chocolat
- 100 g de sucre semoule
Préparation :
Faire bouillir le lait et le chocolat en remuant de temps en temps pour faire fondre celui-ci.
Mettre le beurre dans une assez grande casserole(vous allez y verser ensuite le 1/2 l de lait chocolaté). Dès qu'il est fondu, ajouter la farine. Faire cuire quelque minutes en remuant avec une mouvette en bois (cuillère en bois). Lorsque le mélange devient mousseux, ajouter le lait aromatisé par petites quantités, sans cesser de remuer.
Ajouter ensuite le sucre, puis laisser refroidir légèrement. Séparer les blancs des jaunes d'oeufs. Mettre alors les jaunes d'oeuf un par un, et terminer par les blancs battus en neige ferme.
Verser la préparation dans le moule beurré et mettre sans attendre dans le four chaud (thermostat 6/7 - 200°C).
Servir aussitôt à la fin de la cuisson.
Alors là je précise que c'est pout le gonflé le soufflé qu'on peut le servir chaud immédiatement.
Mais au frigidaire et servi le lendemain avec ou sans crème anglaise, c'est dégonflé mais encore meilleur car très moelleux.
La photo ce sera pour le prochain gâteau.
La recette d'origne je l'ai prise sur marmiton.org bien-sûr.
Et vos commentaires ?
Sur mon urgent besoin de créer et de jouer : des idées ?
dans le meilleur fauteuil, dans les transports en commun : lire
À ce propos un dernier extrait des mémoires de Noiret vous aurez peut-être ?
- encore...
Et le dernier Modiano : Dans le café de la jeunesse perdue
chez Gallimard
La sélection en attendant de mon amie libraire - la bâtarde d'Istanbul de Shafak Elif chez Phébus, le rapport de Brodeck de Philippe Claudel chez Stock et la fille des Louganis (avec une critique très attiédie) de Métin Arditi chez Actes Sud...
et une autre amie m'a recommandé absolument un roman hongrois : La Tranquilité d'Attila Barthes chez Actes Sud.
dans le journal ou sur nos corps de femmes
Et regardez sur le dernier Le Monde : Prêt à porter printemps été 2008 une robe (il faudra voir sur le journal lui-même du 5/10/2007 car sur Internet ce n'est pas la même photo) de JPG vous avez compris Jean Paul Gauthier, que ce n'était pas là, dans mes moyens mais sa source des mélanges peut m'inspirer chaque jour... Et puis à la période des Soldes, un petit haut...