Ces articles pour vous donner un peu le la, le métronome entre monde culturel et monde politique, comment les spectacles et Compagnes de Théâtre naissent et meurent "d'un trait de plume". Et puis le statut intermittent qui vacille et est bien entretenu dans ce total déséquilibre plus contre les intermittents que pour les caisses de l'ÉTAT.
SURTOUT QUE LA CULTURE, rapporte embauche et débauche beaucoup... en temps de crise les spectateurs ont besoin de comédies et de tragédies, de lumières, de regards autres que le leur, sur le Monde.
À ce propos de projecteurs conjugués de tous les Média il y en a qui ont leur raison, nécessité, un peu comme en musique classique : les tubes, sont le plus souvent de très belles œuvres.
Angelo de Christophe Honoré avec un débat après dans le théâtre avec les comédiens les plus connus en interview rapprochée, le metteur en scène et le co-organisateur du Festival IN d'Avignon : Vincent Baudriller sur France 2.
Eh bien fatiguée vous me connaissez, j'ai fermé les yeux j'ai même ronflé ! m'a dit mon ami (ce qui m'arrive encore très rarement), je me suis réveillée pour la mort de Tisbé, alors que je me suis endormie aux retrouvailles de Rodolpho et Catarina en Emmanuelle Devos.
Mon ami doux a tout regardé lui et a beaucoup aimé et il est difficile la mise en scène le mélange cinéma théâtre les acteurs les suspensions du décor entre toutes les époques et le Romantisme éperdu du texte, magnifique Hugo.
Oui mais moi j'ai la mise en scène bien plus modeste mais tout autant courageuse de Philippe Person, il y a quelques années , avec tous ses aléas : changement de comédien imposé par un directeur de théâtre... dans les yeux l'oreille la mémoire et les rêves... qui pleurent aussi quelquefois !
Le débat était de très haute tenue de la part des interviewés, ah! les questions voyeuses de certains journalistes sur le monde intérieur des actrices, toujours les mêmes... : "et dans votre vie..." Madame Emmanuelle Devos vous êtes une grande actrice et une femme sensible timide et ne vous laissez pas fagociter par les journalistes... ils ne vous méritent pas...
Je m'arrête et vous laisse mes amours du théâtre en chantier... car je pars enfin à AVIGNON
Echos people sur Fluctua.net
Posté par Nedjma le 17.07.09 à 12:17 |
Avignon n'est pas Cannes, on l'a dit et redit, pourtant, ça n'empêche pas qu'un certain nombre de personnalités du théâtre, du cinéma et de la télé y traînent leurs basques.
Premier d'entre eux, Frédéric Mitterrand. Le festival est un passage obligé pour chaque ministre de la culture, à plus forte raison s'il vient d'être nommé. Mais celui-là n'a pas fait escale à la Cour d'honneur, comme le veut la tradition. Il a évité les onze heures de spectacle de Wajdi Mouawad ou la première de "(A)pollonia", hier soir, préférant découvrir "Angelo, tyran de Padoue" mis en scène par Christophe Honoré au Théâtre municipal.
Martine Aubry elle, avait tenté le coup. Elle a assisté au spectacle de Krzsystof Warlikowski -quatre heures trente, compte-rendu à suivre-... et a filé à l'entracte. Isabelle Huppert elle, est restée jusqu'à la fin, y compris au pot de première. Elle jouera l'hiver prochain sous la direction du metteur en scène polonais dans "Un tramway nommé désir", à l'Odéon. La comédienne Florence Thomassin aussi était de la partie...
Côté Off, Denis Lavant qui joue dans "Big shoot" au Chêne noir chaque matin à 11 heures prend soin d'aller applaudir ses petits camarades. Il assistait voilà quelques jours à "Monsieur de Pourceaugnac" à la Fabrik Théâtre, et s'est marré une heure trente durant.
Les professionnels du spectacle réclament à Avignon un "plan de relance"
(AFP) – Il y a 18 heures
AVIGNON — Des professionnels du spectacle vivant, employés et salariés, se sont réunis vendredi à Avignon pour exiger un "plan de relance et de développement" de leur secteur, selon eux fragilisé par la politique du gouvernement.
A l'appel de la CGT-spectacle (salariés permanents et intermittents) et du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac), une assemblée générale a rassemblé quelques centaines de personnes dans la Cour d'honneur du Palais des papes, lieu emblématique du Festival d'Avignon.
Le nouveau ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a clos la semaine dernière la seconde phase --celle des négociations-- des Entretiens de Valois, censés préparer la réforme de l'action de l'Etat dans le domaine du spectacle, en lien avec les professionnels et les collectivités locales.
"Nous avions proposé les Entretiens de Valois, mais ils ont accouché d'un souriceau malade", a estimé lors de l'AG le président du Syndeac, François Le Pillouër. "L'art rencontre de grands succès, le public est à nos côtés mais pour l'instant, tout ce qu'on nous propose, c'est la chronique d'une mort décidée", a-t-il ajouté, en estimant que "quand ce gouvernement fait des réformes, c'est plutôt des contre-réformes".
Le président de la Fédération des employeurs du spectacle vivant privé et public (Feps), Jean-Marc Bador, a pour sa part jugé la situation "réellement préoccupante".
"Le président (Nicolas Sarkozy) avait fait des avancées", a-t-il relevé, allusion au fait que le chef de l'Etat s'était dit en mars "ouvert à l'idée d'un plan de relance des arts et de la culture".
Mais "pour l'instant, on ne voit pas en quoi il va nous aider à faire du spectacle vivant une réponse à la crise", a ajouté Jean-Marc Bador.
L'AG s'est achevée sur le vote à mains levées, à l'unanimité moins quelques abstentions, de trois motions.
Ces textes réclament une "loi d'orientation et de programmation", un "plan de relance et de développement" et la "suppression du Conseil pour la création artistique" animé par Marin Karmitz, considéré comme une "officine parallèle du président de la République" court-circuitant le ministère de la Culture.
PÉRIGUEUX. Une compagnie locale, présente à Avignon en 2008, a perdu l'aide de la mairie
Avignon, c'est fini
dans Sud-Ouest
Au Festival d'Avignon, Diane Meunier et Thierry Lefever, de la compagnie Raoul et Rita. (photo dr)
«La décision de la municipalité témoigne d'un vrai désintérêt pour notre travail. Ça nous fait mal. » Thierry Lefever, un pilier de la compagnie théâtrale Raoul et Rita, basée à Ligueux, parle d'une « déconvenue très forte ». La mairie de Périgueux, qui les subventionnait depuis cinq ans, n'a pas reconduit son financement. Et pour Raoul et Rita, qui s'auto-financent pourtant en grande partie, cela implique une mise en péril de leurs activités.
Pourtant, la jeune compagnie, fondée en 2000, mais dont les membres ont trente ans d'activité derrière eux, a pour l'instant rencontré un certain succès. À tel point qu'ils étaient en 2008 la seule compagnie professionnelle de Dordogne à jouer au festival off d'Avignon.
La subvention de la Ville, certes modérée avec un montant de 3 800 euros les premières années, puis de 6 000 euros en 2007 et 2008, leur permettait d'avancer sur leurs différents projets. Au départ au Théâtre de la vache cruelle à Périgueux, la compagnie a ensuite poursuivi avec différentes créations, des lectures spectacles surtout. Y compris à Périgueux : par exemple dans le cadre du cycle Étranges lectures organisé par la bibliothèque de Périgueux, et d'ailleurs relayé par la Ville et le Conseil général.
Un trait de plume
« Mais avec la suppression brutale de cette aide au titre de la création, nous avons dû annuler notre seconde participation à Avignon, prévue ce mois-ci, et également un spectacle dans un théâtre parisien », déplore Thierry Lefever. S'il ne restait pas l'aide du Conseil général, la compagnie devrait cesser ses activités.
Du côté de la mairie, on explique cette décision par un simple souci d'économie. « La compagnie n'a pas son siège à Périgueux et nous ne pouvons pas, financièrement, subventionner les associations hors de la ville. Il ne faut pas y voir un jugement sur la qualité de son travail. Même juridiquement, nous ne pouvons pas la subventionner », explique Arnaud Le Guay, adjoint à la culture à la mairie, qui ne subventionne de manière significative que trois associations de la ville. Raoul et Rita essaie d'ailleurs d'obtenir un local à Périgueux depuis 2005, sans succès.
Mais pour les membres de la compagnie, il y a aussi un problème de méthode. « Nous étions suivis depuis pas mal de temps et là, nous avons simplement reçu une petite lettre toute sèche. Ça nous ferait presque regretter la droite, observe Thierry Lefever, qui considère que la Ville a tiré un trait de plume sur leur collaboration. La compagnie reproche aussi à Arnaud Le Guay de ne pas être venu la voir jouer en Avignon en juillet 2008, alors qu'il se trouvait pendant quelques jours au très prestigieux festival de théâtre.
« Nous ne sommes pas en bagarre mais plutôt en pétard, conclut Thierry Lefever. Mais on va se calmer et j'espère qu'on pourra retravailler ensemble. » En attendant, la compagnie Raoul et Rita donne une lecture-spectacle de « On the road », de Jack Kerouac à travers le département, dans le cadre de Woodstock 69 / 40.
Auteur : Charlotte Martinez
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