lundi 10 août 2009
Suite Avignon, comment supporter la solitude, lecture : Douglas Kennedy, cinéma : JOUEUSE, ADIEU GARY et Jean-Paul ROUSILLON
ces 2 dessins japonais, petites pochettes me font penser à Mme Butterfly
2 dessins rapprochés de notre petite nièce
une carte postale reçue de Rome, que je vous aurais bien envoyée
Pourquoi scanner ces images peu ou pas vraiment culturelles...
parce que j'écris non pas seulement pour l'écriture
non pas seulement pour le culturel mais surtout pour ne pas se désespérer
résister comme disait Pascal(le philosophe) à rester seulement dans sa chambre et vaincre les tristes revanches
qui écaillent ne se cicatrisent pas marquent la peau de chagrin du passé.
Des larmes pas versées et qui devraient grâce au "culturel" se verser se dire se dissiper comme la rosée dans les paysages les plus verdoyants...
Il faut s'appesantir sans être complaisant pour enfin flotter ne pas tomber comme une pierre à la surface de l'océan sans fond de la réalité, pour ne pas devenir des monstres.
J'ai lu sans interruption le bouquin, un bouquin oublié trouvé par hasard dans un gîte de nos vacances, sur la double vie, de Douglas Kennedy : L’homme qui voulait vivre sa vie.
Un roman de vacances, quelle jouissance ! cela et deux très bons melons au porto et un baba au rhum(en fait 2babas avec plein de RHUM) dans un restaurant du 10 ième appelé : LES CHARBONNIERS, la veille un autre restau kabyle dans le XVème une tagine et une salade d'orange et un vin rouge marocain d'une douceur semée d'épices... comme notre conversation avec mon Chéri.Les Chéris tous les Chéris à partir à penser à celui de Colette, les amours sont aussi un peu forcément beaucoup perverses, cruelles.
Les vacances ne s'éteignent pas facilement
Mes meilleurs spectacles du In et du Off
IN Sous l'oeil d'Oedipe : Bonnaffé avant tout... et Pippo Delbono, La Menzogna : allons allez je suis prête à discuter et à affronter toutes les polémiques
Words words words, un spectacle difficile sur Léo Ferré et qui me reste ancré et qui a resurgi comme le plus le mieux
Au bord de l'eau : Yves Hunstad et Eve Bonfanti
ces spectacles je les fais resurgir, car mon théâtre ma singularité ma chambre désormais en est tapissée, les autres spectacles du OFF que j'ai intégrés en quasi totalité dans mon matelas de plumes, les clowns blancs russes : WHITE SIDE STORY,
la danse : Rien que cette ampoule dans l'obscurité du théâtre de Georges Appaix
Le théâtre des Doms , lieu de la culture belge : "L'héroisme aux temps de la grippe aviaire" de Thomas Gunzig.
Les spectacles que j'ai détestés...
dans le IN
ISRAEL GALVAN :El final de este estado de cosas, redux
dans le OFF au Théâtre belge... des DOMS : Hamelin
mais je ne suis pas du tout prête à assumer les réactions opposées
les haines comme les amours ne s'expliquent pas entièrement et ils doivent se fondre, comme la rosée... devant d'autres confrontations devant d'autres connaissances et jouissances et félicités
les haines comme les amours révèlent un intérêt
je crois qu'avant tout je me mets en vieillissant à refouler à rejeter l'univers macho mégalo qui m'a tant attiré et meurtri, et puis j'aime tout simplement mieux le sensuel des danses arabes que le sexuel du flamenco, cela me fatigue.
Quant à Hamelin c'est grotesque.
J'ai commencé à crier en sortant, à parler d'entourloupe, d'objet scandaleux, pour le théâtre surtout...
je n'ai jamais enlevé le courage à créer un spectacle sur ce texte et ce sujet, mais ce côté on est au dessus de toutes les émotions mais on sait faire, regardez-nous... m'a interloqué
et en fait je parlais fort et à côté assis il y avait le metteur en scène ou un ami des comédiens qui a dit en se tournant vers nous, j'avais senti un moment comme une écoute très présente, allez-y, on se croirait "au masque et la plume",
compliment ou critique sur ma prétention à donner comme ici un tel avis ?!
Et comme disent les critiques quand ils donnent leurs avis, leurs coups de griffes et leurs colères, "je vais me faire des amis..." ces spectacles ont fait la UNE et affichaient complets non stop...
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CINÉMA
J'y suis enfin retournée pour commencer par le dernier Woody Allen, car il me réconcilierait avec le cinéma après la dernière visite vision d'ennui sur
Jeux de pouvoirs Réalisé par Kevin Macdonald. C'est long et clinique... Un film blanc (!) à blanc sans action ni suspense, tout est bien fait bien joué et cela ne décolle pas...
Avec Russell Crowe, Ben Affleck, Jason Bateman ...
Et l'effet attendu fut remarquable, un film de thalasso, d'humour de regain à vivre avec des acteurs époustouflants Whatever works
Par contre je n'ai pas du tout accroché (quel terme) à BANCS PUBLICS (quel ennui, et pourtant question acteurs et puis j'ai aimé toutes leurs précédentes comédies... je préférais regarder le public, dont certains très étranges à mes yeux car secoués d'éclats de rire incessants)
et beaucoup plus pour tout le film à JOUEUSE(pour les acteurs immenses, le sujet l'épaisse solitude qui entoure les personnages, la relation de soi à soi dans un couple assez ordinaire, le rythme et le déroulement : un peu attendus, mais je n'ai pas envie de chercher des noises à ce premier film...) et ADIEU GARY ( je suis une fan inexplicale de Monsieur Bacri, et j'aime l'esthétique le rythme la lenteur du film, j'en oterais quelques facilités mais il y a tant d'âpretés et de difficultés d'abordées, et ce sont là aussi des gens ordinaires, ni vus par Ken Loach ou Guediguian
Et puis des personnes grands acteurs de théâtre nous ont faussé compagnie pendant l'été, ils en ont profité pour mourir... le plus discrètement possible
Jean-Paul ROUSSILLON
... -toi, tu l'aimais beaucoup !
-oui je l'aimais beaucoup.
Il était extraordinaire, je me suis surprise à le regarder jouer au théâtre et à ne plus voir que lui...
C'était aussi un metteur en scène. Il était au dessus toutes les séparations étriquées théâtre privé/ public, théâtre/cinéma, j'ai eu besoin de lui, de la savoir au nombre des acteurs rares encore vivants...
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