lundi 5 juillet 2010

Festival d'Anjou Misérables, pour le prix des Cies, ce soir du lundi 5 juillet juste avant le festival d'AVIGNON au Théâtre du Balcon/ TOURNEE de Mathieu AMALRIC

Du 5 au 10 juillet 2010- 21h30 Château de la Perrière - Avrillé
Misérables d'après l'oeuvre de Victor Hugo de la Compagnie Philippe Person
Festival d'Anjou 2010

J'aimerai que les prières, les souhaits aléatoires ou ces superstitions sur les dieux du théâtre, les anges des cintres qui sont les mêmes que ceux des navires pour les marins se retrouvent  en leur Olympe se réalisent ; les fées, quelques mages enchanteurs pourraient leur donner un peu de teur reconnaissance à ces acteurs lévitant entre magie cabaret carnaval fictions de tous ordres, mythologies chants sacrés des exclus des humains mis au rebus des amoureux désunis où la mort la vie l'échec la rayure le passage à la ligne sont presque palpables... 
"un petit bijou d'inventivité,de talent. Si vous voulez initier les plus jeunes (et les autres !) à la puissance , à la force, au génie de Victor Hugo, ce spectacle est pour vous." Nicolas Briançon


Nicolas Briançon, lors de la soirée anniversaire des 60 ans du festival d’Anjou, en juin 2009
A partir du 7 juillet ils joueront au Théâtre du Balcon à 12h30 rue Guillaume Puy au Festival Off d'Avignon...


A propos de Festival, de tournée aussi en quelque sorte, je suis allée voir le film de Mathieu Amalric, TOURNEE ; ça ! c'est du cinéma incarnat incarné entre théâtre et cabaret ,cette sensation de partage d'un vertige, d'un mirage, à écouter vivre et vibrer là juste derrière le rideau, de voir le spectacle, sentir sa compagnie, elle qui n'y arrive toujours pas à cet endroit, jouer, faire son numéro.
Cette descente d'émotions, de re-vivre cet isolement dans la vie des Autres et ce besoin de se retrouver qu'entre nous, pour se sentir encore plus singuliers. Ce froid d'après avoir joué qui écartèle l'âme et fait écarquiller les yeux longtemps encore après. C'est du cinéma d'après Casavetes et Fellini. Merci, j'ai tout pris de l'infiniment petit à l'infiniment grand plaisir. Quelles femmes, qui savent aimer leur corps, tous les corps.

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