dimanche 5 septembre 2010

Blier encore car au théâtre...Corneau : Série Noire, Mostra de Venise/ France-Inter : Blier, Michaël Lonsdale une matinée comme j'aime... Tania Balachova

Bertrand Blier  c'était l'invité Culture de France-Inter ce matin au 7/9 et je me suis levée. Que j'aime la simplicité non ce n'est pas le mot, l'humilité, la pudeur de cet homme là et il nous offre un peu de l'intimité de sa pensée. Il a encore 15 idées au moins de pièces de théâtre de romans de films, tant mieux. Et bien-sûr d'Alain Corneau il a retenu comme film Série Noire. Auteur de films tellement différents les uns des autres, que je respecte quasi-totalement, son dernier film est à l'affiche est sur le harcèlement moral au travail : Crime d'amour.
Bertrand Blier est Désolé pour la moquette’ du Théâtre Antoine

Michaël Lonsdale à cause de son dernier film, de Xavier Beauvois "Des Hommes et des Dieux" qui sort sur les écrans le 8 septembre, en moine, de tous c'est pour moi un des derniers monstres sacrés
et si gentil délicat intarissable, mais quand on lui demande, humble et pas seulement par timidité.

Entouré de silence et/ou de spiritualité, on ne saura jamais par lequel il faut commencer, quand on le rencontre et qui sait très bien vous tenir à distance.
Le professeur qui m'a le plus déplu mais qui sait que j'ai le plus aimé : amour haine était aussi élève de Tania Balachova. Il m'a bousculé fait déraper m'a beaucoup donné cassé et donc j'avais l'impression comme dans toute relation fusionnelle qu'il m'avait tout repris. Comme quoi cette impression de quête et de ne pouvoir travailler sans lui à l'extérieur avec les non initiés, comme pour le guérir lui, de ses propres échecs.
et donc il connaissait Monsieur Michaël Lonsdale et je l'ai déjà dit sur ce blog il est venu au cours nous lire du Duras.

Jean-Pierre Mocky... qui engueule tout le monde.
Monsieur Michaël Lonsdale nous raconte notamment Tania Balachova qui aime les timides qui le menace de l'exclure de son cours, s'il ne sort pas, ne montre pas sa violence dans une scène du Misanthrope. Qui lorsqu'ils vont manger après le cours et qui lui dit qu'il n'a rien à dire lui répond que ce n'est pas grave.
Michel Simon le monstre sacré qui oublie jusqu'au nom de l'auteur quand à la fin de la 1ère il doit l'annoncer ? il le dit, et toute la salle est morte de rire...
Petit déjeuner de rêve, et maintenant je suis au clavier du gros (ordinateur ).
 Merci Madame Rebecca Manzoni.

Hier c'était la manif, mon mal de gorge ne désemplit pas. Il y avait du monde pour sûr, mais qui sait, nous étions bien loin d'un élan collectif, comme après les résultats de Le Pen à la présidentielle... Tous ensemble mais séparés... pas de mots d'ordre retentissants à part ceux scandés par les jeunes du NPA "énervés".
Certains militants anciens,  avocats du travail, sérieusement, nous ont dit qu'il fallait s'attendre à des altercations plus physiques dans un sourire. Organisation qui toujours encadre ses manifs d'un service d'ordre très en ordre.
Je me suis demandée si c'était par prévention cynisme ou manque de reconnaissance...
Et je me suis rappelée pourquoi je n'ai jamais pu réussir à militer dans une organisation politique. Certes il ne faut pas leur demander d'être des dieux mais quand mêmes un peu vrais et plus ouverts généreux que nos chefs d'entreprise.
Certes ils n'ont pas le même train de vie.

Je vais conclure en revenant au cinéma, et à La Mostra de Venise...
un film italien désopilant avec Depardieu et Deneuve, le dernier film de François Ozon....

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