jeudi 2 décembre 2010

LE DERNIER NUMÉRO au Lucernaire

D'où est venu mon désir de théâtre : de donner la vie.... à mes poupées ours en peluches, la parole... aux animaux et aux statues
Je ne peux pas aller voir tous les spectacles, je suis épuisée, tout le monde s'en fout, car je dois y prendre goût, pas trop le droit de faire autrement dans ce monde cynique, clinique, on ne peut pas se tenir à son ours sa poupée mannequin et/ou à la main de son père
Donc je fais confiance à mes meilleurs amis 2 avis croisés de personnes qui s'éloignent comme des forces extrêmes ou jumelles deux avis de personnes qui ne se connaissent pas entre elles mais que j'aime d'autant pour leurs goûts leurs choix leur exigence artistique

et pour ce spectacle plus de deux de mes coéquipiers "imaginaires pour ce blog" sans le savoir m'ont dit "adorer" "c'est formidable" "c'est devenu une amie dans ma tête depuis..."
-une poupée ?
Tu n'as qu'à pas retourner voir des spectacles ! courus comme Nono...
-C'est mon bon plaisir aussi
 Ah non une relation avec une poupée avant.... ça se construisait cela s'écoutait.... j'avais du mal à aimer la suivante et pourtant je l'avais choisie dans tout le magasin, j'avais tout mon temps pour imaginer
"Hélène Ventoura, clown de formation propose ici un mélange de genres autour du "dernier numéro", avant de mourir... de rire !"
sur France-Info
c'est jusqu' au 4/12 au Lucernaire, ma Famille, ma Maison, mon Théâtre..., j'ai fait une mini-formation de clown où je créais des numéros qui ne marchaient pas pour rester plus longtemps sur scène... un chien en peluche qui devait sauter, c'était d'autres compagnons de stage, je le voyais sauter... le chien, moi j'oubliais toujours quelque chose et je montrais la peau de mon ventre...


et je ne l'ai pas vu... cette Clown là
je vais me faufiler à la dernière au moins quitte à rester debout
Pardon, pardon,
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Merci, merci,

j'y suis allée et j'ai aimé la bouche ouverte j'ai applaudi et mon ami aussi, j'ai voulu dire que j'étais tout à l'intérieur un petit clown aussi, quelle imagination, quelle musicienne quelle voix quel talent de machinerie et d'accessoires, je me suis dit c'est ma Tim Burtonesque clown, ma David Lynchesque à ma mesure, je peux la toucher, elle joue dans ma petite maison, le théâtre la salle du Paradis et elle en parle du "Paradis céleste" mais elle ne s'appelle pas Alice et non plus n'est pas une Elephant woman.

Suivez-là ne la perdez-pas, c'est une étoile du Berger.

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