samedi 29 mai 2010

Dennis Hopper, le rebelle d’Hollywood, est mort

Je suis en colère et triste à la fois.
J'étais sur un blog que je vous recommande celui du Lynx qui a fait un article, il y a un mois constatant que cet artiste était en train de nous quitter.
Et puis la vision s'est arrêtée sur la réalité.
Cet homme avait l'art de risquer sa vie dans chaque respiration et c'est pour cela qu'il jouait aussi bien les grands rôles comme les petits rôles de méchants obsédés sadiques. -C'est plus difficile que de faire rire ?
-Autant je répondrais, avec des grands pans de vide... sa vie en attendant. Il aurait pu être garçon de ferme. Il ne l'a pas été.
Si vous voulez en savoir plus, essayer de podcaster une interview Eclectik de Rebecca Manzoni sur France-Inter, récente qui plus est.
Rediffusée ce matin du dimanche 30 mai 2010

Dennis Hopper
« Ta gueule, tu dois m’appeler Papa connasse, où
est mon bourbon ? » c’était la réplique de Dennis
Hopper face à Isabella Rossellini dans Blue Velvet
de David Lynch.
Dennis Hopper, réalisateur d’Easy Rider, comédien
pour Coppola ou Wim Wenders.
Je l’avais rencontré à l’occasion d’une exposition
et d’une rétrospective qui lui étaient consacrées
à la cinémathèque française à Paris.
Ce matin, EclectiK jusqu’à 11h, c’est un hommage à
Dennis Hopper.
Dennis Hopper a joué pour Coppola, un photographe
totalement allumé dans Apocalypse Now, un père
totalement alcoolique dans Rusty James.
Il fut dirigé aussi par Abel Ferrara, Sean Penn,
ou Sam Peckinpah, dans le désordre.
Bref, Dennis Hopper, c’est un morceau de
l’histoire du cinéma américain. Un cinéma
indépendant souvent, un cinéma qui dit merde à
Hollywood, la plupart du temps.
Il était prêt à parler de tout. De son art, de la
drogue, de l’alcool, du système hollywoodien. Le
jour de notre rencontre il portait des mocassins
vernis, une veste croisée bleu marine et un cigare
à la main. Et à le voir comme ça, il était
difficile d’imaginer qu’il fut un agitateur
magnifique dans l’industrie du cinéma américain
des années 60 et 70.
Mais Hopper était aussi peintre, photographe et
collectionneur de tableaux, achetant du Basquiat
ou du Warhol avant tout le monde et pour une
poignée de dollars.
Hopper était donc un homme qui avait l’œil.
Et pourtant, devenir artiste, pour lui, ça n’était
pas gagné.


Sa filmographie est d'une singularité d'exception, il jouait avec brio, avec une grande classe,  de la retenue sur les ruptures et les émotions.
Je suis triste et en colère.
Je vous laisse.
http://www.france-info.com/culture-cinema,37-2010-05-29-dennis-hopper-le-rebelle-d-hollywood-est-mort-423504-36-37.html
http://www.purepeople.com/media/le-grand-dennis-hopper-est-mort_m386300
http://etsiongueulaitplusfort.hautetfort.com/archive/2010/03/index.html
et sur le blog de ce Monsieur LYNX avec des photos une vidéo.

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